....Nous dit Dominique BUCCHINI
Dans ses nombreuses interventions publiques actuelles:
La vie est dure!!!!
Une majorité d'allemands de l'Est nostalgiques de l'ex-RDA
Près de vingt ans après la chute du Mur de Berlin, le 9 novembre 1989, que pensent les Allemands de l’Est de l’ex-République démocratique allemande (RDA) ? D’après un sondage de l’Institut Emnid publié vendredi 26 juin par le quotidien Berliner Zeitung, une majorité d’entre eux sont d’avis que l’ex-RDA avait "davantage d’aspects positifs que négatifs", alors que leurs concitoyens de l’ouest du pays sont d’un avis contraire.
"Il y avait quelques problèmes, mais globalement on y vivait bien", soulignent ainsi quarante-neuf pour cent des 1 208 personnes interrogées dans l’est du pays. Si l’on y ajoute les 8 % de sondés dans les "nouveaux Länder" (Etats fédérés) qui estiment que "la RDA avait surtout de bons côtés [et qu’on] y vivait heureux et mieux que dans l’Allemagne réunifiée d’aujourd’hui", ce sont en tout 57 % des Allemands de l’Est qui défendent l’héritage de l’ancien Etat communiste(sic).
A l’inverse, dans l’ouest du pays, les trois quarts des personnes interrogées dressent un bilan négatif de la RDA. Pour 52 %, l’ex-Allemagne de l’Est avait "surtout des aspects négatifs" et pour 26 % "davantage d’aspects négatifs que positifs". Selon le ministre en charge de l’ex-RDA, Wolfgang Tiefensee, commanditaire de cette étude, ces résultats montrent la nécessité de "ne pas relâcher les efforts pour nous confronter à l’histoire de la RDA".
Selon un rapport officiel présenté début juin, le niveau de chômage demeure presque deux fois plus important dans l’ex-RDA que dans les régions de l’ex-Allemagne de l’Ouest (13,2 % contre 7 %), mêmes si l’Est encaisse "pour le moment" mieux que l’Ouest l’onde de choc provoquée par la crise économique.
Maroc : ces murs infranchissables
L’association « Per a Pace pour la Paix » est basée en Corse à Ajaccio. Depuis près de 20 ans elle intervient dans de nombreux pays pour développer des actions de solidarité et d’échange mais aussi des actions culturelles. Dans le courant de ce mois de Septembre 2009, du 19 au 27 elle développait une action de solidarité dans la ville d’Al Hoceima (Rif Marocain) qui a permis de convoyer à l’attention des populations, des jeunes et des associations de la ville divers matériaux humanitaires, dont un bus de 20 places et des fauteuils pour handicapés.
Ce mois ci, du 15 au 25 octobre elle organisait toujours avec la participation du FTM (festival transméditerranée et en collaboration avec le comité d’entreprise EDF/GDF de Marseille, une nouvelle action et un séjour solidaire au Maroc.
Dès l’arrivée du groupe au port de Tanger, nous avons été informés des difficultés rencontrées aux douanes. Un fourgon 12 M3 avec 50 vélos à son bord, accompagnait un groupe de 12 personnes en très grande majorité des jeunes qui devaient effectuer un séjour solidaire au Maroc en passant par Kenitra, Marrakech et des villages du Haut Atlas. Lors de ce long périple, il était prévu de distribuer les vélos auprès de 6 associations marocaines que le déplacement du groupe à travers le pays devait permettre de rencontrer.
Les documents de douane étaient en règle, et avaient fait l’objet, une semaine avant l’arrivée du groupe au Maroc, d’une expédition par mail aux associations marocaines, afin que celles-ci, puissent effectuer les formalités nécessaires pour le dédouanement du matériel humanitaire, auprès de « l’entraide nationale » et des autorités compétentes.
Les associations ont ainsi déposé le lundi 12 octobre les documents auprès du service de « l’entraide nationale de Kenitra » qui ne formule aucune observation négative et qui transmet le dossier à Rabat auprès de son siège le 15 octobre.
Le groupe de voyageurs solidaires, parti en bateau du port de la ville de Sète en France le jeudi, est arrivé le samedi 17 octobre dans l’après midi à Tanger. Très vite et malgré l’accord de principe donné par l’entraide nationale, il s’est avéré qu’il était impossible de dédouaner le matériel humanitaire.
Cette situation préjudiciable à la bonne marche de l’initiative et à la cohésion du groupe nous a amené après concertation, à prendre la seule décision possible, celle de faire partir de Tanger, avec le bus affrété sur place, 10 personnes, afin que le séjour solidaire programmé puisse continuer son chemin et aller à la rencontre des jeunes et des associations marocaines. Michel Fazzini responsable du groupe est resté aux douanes à Tanger accompagné d’une autre personne, alors que le correspondant des associations au Maroc quant à lui, se déplaçait à Rabat auprès des services de l’entraide nationale pour tenter de comprendre le pourquoi d’une telle situation.
Lundi 19 octobre nous apprenons que le dossier est bloqué à l’entraide nationale, et il est demandé que chaque association bénéficiaire au Maroc, rédige une attestation. Ce qui est fait dans la journée. C’est le lendemain dans la matinée que l’entraide nationale émettra un avis favorable. Pour s’assurer du bon déroulement du processus, les documents validés par l’organisme ont été remis à Rabat par le correspondant des associations, au Ministère du commerce extérieur, chargé de donner son accord au service des douanes.
Mardi 20 octobre en soirée, après 72 heures d’attente au port de Tanger et ne sachant toujours pas officiellement ce qui bloquait ce dédouanement, nous avons après discussion, pris à contre cœur, la décision de laisser le véhicule aux douanes avec son chargement et de rejoindre le groupe qui se trouvait déjà dans les montagnes de l’Atlas, au sud de Marrakech. Nous avions conscience qu’un mur, fut-il virtuel, se dressait face à nous.
Durant toute la semaine qui a suivi, les 6 associations destinataires du matériel au Maroc, ont rédigé de nouvelles attestations qui ont été dans la foulée, remises aux autorités compétentes pour tenter de faciliter le dédouanement.
Sur place à Rabat, elles ont eu la garantie que le matériel serait dédouané, que les documents nécessaires seraient envoyés aux douanes à Tanger par fax. C’est ainsi, que le mercredi 21 octobre en fin d’après midi, les associations marocaines nous informaient de cette bonne nouvelle. Enfin…
Le séjour solidaire a pu ainsi poursuivre sa route et les rencontres avec les populations rurales, même si chacun ressentait un pincement au cœur en regrettant que le matériel humanitaire, (préparé avec minutie en France par les voyageurs et des jeunes d’un lycée professionnel de Marseille), ne puisse comme prévu, être remis en mains propres aux associations et aux jeunes du Maroc. C’est en effet dans l’action de solidarité que l’échange prend tout son sens.… Quel gâchis…
Le séjour s’est bien passé, et les rencontres chaleureuses…Des liens d’amitié se sont créés…
Le groupe de voyageurs solidaires devant repartir du Maroc par Tanger le dimanche 25 octobre en soirée, les associations marocaines ont décidé de se déplacer à Tanger pour récupérer le matériel humanitaire, étant persuadé, que l’exercice ne serait cette fois-ci, qu’une simple formalité.
C’est vers 15h30 que notre correspondant associatif nous informait qu’il fallait se rendre à l’évidence, les douaniers marocains n’avaient pas l’intention de dédouaner le matériel humanitaire.
Face à ce mur, cette fois ci infranchissable, les 50 vélos ont été rembarqué sur le navire en direction de la France, semant désarroi, colère et incompréhension de toute l’équipe, mais aussi de nos amis marocains.
Le contraste est saisissant pour les 12 jeunes voyageurs, qui ont vécu durant plus d’une semaine, le Maroc et sa population, comme une terre hospitalière et chaleureuse.
Confrontés à une situation que seule la bêtise humaine peu expliquer, nous avons immédiatement et alors que le groupe était toujours sur le port de Tanger, informé par téléphone l’Ambassade de France au Maroc et le Consulat Français à Rabat. Nous nous sommes aussi entretenus oralement avec le Consul du Maroc basé à Bastia pour dire notre incompréhension, notre indignation et notre révolte face à une telle injustice.
Il est aujourd’hui impossible de donner une explication tant soit peu rationnelle à une telle aberration et surtout, cette situation prend à contre-pied les engagements humains de citoyens issus des deux rives de la méditerranée, qui s’engagent à construire des coopérations communes pour développer un mode de relation entre les peuples, fait de confrontation tolérante, d’acceptation de l’autre et de paix.
Chacun l’aura compris, cette situation nous interpelle et sonne comme un paradoxe, avec les beaux discours sur la « construction citoyenne des peuples de la Méditerranée », un contraste aussi, avec la soi-disant affirmation de vouloir construire « l’Union de la Méditerranée »….
Nous sommes aujourd’hui légitimes, à pousser les interrogations sur les mécanismes qui ont conduit à cette situation anormale.
S’agit-il d’une erreur ? D’une incompréhension ? Le résultat d’une bureaucratie ? Le zèle de quelques-uns ?
En l’état actuel des choses et en l’absence de toute explication rationnelle, nous sommes en droit d’imaginer toutes les hypothèses et notamment celle de savoir si nous ne sommes pas tombés au mauvais moment, otages de questions politiques qui nous dépassent, victimes de dommages collatéraux entre deux pays, le Maroc et la France au sujet de l’affaire du moment, abondamment traitée dans les média, celle de l’enlèvement de Mehdi Ben Barka opposant marocain, disparu il y a 44 ans en France.
Dans tous les cas, il me semble qu’il est impossible de se contenter de réponses formelles ou évasives.
En 20 ans de solidarité, plus d’une cinquantaine d’actions humanitaires, solidaires et culturelles à travers les pays du bassin méditerranéen, c’est bien la première fois que l’association « Per a Pace, Pour la Paix » se trouve confrontée à une telle situation d’exclusion.
Au moment où l’on commémore en France et en Europe le 20ème anniversaire de la chute du mur de Berlin, il me semble qu’il ne faut pas oublier que de nombreux murs se construisent aujourd’hui à travers le monde. Le symbole en revient à Israël, avec son mur de la honte construit en terre Palestinienne, mais tous les murs n’ont pas forcément une matérialité géographique…. Beaucoup sont virtuels…
Notre expérience, certes basée sur un territoire géographique limité et cantonné aux pourtours de la Méditerranée, nous emmène à constater que dans presque tous les pays, les difficultés avec les autorités douanières, se sont considérablement accrues dans la dernière période. En avril dernier, en Macédoine à Bitola, il n’a été possible de dédouaner le matériel humanitaire à destination de l’orphelinat de la ville qu’au bout de 9 jours et en septembre dernier à Nador au Maroc, il aura fallu 4 jours pour que le matériel et l’autobus convoyé puisse se rendre, après maintes péripéties, dans la ville d’Al Hocéima, sa destination…
Ajaccio le 28 octobre 2009.
Dans ses nombreuses interventions publiques actuelles:
La vie est dure!!!!
L'assourdissante campagne contre la RDA, ce pays que j'ai un peu connu, à l'occasion du 20° anniversaire de sa disparition, est tellement insupportable que je ne résiste pas à vous donner ces quelques vidéos avec la déclaration ci-dessous de Margot Honecker.(U cursinu rossu)
"Il y a actuellement en Allemagne une campagne contre la RDA socialiste", déplore Margot Honecker, vieille dame de 82 ans au Chili où elle vit en exil.
"Mais ils ne réussiront pas. 50 % des Allemands de l'Est disent que la vie est pire dans le capitalisme. De plus en plus de gens se souviennent de ce qui était bien pour eux en RDA." Elle se réjouit toutefois du succès de Die Linke, le parti de gauche dont certains leaders sont d'anciens responsables politiques en RDA, qui a obtenu presque 12 % lors des législatives de septembre dernier.
« Renforcer le Parti à Madrid: travail militant, organisation et démocratie interne »
par Felicitas Velazquez, secrétaire aux Mouvements sociaux du Parti Communiste d'Espagne
Traduction AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/
C'est avec le regard tourné vers la reconstruction organisationnelle et idéologique du Parti Communiste d'Espagne que nous préparons le prochain congrès. Et c'est bien cette reconstruction qui est en jeu, et rien d'autre, et c'est vers cet objectif que doivent se concentrer l'essentiel des efforts de l'organisation dans les prochaines années.
C'est que la faiblesse actuelle, organisationnelle, du PCE trouve son origine fondamentalement dans l'abdication dans la pratique de presque toutes ses compétences, surtout de son contact avec la société, à Izquierda Unida.
C'est pour cela, qu'en ce moment, le Parti existe uniquement où il travaille de manière organisée, où sont menées des initiatives politiques. Et c'est là où on continue à mener les luttes dans la rue, à porter la lutte idéologique jusqu'aux institutions, qu'existe un Parti plus fort.
Pour les communistes, la question institutionnelle ne peut jamais l'emporter sur l'action militante, sur le travail militant des organisations de base et l'implication dans les luttes. Si on abandonne ces questions, l'organisation se divise et s'affaiblit, et les militants dans leur ensemble abandonnent la lutte. Cependant, il est vrai que depuis le XVIIème Congrès, où le PCE a récupéré toutes ses compétences propres, exceptées celles électorales, nous communistes avons été massivement présents dans les mouvements sociaux dans de nombreuses régions d'Espagne, ainsi qu'à l'échelle nationale, bien que nous n'ayons pas atteint tous les objectifs souhaités.
Et c'est aussi que nous nous sommes trouvés – et nous nous trouvons encore – dans une situation où il est très difficile de militer et d'animer les mouvements sociaux et où d'autres groupuscules les infiltrent, en propageant des positions opposées à celles de notre parti, et tentent d'en tirer profit. En ce moment, il devient de plus en plus nécessaire qu'une force organisée prenne l'initiative; et elles sont nombreuses les personnes qui attendent un pas en avant d'un PCE fort et organisé pour rejoindre ses rangs, ou pour se placer à ses côtés dans la lutte.
Pour reconstruire le PCE, il est fondamental de retrouver toute la valeur de l'action militante, et il est nécessaire de se fixer une stratégie de reconquête des intellectuels, qui peuvent et doivent jouer un rôle important dans cette reconstruction cruciale qu'est la reconstruction d'ordre idéologique. Nous devons reconstruire un PCE sans complexe, apprenant des erreurs du passé, et des succès.
Quand nous parlons de la reconstruction du Parti nous parlons de rupture avec le réformisme.
Il faut mettre sur pied une force politique capable de prendre la tête du processus de transformation et cette force est le PCE.
Les membres du PCE n'ont pas agi, pour nombre de nos responsables politiques, en vue de la transformation sociale, mais en fonction de leurs intérêts personnels, ce qui a fait, que dans ces mille et une querelles de boutiquier, nous avons perdu des milliers de militants en chemin, au cours des dernières années. Parfois par un sentiment d'impuissance, d'autres fois par la démoralisation, ou encore par des coups de force anti-démocratiques, et on passe ici sur bien d'autres raisons qui en ont été à l'origine.
Et le processus de reconstruction du PCE passera, comment cela pourrait-il être autrement, par Madrid. Un PCE fort est impossible avec un Parti Communiste de Madrid (PCM) n'existant que sur le papier, comme c'est le cas actuellement. La gravité de la situation au sein du Parti à Madrid rend urgente une stratégie qui passe par la réactivation effective des différents secrétariats du PCM, avec une direction qui émerge du prochain Congrès du PCM à partir de trois principes: travail militant, organisation et démocratie interne. Mais surtout, avec une direction composée de gens représentant les différentes sensibilités du Parti à Madrid disposées à travailler dur, à travailler à la reconstruction d'une organisation saignée jusqu'à la mort ces dernières années.
Et ce qui a saigné ce Parti pendant de nombreuses années, en particulier à Madrid, ce sont les pratiques anti-démocratiques et sectaires de la direction, qui a manipulé les uns et les autres, ou on s'est servi de camarades – principalement les plus jeunes – comme monnaie d'échange dans les batailles internes.
C'est le cas à Leganes avec 17 jeunes camarades venant à l'origine de Alcorcon, une cellule dans laquelle ils ne pouvaient pas militer à cause de la direction du PCM, et pour lesquelles de nombreuses personnes – parmi lesquelles moi-même –, se sont battus pour défendre leurs droits. Ces jeunes devraient logiquement militer dans leur ville, à Alcorcon, mais au lieu de cela on les a fait adhérer à une autre cellule, celle de Leganes, changeant ainsi totalement le rapport de forces, même si les jeunes camarades ne militeront pas activement là-bas. Pendant ce temps, Alcorcon a été « offerte sur un plateau » à ceux qui ont truqué les nouvelles adhésions et manipulé les 17 jeunes, comme ils l'ont fait pendant toutes ces années.
C'est seulement un exemple, parmi tant d'autres, de ce qui s'est passé et de ce qui se passe en ce moment. Un exemple de la décomposition dont souffre le PCM et qui reflète la nécessité urgente de reconstruire un Parti Communiste de Madrid qui soit en contact direct avec la société, dans les mouvements sociaux, dans les luttes, et qui renforce et sauve de leur dégénérescence la base nécessaire à la reconstruction du Parti Communiste d'Espagne: le Parti Communiste de Madrid.
Site de la Republica: http://larepublica.es/
Georges GASTAUD, philosophe.
« Anti-totalitarisme »… totalitaire
Ce serait comique si ce n’était si grave pour la liberté de pensée : c’est en effet au nom de « l’anti-totalitarisme » ( !) que, sans presque jamais disposer du moindre droit de réponse, les défenseurs du communisme historique, et plus généralement, tous ceux qui continuent le combat de Babeuf et de Varlin, de Marx et de Lénine, de Manouchian et de Guevara, sont inlassablement cloués au pilori par les médias du Parti Unique Maastrichtien, très « laïquement » relayés par l’histoire officielle de l’école « républicaine » : concélébrée par les pontifes de la droite dure et de la fausse gauche, benoîtement servie par le chœur jamais las des « communistes repentis », la grand-messe bleue-rose-brune de l’anticommunisme à jet continu a déjà battu tous les records d’anathèmes et d’excommunications dont furent respectivement abreuvés par les contre-révolutionnaires de leur temps, Spartacus et les Gracques, Robespierre et Marat, Varlin et Louise Michel…
Parachevant ce harcèlement médiatique, une batterie législative de textes européens et/ou hexagonaux prétend criminaliser l’histoire du communisme : « élu » par 40% d’ « Européens », le « Parlement » de Strasbourg prétend ainsi amalgamer le IIIème Reich génocidaire de Krupp et Thyssen à l’URSS ouvrière et paysanne de Lénine, la Wehrmacht des Einsatzgruppen aux héros de Stalingrad, les tortionnaires nazis aux « terroristes rouges » de Chateaubriant et de la Citadelle d’Arras qui tombèrent pour nous, Marseillaise et Internationale aux lèvres, sous les balles allemandes.
Le but de ces textes scélérats est de doter d’une base juridique l’euro-maccarthysme qui se développe dans toute l’Union européenne ; une UE dont les dirigeants veulent, au moyen de l’anticommunisme et de l’antisoviétisme à retardement, faire diversion au rejet populaire profond qui, de Lisbonne à Bucarest, hante la « construction européenne » capitaliste .
CNR connais pas !
D’ailleurs, combien de lycéens, dressés dès l’enfance à confondre dans un même opprobre « anti-totalitaire » l’Allemagne nazie et l’URSS de Stalingrad, Mussolini et Lénine, connaissent-il la phrase prononcée par De Gaulle à Moscou en 1966 : « les Français savent que la Russie soviétique a joué le rôle principal dans leur libération » ? Et combien de manuels d’histoire rappellent-ils à leurs jeunes lecteurs que les principaux acquis sociaux de notre pays, - ceux-là même que M. Denis Kessler a cyniquement félicité Sarkozy de casser en « démantelant le programme du CNR » -, ont pour l’essentiel été mis en place de 1945 à 1947 par le gouvernement à participation communiste présidé par Charles De Gaulle ? Dans ce gouvernement d’unité patriotique, l’ex-déporté communiste Marcel Paul nationalisait EDF et Renault ; Maurice Thorez rédigeait le statut des fonctionnaires et celui des mineurs ; H. Wallon et Joliot-Curie reconstruisaient l’Education nationale, le CNRS et le CEA sur des bases démocratiques ; Ambroise Croizat (PCF) instituait, excusez du peu, les retraites par répartition, les conventions collectives, les comités d’entreprise… et la « Sécu » : bref, tous ces acquis de civilisation que la « rupture » sarkozyste, applaudie par l’UE et par le MEDEF, s’efforce d’araser, en imposant à notre pays un suicidaire plan d’alignement structurel.
Au reste, pourquoi l’oligarchie capitaliste se retiendrait-elle de prendre enfin sa revanche sur la « France rouge », maintenant que la victoire de la contre-révolution de Berlin à Vladivostok a re-mondialisé l’exploitation capitaliste, que l’Europe socialiste et la RDA ont été re-colonisées par l’Europe du capital pilotée par Berlin, et que, concernant la France, la mutation-reniement du PCF et l’euro-formatage de l’état-major CGT laissent les salariés à la merci d’une « french’ telecomisation » générale de leurs conditions de vie ? Car les nouveaux Metternich de l’Europe contre-révolutionnaire ont peu à redouter d’une semi-critique « alter-capitaliste » et « alter-européiste » qui partage sur le fond ces fondamentaux de la pensée unique que sont l’anticommunisme, l’antisoviétisme, l’anti-marxisme et leurs sous-produits hexagonaux, l’anti-jacobinisme primaire et la sordide autophobie nationale que distille l’oligarchie financière « française » dirigée par « Sarko l’Américain »...
Les héros au banc d’infamie, les héritiers des bourreaux dans le rôle de l’Inquisiteur
Dans le climat néo-vichyste actuel, on ne s’étonne même plus que les résistants communistes de France qui, des maquis de Corrèze à la guérilla urbaine des FTP-MOI en passant par l’insurrection parisienne de 1944, furent le fer de lance de notre Résistance armée , soient odieusement traînés sur la sellette : à l’inverse, les héritiers des partis qui investirent Pétain en livrant à l’Allemand les juifs et les résistants, reprochent aujourd’hui aux combattants communistes de ne pas avoir risqué leur peau assez tôt ! Qu’importe à ces faussaires que, de l’héroïque manif communiste organisée à l’Etoile le 11 novembre 40 par l’Union des Etudiants Communistes (interdite depuis 39 !) aux premiers sabotages effectués dans le Var dès 1940 par le communiste Roger Landini, en passant par la grève minière du Pas-de-Calais dirigée en mai-juin 41 par Michel Brûlé et par le prisonnier ukrainien évadé, le bolchevik Vasil Porik, les communistes et les cégétistes aient assumé le gros de la lutte armée et du combat de masse antifasciste ? Qu’importe qu’ils soient tombés en nombre sous les fusillades nazies, des maquis de Corse aux poteaux d’exécution du Mont Valérien, au double cri de Vive la France ! et de Vive le communisme ! ?
L’anticommunisme, ombre portée de la crise capitaliste
Il serait pourtant naïf de croire que le but principal des Inquisiteurs est seulement de noircir le passé communiste pour rompre l’ancrage révolutionnaire du mouvement ouvrier. Si le spectre de l’anticommunisme hante plus que jamais la crépusculaire Europe de Maastricht, c’est que, bien que devenu mondialement hégémonique, le capitalisme en crise est sur la défensive. Il n’en finit pas de précariser la classe travailleuse et de ruiner les paysans, de secréter du même pas la misère la plus poignante et les fortunes les plus scandaleuses, de multiplier les guerres néo-coloniales (hier l’Irak, demain l’Iran ?), tandis que le commerce des armes et de la drogue règne sur le « libre-échange mondial » organisé par l’OMC et par le FMI des P. Lamy (PS) et autres Strauss-Kahn (PS) à coups de privatisations, de délocalisations et de crise alimentaires organisées. Pendant ce temps, rythmée par le double envol de la Bourse et des licenciements, la « sortie de crise » annoncée promet d’être aussi insupportable que la crise elle-même. Dès lors, les honnêtes gens s’interrogent : l’humanité survivra-t-elle à ce système fou et cruel, où le profit privé de quelques-uns prive de tout sens humain l’histoire des peuples et la vie des individus, alors que, sous le masque « libéral », se profile une dictature euro-atlantique porteuse d’une pensée, d’une économie, d’une langue et d’une politique uniques, dont les pires despotes d’hier n’osèrent jamais former le projet « globalitaire »
Renaissance de l’idée communiste
D’autant que l’idée communiste refait son chemin : relayée jusqu’à nous par Cuba, qui a tenu bon alors que Gorby et Eltsine croyaient l’avoir livrée toute crue à l’Oncle Sam, l’aspiration à un « socialisme du 21ème siècle » renaît sous des formes diverses, notamment en Amérique latine. Cette aspiration s’articule au principe anti-impérialiste du droit des peuples à créer eux-mêmes leur propre destin. Car enfin, n’est-il pas irrationnel que des nations, des langues, des cultures séculaires, soient broyées par les incultes mercantis de Mac Do et d’Eurodisney ? N’est-il pas suicidaire qu’à notre époque de socialisation planétaire des échanges, l’anachronique propriété privée des grands moyens de production confère « démocratiquement » à quelques milliardaires un droit de vie et de mort sur la vie des peuples ? A l’inverse, n’est-il pas vital que, planifiant leur coopération internationale dans le respect de leur souveraineté, les peuples s’assurent de la maîtrise publique des grands moyens de production et que le monde du travail occupe enfin dans la vie politique la place centrale qui revient de droit aux producteurs de richesses ? Oui, il urge que la solidarité internationale des nouveaux prolétaires en cols bleu ou blanc, s’allie au patriotisme républicain pour résister à la barbare mondialisation capitaliste ainsi qu’à ses sanglants complices, le racisme, l’intégrisme et le communautarisme. Car s’il est vrai que l’exploitation de l’homme par l’homme a historiquement perdu toute force propulsive, si l’exterminisme est bien la phase suprême d’un système impérialiste qui mène l’humanité à la mort par délitement sociétal, déprédation écologique ou extermination nucléaire, alors la construction d’un communisme de seconde génération, dans lequel le « développement de chacun sera la clé du développement de tous » (Marx), devient objectivement une question de vie ou de mort pour tous les hommes qui veulent construire rationnellement leurs rapports avec l’autre homme… et avec la nature.
Pour une assimilation critique de l’héritage communiste
Cela n’exige nullement d’idéaliser la première expérience socialiste de l’histoire. L’expérience issue d’Octobre 1917 n’eût pas connu la défaite si, pour des raisons que l’outillage théorique marxiste permet largement d’éclairer, les travailleurs de ces pays s’étaient toujours, comme à Cuba, sentis les maîtres effectifs de leur pays. Cette autocritique exclusive de toute auto-flagellation, les révolutionnaires doivent la mener sans céder à la diabolisation de leur histoire par un système capitaliste dont les crimes ne mériteraient pas un « livre noir » mais… des dizaines de bibliothèques brunes ! Cela n’exclut pas moins d’avaler l’eau sale des déviations politiques passées sous prétexte de sauver l’enfant socialiste que de renier l’enfant socialiste sous couleur de vidanger l’eau du bain ; il faut plutôt partir de l’arriération initiale dans lesquelles une expérience historiquement inédite dut se construire en distrayant une part considérable de ses ressources pour faire face à la course aux armements, à la guerre idéologique et aux invasions exterminatrices inlassablement venues de l’Ouest. Il convient en un mot de saisir les conditions profondément contradictoires dans lesquelles s’est édifiée ce premier effort de l’humanité travailleuse pour bâtir durant des décennies une société débarrassée de la Bourse et du capital. Il importe aussi de refuser catégoriquement la déshonorante équation communisme=nazisme, qui criminalise la révolution sociale tout en banalisant le fascisme.
Les peuples de l’Est ont fait une expérience historique de masse : écoutons-les
Et tout d’abord, prenons conseil auprès des peuples de l’Est ; non pas auprès de ces anticommunistes professionnels qui osent parler au nom de leurs peuples respectifs après les avoir grugés et ruinés, mais auprès des ouvriers, des paysans, des retraités de Russie, de RDA, de Hongrie, de Roumanie, etc., qui ont vécu et évalué dans leur vécu quotidien la restauration capitaliste travestie en « démocratisation » : car, expérience faite, et sans avoir le moins du monde oublié les répressions arbitraires et les aspects bureaucratiques qui caractérisèrent à des degrés très divers l’époque précédente, les peuples font leurs comptes ; ils comparent les « mérites » de l’euro-capitalisme (paupérisation galopante des masses, enrichissement fabuleux des maffias) à ces acquis bien réels du socialisme qui avaient nom plein emploi, éducation de bon niveau, culture, sport, vacances et soins médicaux accessibles à tous, logement assuré à bas prix, faible criminalité, sécurité de l’existence, esprit de solidarité dans la vie quotidienne. C’est ce retour raisonné du socialisme dans les mémoires qu’attestent tous les sondages réalisés en RDA, en Hongrie ou en Russie, et mieux encore, ce sondage continental grandeur nature qui a récemment vu les peuples de l’Est boycotter encore plus massivement que les peuples de l’Ouest ces élections européennes à l’occasion desquelles le Parti Maastrichtien Unique somme périodiquement le bon peuple de « choisir librement » entre la version droite et la variante de « gauche » de la casse sociale et du déclin national...
Sortir de l’anticommunisme pour engager une rupture progressiste
Sortir de l’anticommunisme permettrait enfin aux progressistes de penser de manière conséquente la rupture révolutionnaire indispensable pour triompher de la sarko-« rupture » thatchéro-fascisante ; libérés du complexe contre-révolutionnaire qui plombe leur pensée, bride leur action et plombe leur réorganisation, les vrais progressistes pourraient enfin comprendre et clamer qu’il faut sortir la France du broyeur européen qui la tue et qui la dénature, qu’il faut extraire à 100% l’humanité d’un système capitaliste qui ne crée la richesse « qu’en épuisant la Terre et le travailleur » (Marx). Pour toute l’humanité travailleuse, l’enjeu est d’émerger à temps de cette « fin de l’histoire universelle » que la mondialisation contre-révolutionnaire peut à chaque instant transformer, si de nouvelles révolutions ne viennent pas la briser à temps, en histoire universelle de la fin.
« 1989 ! », clame la réaction célébrant la contre-révolution anticommuniste et anti-jacobine qu’elle croit éternelle : « 17 et 89 ! », répondront les héritiers de Gavroche et de Guy Moquet, bien résolus à triompher ensemble des Blancs et des Bruns de tous les pays, vainement coalisés pour emmurer les Lumières.
Georges Gastaud
Le COMITE DEPARTEMENTAL de la Fédération de Haute-Corse du PCFs'est réuni samedi dernier.
Lignes principales.
Il y a eu 7 débats en Corse auxquels 206 personnes ont participé. C’est à l’opposé du spectacle politicien que représentent nos « partenaires » de gauche, la droite « classique » et les nationalistes tout englués qu’ils sont dans des questions de personnes et de préséances et sans souci aucun du fonds politique. Il s’agit d’une « mélasse politicienne » (M.Stefani) qui tend à diluer les aspirations populaires et faire diversion (du latin : divertire, détourner de …..). « L’adresse aux Corses » que nous avons publiée et que l’on peut trouver in-extenso sur Bandera Rossa, tend à remettre les pendules à l’heure, à démontrer qu’il y a une autre façon de faire de la politique.
La gauche a besoin de clarification, faute de quoi, elle ne se distinguerait guère de la droite. La clarification, c’est aussi de mettre à plat les propositions et votes du groupe PRG à l’Assemblée de Corse.
Rappelons que la dette de la CTC s’élève à 350 millions et qu’il faudra bien prendre des décisions pour combler le trou dès avril prochain. Rappelons encore qu’il y avait en 1987, 250 personnes assujettis à l’ISF et qu’elles sont 1150 aujourd’hui, alors que près de 6000 personnes vivent avec moins de 800 E/mois, que la Corse est une région où la vie est très chère et que la précarité et le chômage battent des record, qu’il n’y a aucun tissu industriel et que tourisme de luxe, qui est promu comme la seule réalité économique par la droite, et bien d’autres au-delà, conduit à des dérives maffieuses et affairistes qui placent notre île au 1° rang des régions de France pour les homicides.
Cela dit, nous ne nous trompons pas d’adversaires.
Nous voulons seulement d’une clarification des positions de la gauche « non - communiste » comme disent eux-mêmes nos partenaires.
A la différence d’autres organisations, nous sommes pour un rassemblement de toute la gauche au 2° tour des élections territoriales, et si une liste unique est possible au 1° tour comme le veulent nos partenaires, pourquoi ne le serait-elle pas au 2° ? Car selon nous, l’enjeu régional doit être au-delà d’une vision étroitement partisane, alors que la mandature en train de se terminer a démontré notre différence, qui a fait de nous, la seule véritable opposition au sein de la CTC. (Notons simplement, ce qui donne une idée du souci social de la droite et de ses alliés subjectifs ou objectifs que 7,5 M. d’E. ont été reçus pour le logement social qui fait cruellement défait dans notre île, mais que la droite au pouvoir a cru bon de renvoyer 2,5 M. !!!).
Il suffit donc de s’informer des différentes interventions du groupe communiste pour s’en apercevoir. (par exemple pour obtenir la gratuité des manuels scolaires, les passe culture…). Une liste peut être établie.
Nos élus ont fait entrer la question sociale à la CTC, là ou d’autres la trouvaient saugrenue et leur intervention et celle des deux fédérations du PCF sur le PADDUC, avec l’élaboration d’un projet de développement durable, font revenir sur des politiques structurelles souvent votées à de très larges majorités.
Nous percevons ainsi une manœuvre politicienne de recomposition politique, avec, conjointement une tentative d’ouverture vers les nationalistes dits « modérés » (sic). Rappelons encore, car il faut bien s’appuyer sur l’expérience, que les nationalistes « modérés » ont voté tous les projets de la droite. Il s’agit donc d’un piège, visant à évacuer la question du contenu politique, car ce n’est pas d’une alternance que nous voulons. Nous voulons une alternative.
Et c’est justement sur un contenu politique que doit se rassembler la gauche. Une liste autonome du PCF, ouverte à des personnalités progressistes (rappelons que la moitié du groupe communiste à la CTC n’est pas membre du PCF) peut aider à la dynamique d’un rassemblement de toute la gauche. Notre détermination s’articule sur trois volontés :
Battre la droite insulaire,
Etre plus forts pour résister au pouvoir,
Ouvrir une perspective de changement.
Face au peuple, le MEDEF veut remonter le temps et revenir sur les acquis sociaux, certains issus de la Libération, quand les maîtres de forge, leurs amis du patronat et le gouvernement vichyste à leur service avaient été défaits par la Résistance. Ce sont justement les accents néo-pétainistes du pouvoir, et l’ampleur de son attaque, qui doivent alerter le peuple.
>> En route vers Gaza<<
(réalisé par Samir Abdallah)
A Khuza'a,près de la frontière, dans le sud de Gaza, nous avons rencontré des paysans palestiniens qui nous montrent les dégats sur leurs maisons et leurs terres.
Nous appelons tou-te-s les citoyen-ne-s épris de justice à se joindre aux missions qui iront leur rendre visite cet hiver à partir du 20 décembre 2009, pour les aider et participer à la grande marche internationale de la liberté pour Gaza vers Jerusalem/Al Quds le 1er janvier.
Il faut briser le siège israélien de Gaza et que les crimes de guerre commis par la puissance occupante soient punis.
Infos - inscriptions : www.urgence-gaza.com
Marseille : marchepourgaza@yahoo.fr
ALLER A GAZA
« Cultiver les fleurs de la désobéissance »
Marie Georges Buffet
La Conférence Régionale se tiendra le Samedi 7 novembre jour anniversaire de la Révolution d’Octobre, à 14H.30 dans les locaux de l’Université Pascal Paoli à Corte.
Charles Nègre, membre de la direction nationale du Parti, participera à cette réunion qui découle, d’une part de la mise en œuvre des la résolution adoptée par le Conseil National du 24 octobre dernier, de l’autre de la nécessité de réfléchir au déroulement des Etats-Généraux de l’Alternative qui auront lieu une semaine plus tard, le 14 novembre.
Nous sommes entrés activement dans la préparation des prochaines élections régionale et nous aurons à nous prononcer sur l’offre nationale du Parti dans laquelle notre démarche régionale s’inscrit parfaitement.
La consultation des communistes, prévue du 19 au 21 novembre, permettra qu’ils se prononcent sur la volonté de constituer pour le premier tour des listes du Front de gauche élargi et d’affirmer l’objectif de rassembler toute la gauche au second tour.
Cette façon de procéder est respectueuse de la diversité de la gauche insulaire et pourra impulser une dynamique semblable à celle des Européennes, afin que se dégagent des majorités susceptibles de mettre en œuvre des politiques qui soit véritablement ancrées à gauche, car ce n’est pas le cas aujourd’hui, les votes à l’Assemblée de Corse le démontrent.
Le Conférence Régionale devra également formuler une proposition pour la tête de liste en Corse et définir l’orientation politique de la campagne. Sur ce dernier point nous disposons du document « Padduc, pour un véritable développement durable. » qui regroupe des propositions faites par le groupe communiste républicain et citoyen de l’Assemblée de Corse et les deux fédérations du PCF.
u cursinu rossu
Pas de front commun entre le NPA et le PCF aux régionales
Jeudi 29 Octobre 2009
Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF, vient de déclarer que le débat sur un éventuel accord au premier tour des régionales avec le NPA était "tranché"
Il n'y aura pas d'union de la gauche radicale au 1er tour des Régionales. La secrétaire nationale du PCF Marie-George Buffet a déclaré jeudi à la Réunion que le débat sur la stratégie des régionales était "tranché", constatant que "l'objectif du NPA ne correspond pas" à celui de son parti.
Elle a signalé que son parti a "appelé à un Front de gauche le plus large possible" auquel certains "partis ont répondu", citant le Parti de gauche, la Gauche unitaire et République et Socialisme (mouvement issu du Mouvement Républicain et Citoyen de Jean-Pierre Chevènement).
"J'espère que d'autres suivront" a-t-elle ajouté, lors d'un point-presse au Conseil régional de la Réunion où elle a rencontré le président Paul Vergès (Parti Communiste Réunionnais).
Interrogé sur la position du NPA à qui le Front de gauche a proposé mercredi de constituer des listes communes au 1er tour, elle a déclaré ne "pas avoir eu des nouvelles de cette réunion".
"L'objectif du NPA ne correspond pas" à celui du PCF
Le parti d'Olivier Besancenot, qui refuse tout accord de gestion des exécutifs avec le PS et Europe-Ecologie contrairement au Front de gauche, doit donner sa réponse le 10 novembre, deux jours après son Conseil politique national (parlement). Le NPA a indiqué mercredi que la proposition du Front de gauche constituait une "avancée qui rouvre les discussions".
Mais, explique Marie-Georges Buffet, "les interviews que j'ai lues me laissent à penser que l'objectif des dirigeants du NPA qui est de construire la meilleure opposition à gauche ne correspond pas à notre objectif à nous, qui est de construire la meilleure majorité possible". "C'est quand même une ambition un peu différente" a-t-elle ajouté.
La visite de la délégation du PCF à la Réunion s'inscrit "dans le cadre des échanges entre les deux partis" a dit le secrétaire général du PCR Elie Hoarau. Au Sénat, à l'Assemblée nationale et au Parlement européen, les parlementaires du PCR siègent dans le même groupe que le PCF.
Site .N.Maury