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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 09:07
                                       
                                                                                                                    
                   Pondération tunisienne

dimanche 25 octobre 2009, par Al Faraby

"La voilà l’explication !"
"de quoi causes-tu ?"                                                       
"de l’écrasante victoire à venir de Ben"
"quel Ben ?"
"Zine El Abidine Ben Ali"                                                      
"parce que tu cherchais une explication !?"
"quand même... il en faut une... t’imagines, 22 ans de pouvoir sans interruption... c’est à inscrire au Guinness des records"
"et alors, c’est quoi ton explication"
"le nombre d’électeurs est de 5,3 millions"
"eeeuuuhhh... mais encore ?"
"le Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD), le parti de Ben, compte plus de deux millions d’adhérents..."
"ah ouaiiii... ce qui représente 37,7% des voix"
"au minimum... car ce chiffre est à pondérer avec au moins 2"
"ça veut dire quoi ?"
"chaque adhérent amène avec lui au Bureau de vote un autre électeur"
"génial !!! ... ce qui, tout de suite, fait grimper le score à 75,4% des voix... mais dis-moi"
"quoi ?"
"et si chaque adhérent amenait avec lui deux électeurs ?"
"il ne faut surtout pas"
"pourquoi ?"
"la pondération avec 3 ferait monter le score de Ben à 113,1%"
"t’as raison... le nombre d’adhérents ne peut pas dépasser celui des électeurs"
"... !?"

Al Faraby
Dimanche, 25 octobre 2009

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24 octobre 2009 6 24 /10 /octobre /2009 15:36

 

   NOTES DE LECTURES

                                    

                                                                  Un livre du philosophe communiste Georges Gastaud

                                                                                                                

Georges Gastaud Sagesse de la révolution

Un livre contre le cynisme et le nihilisme à l’époque de l’exterminisme capitaliste.

G Gastaud, professeur de philosophie et militant de « Renaissance communiste », publie un livre salutaire qui intéressera tous les libres- penseurs et,au-delà, tout militant ouvrier, quelle que soit sa sensibilité politique. . En effet, comme l’écrit Marion Grandiglio dans l’essai qui clôt l’ouvrage, l’idéologie dominante de notre époque consiste en une forme de cynisme et de nihilisme qui développe « le mépris de toute valeur au seul profit, par conséquent, d’un égoïsme brutal et potentiellement tyrannique. » Quel sens alors donner à toute action humaine, et en particulier celle qui se donne pour objectif de transformer le monde ? La crise économique actuelle, qui fait éclater au grand jour tous les traits mortifères et « exterministes » de l’impérialisme pourrissant, devient un terreau de plus en plus favorable au développement des religions qui prétendent fournir des réponses à toutes les victimes qui ressentent l’absurdité « d’un monde sans cœur » comme l’a écrit Marx.

Faut-il alors laisser le problème du sens de l’existence aux religions ; ou le matérialiste - et plus généralement le libre -penseur - doit- il prendre à bras le corps cette question ?

L’auteur, qui s’inscrit dans la tradition marxiste, tente, à partir d’une réflexion qui met en œuvre la dialectique matérialiste, de fonder sur des bases raisonnables un horizon d’espérance pour le renouveau de l’action humaine et de l’action militante en particulier.

Un des mérites de l’ouvrage est de retravailler conceptuellement les notions de sagesse, héritée de la philosophie antique comme celle d’Epicure ; du sens de la vie et de l’histoire, à partir d’une reprise de la dialectique de Hegel et de Marx et d’une réflexion sur l’histoire récente que d’aucuns ont interprétée comme la fin des illusions ( entendez « des idéaux révolutionnaires » ) et de l’Histoire elle-même ( comprenez « de la lutte des classes »). Comme l’écrit l’auteur, « la sagesse devient ou redevient désormais une vertu cardinale de la révolution parce qu’il serait proprement fou de ne pas changer la vie de fond en comble à une époque tragiquement désorientée où la mondialisation d’un capitalisme parasitaire et pourrissant voue l’humanité à la déshumanisation, à la dé-civilisation, voire à l’auto-destruction. »Ainsi, faire l’économie d’une eschatologie matérialiste, sous prétexte qu’il serait vain pour un matérialiste de s’interroger sur le sens d’un monde vide de toute transcendance divine, reviendrait alors adopter une forme de nihilisme et à abandonner le terrain aux religions. G.Gastaud relève alors les inconséquences d’une telle position pour un matérialiste : « Comment une activité humaine peut-elle mériter son nom si elle se pense comme dénuée de fins ? »C’est à partir d’une analyse sur le rapport dialectique entre sens et pratique sociale ( qui inclut l’activité révolutionnaire) que l’auteur peut écrire : « En réalité, le sens est indissociable de l’activité parce qu’il en est la fin en tant qu’acte commandant l’enchaînement des opérations et les articulant à de plus vastes ensembles opératoires(…) le sens ne dote pas l’activité du dehors comme un idéal abstrait (…) et c’est en agissant de façon sensée que l’agent devient sujet. » Tout agent se transformer lui-même en un sujet conscient , capable de donner du sens à ses actes en posant rationnellement ses propres fins, que sur la base de sa propre activité prenant appui sur le sens objectif des événements . L’auteur a raison de rappeler que Marx et Engels ont depuis longtemps réglé le sort de tout idéalisme du sens dans L’Idéologie allemande : (…) le communisme n’est pas un idéal sur lequel la réalité devra se régler : nous appelons communisme le mouvement réel qui abolit l’état existant, ce qui résulte des prémisses déjà données. » Tout libre penseur sera également attentif à l’argumentation qui met en évidence la contradiction inhérente à toute religion qui fonde le sens et l’être sur une transcendance. C’est, en effet, reconnaître que l’être (et notre existence) n’a pas de valeur propre, par conséquent, « l’idéalisme métaphysique est le jumeau inversé du nihilisme pur et dur. » ; les réponses des religions à « la quête de sens » ne sont donc que pures illusions.

Le problème de l’individualisme, abordé dans un court essai, prend toute son actualité alors qu’il est de bon ton d’opposer artificiellement valeurs individuelles et collectivisme. Ce n’est pas le moindre mérite de l’auteur de dénoncer le caractère idéologique d’une telle opposition, car c’est l’individu normalisé par la « pensée unique » de l’Union européenne qui est devenu la norme. Au moment où « le néo-libéralisme, privatisant les services publics, étatise la vie privée et enrégimente l’intimité », les valeurs individuelles officiellement reconnues, ne peuvent être que celles de la Bourse, c’est-à-dire celles de l’individu capitaliste égoïste. Au contraire, une sagesse matérialiste n’a pas à choisir entre l’individuel et le collectif, dans la mesure où « l’homme ne peut s’individualiser qu’au sein de la société. » Se pose alors la question des conditions sociales et politiques pour que le « développement de chacun soit la clé du développement de tous », comme l’ont écrit Marx et Engels.

D’autres sujets sont abordés dans l’ouvrage. : la dialectique du sens et du néant ( désir de procréer, euthanasie, suicide) ; le problème de la mort ; le rapport entre marxisme et sagesse antique…. que nous ne pouvons résumer ici. On peut émettre quelques réserves ( voire plus) quant au jugement porté par l’auteur sur des hommes d’Etat de l’histoire contemporaine ( Honecker, Andropov, Tchernenko, Castro…) mais là n’est pas l’essentiel : l’ouvrage de G.Gastaud d’une grande richesse conceptuelle, ne pourra qu’intéresser tout libre- penseur désirant enrichir sa réflexion sur le sens de la vie et de ses actes.

Pascal CLESSE.

 

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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 08:54

                MENACE SUR LE ECOLES PUBLIQUES  RURALES


  En adoptant la loi Carle, qui obligera les communes à financer les écoles privées hors de leur territoire, la majorité de droite a pris  le risque de vider l’école publique rurale.

C’est Emmanuelle Mignon, l’une des principales conseillères de Nicolas Sarkozy, qui avait dévoilé le pot aux roses dès 2004, en se déclarant favorable à « une privatisation totale de l’Education nationale ». 

La soumission du « marché »(sic) de l’éducation (estimé à plus de 1000 milliards de dollars)  fidèle à la loi de la « concurrence libre et non faussée » est programmée par l’Accord général sur le commerce des services (AGCS), intégré depuis 1994 aux négociations de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Ensuite parce que l’adoption de la « loi Carle » par le Sénat en décembre 2008, puis par l’Assemblée nationale le 28 septembre, est un premier pas dans cette direction.

                                                                   

L’affirmation ne manquera pas de susciter des cris d’orfraie sur les branches où nichent les promoteurs de cette loi. Pour la droite, mais pas seulement, faut-il le préciser,  il s’agit d’un « texte de compromis », permettant de résoudre le conflit né en 2004 d’un article ajouté à la loi de décentralisation par le sénateur (PS) Michel Charasse. Il obligeait les communes à financer la scolarité d’élèves résidant sur leur territoire, mais scolarisés dans des écoles privées d’autres communes, tout comme s’ils étaient accueillis dans des écoles publique.

Nombre de maires et de défenseurs de l’école publique ont justement jugé que les communes n’avaient pas à payer pour ce qui relève d’un choix personnel des familles - choix dont le coût global est estimé à 400 millions de francs par an. Résultat : fin 2008 - soit quatre ans plus tard, tout de même - le Sénat finissait par abroger l’article... et adoptait dans la foulée une loi rédigée par le sénateur (UMP) Jean-Claude Carle, destinée selon lui à apaiser le conflit en garantissant, selon son intitulé, « la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat d’association ». De fait, le texte limite à quatre cas le financement de la scolarité privée par la commune de résidence : le manque de capacité d’accueil dans cette dernière (ou dans le regroupement pédagogique) ; les obligations professionnelles des parents, si la restauration scolaire et la garde des enfants ne sont pas assurés dans la commune de résidence (sans que l’école choisie doive pour autant les assurer !) ; l’inscription d’un membre de la fratrie dans un établissement de la commune d’accueil ; ou enfin des raisons médicales. Si l’une de ces conditions est remplie - sans que les parents aient à en justifier a priori, ni que le maire puisse s’y opposer - alors la commune de résidence est obligée de participer aux frais de scolarité, exactement comme si l’élève concerné « avait été scolarisé dans une des écoles publiques de la commune d’accueil », précise le texte.

Naturellement,  le Secrétariat général à l’enseignement catholique salut la loi Carle  comme « un bon compromis ». C’est pour les ennemis de la laïcité, le premier pas vers  une forme de « chèque éducation » comme au Etats-Unis, modèle auquel on est prié de se référer Etats-Unis. Là-bas en effet, écoles publiques et privées sont directement en concurrence, et le choix des familles entraîne de facto le versement des subsides publics à l’école de leur choix. Ainsi de nombreux établissements publics se  ghettoïsent  ou disparaissent, tandis que le privé   engrange de confortables bénéfices. Le verrou de la carte scolaire étant  lui aussi en passe de sauter complètement, et là encore pas seulement à cause de la droite_on se souvient que S. Royal s’est prononcé pour sa disparition_ on peut imaginer que la menace « d’exode scolaire » est bien réelle.

 

Quand on ferme une classe alors qu’il manque seulement un ou deux élèves,  quand on refuse d’en ouvrir même quand le besoin se fait pressant, et alors que le gouvernement s’apprêt à supprimer encore 16 000 postes dans l’Education nationale, la menace est bien réelle de voir de nombreuses familles, par contrainte ou par choix, déserter les écoles de leurs communes pour scolariser leurs enfants dans les chefs-lieux. Ce qui constituerait une sorte de coup de grâce pour l’école de proximité, et surtout pour l’école rurale.

      On a dit que la droite n’était pas la seule à rêver de démanteler l’Education Nationale :

 Le groupe socialiste au Sénat a déjà tenté d’instaurer la soi-disant « parité de financement » entre écoles publiques et privées sous contrat d’association.

Le  principe de laïcité de l’enseignement  n’et donc pas une lubie de laïcards bornés,  puisque les écoles élémentaires privées sous contrat d’association sont principalement de confession catholique.

Sachant que les communes doivent déjà fournir des efforts considérables pour maintenir sur leur territoire des possibilités de scolarisation dans le public, on peut légitiment considérer  que cela revient à  piller de l’argent public pour le verser au privé.

 

NB : Jusqu’à maintenant, il n’était  pas interdit à un maire de financer la scolarisation de certains élèves dans le privé ; mais il fallait l’accord du conseil municipal. Aujourd’hui, cette loi le rend obligatoire 

 

 

                                                                                                                  U cursinu rossu

 

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 13:09
Ce petit Ministre qui fait ses mauvais coups après minuit !

Par : bureau de presse du PCF
Mis en ligne : 21 octobre
Trois Afghans sont en cours de reconduite par avion vers l’Afghanistan. L’avion, en provenance de Londres, a fait escale à Roissy, hier soir, pour embarquer les trois personnes.

Le retour de 3 Afghans dans leur pays aujourd’hui est terriblement scandaleux !

C’est petit pour un Ministre... de faire ses mauvais coups après minuit ! Alors que plus de 300 personnes, parmi lesquelles des élus et militants communistes, étaient rassemblées hier à l’aéroport de Lille contre le départ d’un charter de la honte, le Ministre de l’immigration à choisi d’expulser violemment 3 Afghans, comme on fait un sale coup, à l’abri de tous les regards.

Vous aviez pourtant assuré, qu’aucun avion ne partirait vers Kaboul hier, raccompagnant des Afghans dans leur pays. Mais alors, Mr le Ministre, êtes vous coupable d’un mensonge d’État ?

En renvoyant ces migrants dans leur pays en guerre, Eric Besson met leur vie en danger et les expose à la torture et à la mort. Pendant ce temps, ce petit Ministre remplit ses quotas et dort sur ses 2 oreilles. C’est humainement indigne !

Le PCF exige que toutes les reconduites à la frontière et les charters de la honte soient stoppées.

Il est urgent de rendre son sens au droit d’asile en Europe en permettant à ces migrants réfugiés de solliciter une protection dans le pays de leur choix, en les formant et en leur apportant la possibilité de vivre dignement et en sécurité dans ce pays.

En l’attente, la France peut et doit suspendre l’application du règlement de Dublin afin d’accueillir sur son sol les personnes qui continueront à fuir les conflits pour trouver refuge.

Olivier Dartigolles, Porte-parole du PCF

Paris, le 21 octobre 2009.

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 13:06
Non à la France des décrets et des préfets ! Oui à une démocratie locale puissante !

 

Le président de la République vient de s’exprimer sur la réforme territoriale. C’est une régression démocratique sans précédent qui est annoncée. C’est la France des décrets et des préfets que veut le président.

Le chef de l’État propose de réduire de moitié le nombre d’élus territoriaux. Il affirme vouloir en finir avec « l’empilement des structures » mais agit en fait pour éloigner la pratique du pouvoir des populations. Il dit permettre ainsi un fonctionnement « à moindre coût » : c’est une aberration. La part des élus départementaux et régionaux dans le budget des collectivités est de seulement 0,04% !

Le mode de scrutin arrêté par le président est quant à lui une régression sans précédent. Les 20% de proportionnelle ne servent qu’à cacher un mode de scrutin « uninominal à un tour » qui vise à permettre à une UMP de plus en plus minoritaire de garder le pouvoir.

Il annonce la « suppression de la clause de compétence générale ». Cette suppression signe l’arrêt de mort de politiques publiques locales de qualité. Nicolas Sarkozy lie par ailleurs sa réforme à la « suppression de la taxe professionnelle », témoin éclairant de son soutien aux intérêts privés, preuve de sa volonté de retirer tout moyen d’action aux collectivités.

Les communistes ne proposent pas le statu quo. Ils proposent une réforme dont la démocratie serait le cœur.

Ils proposent une réforme qui institue le partage des décisions entre citoyens et élus, qui valorise le rôle et le travail des élus, qui donne les moyens financiers aux Collectivités territoriales, pour pouvoir conduire leurs politiques, qui favorise le développement des services publics et un nouveau mode de développement, qui ouvre les collectivités sur des coopérations entre elles et avec le reste du monde, qui donne à l’État un rôle de régulation et de répartition pour faire reculer les inégalités. Nous mettons la démocratie au cœur de cette réforme : défendre et améliorer la démocratie représentative et instituer une démocratie participative c’est-à-dire la participation des citoyens aux décisions pendant la durée des mandats.

Le président dit vouloir « des acteurs et des projets, pas des institutions et des procédures » mais c’est tout le contraire qu’il met en place dans un projet centralisateur et autoritaire.

Parti communiste français

Paris, le 20 octobre 2009

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22 octobre 2009 4 22 /10 /octobre /2009 12:29

                      Le Parti communiste se met à la vidéo Web 2.0



Le PCF lance ce mercredi 21 octobre AlternaTV, une webTV collaborative. Les internautes sont invités à poster des films contribuant au débat politique.


L'UMP veut
sa webTV collaborative, le PCF a la sienne ce mercredi 22 octobre sur AlternaTV.fr.

Jusque là, les vidéos en ligne du Parti communiste se résumaient, comme pour d'autres partis politiques, à des chaînes sur Dailymotion et YouTube, diffusant des contenus officiels produits par le Parti ou des passages d'émissions de télévision. « Cela fait 700 vidéos depuis 2006, mais c'est une approche classique », reconnaît un porte-parole.

AlternaTV est au contraire une plate-forme technique distincte, propre au PCF et, surtout, ouverte aux internautes. Ceux-ci pourront en effet y créer des comptes personnels et poster leurs contenus. Des témoignages, des reportages, des coups de gueule aussi.

Interviews, reportages, fiction et parodie

« Cette plate-forme se veut une caisse de résonance des mouvements sociaux, continue-t-on au PCF. Mais nous ne souhaitons pas la limiter à un simple aspect protestataire. Nous souhaitons aussi que les internautes fassent des propositions, contribuent à bâtir un projet politique à mettre en face de la droite ». On l'aura compris, AlternaTV ne se voit pas comme un défouloir. Cela reste de la politique.

Plusieurs rubriques sont prévues, politique, économie, social, culture, environnement et tous les genre sont acceptables : interviews, reportage, créations artistiques, mais aussi fiction, humour et parodie.

Quinze militants, un peu partout en France, participent au lancement du projet. Les premières vidéos seront consacrées aux Ateliers de la gauche qui se tiennent en ce moment dans plusieurs villes de France.

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 09:32

                                                                 


Le 16 octobre, nous avons participé- pour le PCF- à une rencontre à laquelle
participaient  : FASE ,FSQP, MPEP,NPA, PG ,PCOF,République et Socialisme, Les
Alternatifs.

Alors que nous n’avions pas décidé de la rédaction d’un communiqué commun,  circule actuellement un compte rendu de réunion que le PCF n’a pas validé et  dont nous considérons qu’il ne rend pas bien compte de réalité du débat.

Cette rencontre avait pour objet d’approfondir  la possibilité  - ou non -
d’accords en vue des échéances électorales futures. Pour la préparer nous  avions fait parvenir à toutes les organisations un texte dans lequel notre  opinion était développée (voir texte joint) en  réaffirmant  le statut de cette  réunion pour nous : une confrontation permettant de verser des éléments au  débat de notre  Conseil national pour construire son offre nationale .

Nous avons constaté lors de cette rencontre la persistance de désaccords de  fond entre les forces en présence, notamment avec le NPA .Ils  portent sur  l’enjeu même des élections régionales, l’objectif et  la dynamique politique à  construire pour l’atteindre.

Ils portent aussi sur le statut même de ces désaccords. Alors que le  PG  insistait sur la possibilité de ne pas être « d’accord sur tout » pour
constituer des listes ensemble, nous réaffirmions quand à nous le besoin au  contraire d’une clarté politique indispensable sur les objectifs globaux.

Nous les avons ainsi décliné.

Tout d’abord notre  volonté d’aboutir à des accords clairement partagés sur  les objectifs politiques que nous nous fixons en commun, et que nous voulons  porter en commun dans la campagne électorale : battre la droite ; promouvoir  des politiques solidement ancrées à gauche en rupture avec les logiques  libérales dominantes ; créer les conditions de majorité de gestion à gauche  dans les Régions – sans aucune compromission avec le MODEM    - permettant  de faire avancer notre projet commun, de résister aux politiques mises en  place par Nicolas Sarkozy et d’œuvrer à la satisfactions des besoins de nos  concitoyens.

Nous avons ainsi fait état de l’importance que nous accordions à la liaison  entre le premier et le deuxième tour pour parvenir à cet objectif et mobiliser  une dynamique populaire permettant de l’atteindre.

Le NPA a exprimé une approche profondément différente en affirmant qu’ « aucun  accord de gestion n’était possible avec le PS »  ou que qu’il était «   possible de faire des choses sans être dans les majorités de gestion ».
Parlant tantôt de «  fusion technique », tantôt de rapport de forces possibles  avec des scores à 10%, le NPA réaffirmait sa volonté de s’en tenir à un accord pour le premier tour sans prise de position claire sur le second.

Des représentants de Socialisme et République ou du MPEP ont quand à eux  partagé notre opinion sur la nécessité d’énoncer un objectif politique pour le second tour dès avant l’élection.

Quand au PG, il a souhaité banaliser ce désaccord en  proposant d’en  débattre entre les deux tours.

Appelant les participants à un minimum de réalisme nous avons pour notre part rappelé l’impossibilité de régler les débats de fond entre les deux tours (les fusions devant s’opérer en moins de 24H) non « réglés au préalable ».
Ainsi loin de se situer sur la seule participation aux exécutifs, le différent
porte sur le projet politique lui-même .Ce qui nous a amené à demander de la clarté sur ce dernier avant de pouvoir aller plus loin en faisant  part du  dégât produit par le passé dans l’électorat de listes où plusieurs opinions se faisaient entendre sur des sujets de fond.

Nous avons donc invité à la poursuite de la discussion de fond sur l’objectif  même des élections en proposant aux participants que la prochaine rencontre se  fasse après notre conseil national et que nous y versions notre offre nationale comme élément à débattre.

Paris, le 20 octobre 2009

Frank Mouly

Parti Communiste Français
Réseau national d'information et communication électronique

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 09:12

Madame, Monsieur,

 

D'insistantes rumeurs indiquent que la ministre de l'Université voudrait "sortir" l'enseignement supérieur, déjà largement hors-la-loi à ce jour, du champ d'application de la loi Toubon de 1994; en outre, Sarkozy a annoncé que désormais un maximum de cours du second degré, en violation flagrante de la constitution (mais qui proteste parmi les dirigeants politiques et syndicaux?) seraient à l'avenir dispensés en anglais.

 

On ne sache pas que des cours de physique ou de mathématiques soient dispensés en français, espagnol ou allemand, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis: où est l'égalité entre les peuples? A ce rythme combien de temps faudra-t-il pour que notre langue maternelle, celle de Molière et d'Hugo, excusez du peu, soit reléguée au rang de patois pour "indigènes" sur notre propre sol ?


Merci de bouger pour notre langue assassinée par nos prétendues "élites" néolibérales, euro- et américano-formatées.


Georges Gastaud

 

 

DE PREFERENCE :  Pour signer cette pétition (et la faire signer !), merci de renvoyer le document en pièce jointe à l’adresse suivante :

 


COURRIEL, 10 rue Grignard 62300 Lens, France.

 

Ou bien écrivez à cette adresse bureau.COURRIEL@gmail.com

 

En précisant :

 

 nom

prénom      

adresse électronique et/ou postale        

profession                

 Et, bien entendu, merci de diffuser largement ce message.

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21 octobre 2009 3 21 /10 /octobre /2009 09:03

                                                  
     Les déclarations surprenantes faites par Jean Luc Mélenchon hier soir sur France 3 nous amènent à faire les précisions suivantes.
Jean Luc Mélenchon salue un accord pratiquement scellé entre le NPA, le PCF et Le Parti de gauche.
La vérité oblige à dire qu'un désaccord sérieux persiste sur la volonté de construire des majorités de gauche excluant, certes, toute compromission avec le Modem, mais prenant toutes leurs responsabilités jusque dans les exécutifs, dans l'application des mesures qu'elles auront portées devant les électrices et les électeurs.
 Reporter cette question au soir du premier tour n'est ni possible, ni sérieux, ni efficace. Toute ambiguïté sur cette question ne permettrait pas de redonner confiance et espoir de changement à nos concitoyens.
  Le PCF entend poursuivre ses efforts pour le rassemblement à gauche le plus large, sur la base à la fois de contenus rompant avec les logiques libérales dominantes et d'objectifs politiques clairement partagés.
  Quant à la deuxième déclaration de candidature du premier responsable du Parti de Gauche en une semaine, cette fois en Ile de France, elle apparaît peu acceptable du point de vue du respect mutuel due aux partenaires et à leur militants. La démocratie et la concertation sont préférables à l'auto proclamation, elles sont aussi nécessaires à la confiance mutuelle et à celle de nos électrices et de nos électeurs.

                          Parti Communiste Français, Lundi 19 octobre 2009 
                  
                                    

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19 octobre 2009 1 19 /10 /octobre /2009 09:01
Comme l'ont fait les Corses pour leur région,   les camarades de la section d'Istres-Fos se sont  prononcés pour une liste autonome du Parti Communiste Français pour la région PACA 

La section d'Istres-Fos se prononce pour une liste autonome du PCF dans la régon PACA
 
 ci-dessous l'article de N.Maury
 
La section d'Istres-Fos du PCF donnera plus de détails sur sa stratégie et ses choix pour les régionales dans un communiqué a venir.

Trois choix étaient au vote pour définir la stratégie du Parti Communiste:
-Alliance avec le Parti Socialiste dès le premier tour
-Liste de type Front de Gauche élargie a d'autres d'organisations (PG, NPA, ...)
-Liste autonome du Parti Communiste pour la région PACA

A une grande majorité (moins une voix pour une liste Front de Gauche) les camarades ont choisi la stratégie pour une liste autonome du PS.

Autre point fort, la section a choisi de proposer un candidat, dans un cadre précis et selon des critères précis afin de mettre en avant notre bassin (emploi et peuplement) et renforcer le rôle du Parti Communiste sur Istres, Fos et Saint Mitre.
 
                                                 site: N.Maury
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