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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 07:14


                                                 RAPPEL:

PROGRAMME DE LA 50 ème  FETE DE TERRE CORSE

                                    


                                                                      
Samedi 10 Octobre Cinéma de Furiani
 
:            

 

  14H. Projection du film « L’ARMEE DU CRIME » de Robert GUEDIGUIAN, consacré aux Résistants de l’Affiche Rouge, suivi d’un débat sur le thème : « Résistance, internationalisme, communisme » avec Ange ROVERE historien,, Léo MICHELLI,résistant, dirigeant du PCF clandestin.

                                                   

Dimanche 11 Octobre, Théâtre Municipal de Bastia: 
                                                                                                                            

 10H, salle des Congrès, débat sur le thème : « Enjeux de 2010, rassemblement et alternative pour battre la droite ». Dominique BUCCHNI, Maria GUIDICELLI, Michel STEFANI et Josette RISTERUCCI, élu(e) s régionaux l’animeront aux côtés des deux premiers adjoints d’Ajaccio et de Bastia, Paul-Antoine LUCIANI et Ange ROVERE et enfin de Jacques CHABALIER, dirigeant et membre de la coordination nationale du PCF , aini que Marie-Chistine VERGIAT, Députée d Front de Gauche au parlement  européen.

 

 12 H 30 : Péristyle : apéritif et banquet républicain.

 

14H 30 : Salle des Congrès, débat sur le thème : 

« La réforme institutionnelle et son impact local, national et européen. » avec Frais RIOLACCI, adjoint au maire de Bastia, Maxime NORDEE, secrétaire départemental du PCF Corse du Sud et Jacques CHABALIER et Marie-Chistine VERGIAT, Députée d Front de Gauche au parlement  européen.

                                                       
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 12:57

Site :le Post

Gremetz à l'Assemblée nationale

 

Maxime Gremetz a fait un happening [sic]à l’Assemblée nationale pour soutenir les salariés de Radio France Internationale (RFI) qui s’opposent depuis le 12 mai contre un vaste plan social (206 emplois supprimés sur un millier) Le 23 septembre, le député communiste a déployé, pendant quelques instants, un tee-shirt rouge sur lequel était inscrit "RFI, l’Etat licencie", avant d’être rabroué par le président de l’Assemblée.

Pour les syndicats, l’objectif était de faire parler encore une fois de leur mouvement, sachant que Christine Ockrent, directrice générale de la holding de l'audiovisuel extérieur de la France (RFI, TV5 Monde, France 24) et le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, semblent avoir gardé quelques amis dans les médias de France et de Navarre.

Pour le député, il s’agissait d’honorer une promesse faite à des journalistes de la station qui lui avait remis ce tee-shirt peu avant d’entrer dans l’hémicycle. Selon le nouveau règlement de l’Assemblée nationale, ce geste risque de lui coûter 20% des ses indemnités parlementaires, comme il l’explique goguenard sur cette vidéo:

                                                              
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 09:49

Nous nous élévons contre l'accord du 18 décembre 2008 passé entre les représentants du Saint-Siège et le Gouvernement de la France, en la personne de M.Kouchner.
  En accordant ainsi à l’église catholique, et à elle seule, le pouvoir de délivrer des grades et des diplômes universitaires sur le territoire français, l'accord confère à une autorité religieuse des prérogatives de puissance publique contraires au principe de laïcité.
   L'accord contrevient directement à l'article 1er de la Constitution qui dispose que « la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ».
   Il enfreint également le préambule de la Constitution de 1946 ainsi que la Loi de 1905 de séparation des églises et de l'Etat, dont l'article 2 dispose que « la République ne reconnaît, ne salarié, ni ne subventionne aucun culte ».

  Enfin, la publication de cet accord par décret est contraire à l'article 53 de la Constitution qui prévoit que tout traité international qui modifie la loi française ne puisse être approuvé que par voie parlementaire. Il serait aussi logique, à tout le moins, qu'un tel bouleversement de nos institutions fasse l'objet d'un débat de la représentation nationale.

 
                                   L'ECOLE DE LA REPUBLIQUE EST EN DANGER

        
Muriel Fitoussi et Effy Khaldi l’ont excellement démontré dans leur livre.

 

 http://www.main-basse-sur-ecole-publique.com/

Eddy Khaldi et Muriel Fitoussi,
Main basse sur l’école,
Paris, Démopolis, 2008

 

Mais ce n’est pas tout :
Depuis, nous avons  la loi Carle, tendant à garantir la parité entre les écoles publiques et privées sous contrat d’association lorsqu’elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence » [
http://www.senat.fr/dossierleg/ppl08-020.html]

C’est un véritable chèque éducation pour le privé  et vous pouvez intervenir auprès de votre député pour qu’il  dépose un recours constitutionnel si cette loi est adoptée [1], et si naturellement, le respect de la Constitution lui dit quelque chose.
  Si cette loi Carle- déjà votée par le Sénat- est adoptée par l’Assemblée nationale, un recours constitutionnel s’impose. Si cette disposition est déclarée anticonstitutionnelle, l’article 89 de la loi de 2004 qui généralisait ce privilège, dans tous les cas, à tous les élèves du privé hors commune serait encore plus anticonstitutionnel. On voit donc mal le Conseil Constitutionnel ne pas maintenir son abrogation).

 

Forme de chèque éducation, cette nouvelle concession faite au privé, institue une obligation de financement sans accord préalable de la commune de résidence. Pour le service public, un accord préalable de la commune de résidence doit répondre à des critères dérogatoires définis. Pour le privé, on oblige, sans autorisation préalable, les mêmes communes de résidence à prendre en charge les exigences des parents qui refusent le service public et scolarisent leurs enfants dans le privé hors commune.
Les tenants du privé récusent l’autorisation préalable de leur commune au nom de leur « liberté d’enseignement »(sic!). Le financement des établissements privés résultait jusqu’ici d’un contrat passé entre une école, sa commune d’implantation et l’Etat. Ainsi, pour la première fois, la commune de résidence financera au titre de la « liberté d’enseignement » la scolarité des usagers fréquentant une école privée hors de son territoire. Une situation que pourraient nous envier bien des pays ouvertement catholiques, à l’image de l’Italie, du Portugal ou de la Pologne, où étrangement, l’enseignement catholique n’est pas financé et représente moins de 4%. Tandis qu’en France il est surreprésenté à 17% de la population scolaire…

Le principe de « liberté d’enseignement » invoqué par certains n’impliquait, jusqu’alors, en aucune façon, un quelconque financement public. Être enseigné dans une école hors contrat ou enseigné à domicile, voilà qui définit en réalité une même « liberté d’enseignement », qui exclut et interdit, par définition, toute forme de financement public. Cette proposition de loi risque d’ouvrir de nouvelles portes. La « liberté d’aller et venir » est tout aussi fondamentale, pour autant ceux qui refusent le transport en commun ne revendiquent pas le financement par la puissance publique de leurs courses en taxi.

De même, le concept de « parité » entre école publique ou privée inscrit pour la première fois dans la loi n’a aucun fondement juridique.(L’école publique a, elle seule, l’obligation de répondre aux critères afférents au service public : « laïcité, égalité- devant l’accueil en particulier-, continuité et gratuité )

Pourquoi défend-on alors pour le privé, dans l’Education, une soi-disant « PARITE » qui n’a aucun fondement juridique et qui participe de fait au démantèlement du service public ?

 

Pour le service public, ce financement conditionné par un accord préalable de la commune de résidence résulte de l’obligation constitutionnelle d’organiser le service public en tous lieux du territoire national.

La proposition de loi Carle pose, explicitement, un principe d’obligation de financement contraire aux textes fondateurs de l’École de Jules Ferry [ Loi Goblet du 30 octobre 1886], en créant une distorsion de traitement qui favorise les écoles privées, en aggravant et outrepassant y compris la loi Debré du 31 décembre 1959, qui régit les rapports entre l’État et les établissements privés. Loi Debré qui déjà, consacrait une logique discriminatoire et dispendieuse, en mettant à la charge de la commune les dépenses de fonctionnement des écoles privées sous contrat avec l’État implantées sur son territoire, et elles seules.

La loi Carle, quant à elle, à l’instar de l’article 89 de la loi de 2004 qui initiait cette dérive, se surajoute et aggrave ainsi la loi Debré en créant de nouvelles obligations : ici l’usager se voit littéralement attribuer un droit de tirage sur le budget municipal, sans accord préalable de sa commune de résidence, et impose à cette dernière le paiement de sa scolarité dans une école privée d’une autre commune.

Jusqu’à ce jour, le dispositif législatif instituait un rapport institutionnel fort entre l’École et la Commune. Les communes n’ont ainsi de compétences et de charges afférentes, que pour l’École publique. Pour les écoles privées, la commune n’a aucune compétence, uniquement des charges résultantes du contrat d’association passé avec l’État.

   Aujourd’hui, on introduit, en rupture totale avec les usages républicains jusqu’ici consacrés, une relation marchande usager-Commune avec l’adoption de ce qu’il faut bien considérer comme un « chèque éducation », utilisable hors commune.

La Loi Carle fait primer les choix communautaristes et particularistes sur l’intérêt général en encourageant par ce régime de faveur la scolarisation dans des écoles privées. La ghettoïsation sociale va s’aggraver. Les dépenses des communes vont augmenter et générer des imprévisibilités relativement aux coûts liés à l’éducation. La banlieue paiera pour la ville, Nanterre paiera pour Neuilly. Mais aussi, les communes rurales seront également pénalisées avec un risque fort d’exode scolaire. Des classes et écoles publiques entières disparaîtront…

Ceux qui revendiquent la suppression du service public laïque d’éducation voient ainsi tomber du Ciel parlementaire, un chèque éducation qui individualise le rapport à l’école, en instituant des logiques communautariste, marchande et commerciale. Ce faisant, la loi Carle sacrifie sur cet autel si éloigné des valeurs républicaines, la justice sociale, la laïcité et le vivre ensemble de jeunes citoyens en devenir.


                                                                u cursinu rossu
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6 octobre 2009 2 06 /10 /octobre /2009 07:30


                                    
                                                        

Grèce : malgré le jeu de l’alternance, le parti des luttes, le KKE, consolide ses positions



Le premier ministre conservateur sortant, M. Karamanlis ne s’y est pas trompé en convoquant des élections anticipées.

Son gouvernement ne bénéficiait plus d’une légitimité populaire suffisante pour continuer la politique de casse sociale et économique, même prétextée par la crise. Le scrutin ne la lui a pas rendue.

 

Son parti, « Nouvelle Démocratie », a chuté de 42 à 34%, par rapport aux élections de 2007, et perd la majorité au Parlement.

Il passe donc la main à son rival et partenaire, le Parti socialiste, PASOK de M. Papandreou qui progresse de 38 à 44% des voix et disposera d’une majorité et d’une légitimité nouvelle pour continuer, avec plus ou moins de nuances, la politique conforme aux orientations de l’UE et du Traité de Lisbonne.

 

En Grèce, le système de l’alternance présente quelques traits caricaturaux dont la succession à la tête des deux principaux partis, sur trois générations maintenant, des chefs de deux dynasties familiales, signe de la permanence d’un clientélisme politique à tous les niveaux de la société.

 

La montée de la protestation sociale, les nombreuses luttes ouvrières, la révolte étudiante, la colère devant les incendies qui ont ravagé le pays et leurs causes, ont marqué la situation politique des deux dernières années.

L’alternance à « gauche » ne peut pas être son débouché politique. Mais, au sein même du mouvement social, elles peuvent compter sur le Parti communiste grec, KKE, pour porter une perspective politique et la construire.

 

 Le KKE est parvenu à maintenir ses positions aux législatives, reculant très légèrement de 8,15% à 7,53% des voix et de 22 à 21 députés. Le vent, entretenu par les media, de l’alternance, du « vote utile » n’a pas emporté le KKE. Il n’a absolument pas effacé les importants progrès précédents (5,9% en 2004).

 

Au contraire, sur la durée, sa ligne de rigueur politique, de défense sans compromis électoraliste du monde du travail et de la jeunesse, ses positions constantes contre l’UE du capital et l’impérialisme, son travail toujours renouvelé pour l’intervention des masses dans la vie politique (loin des discours sur la fumeuse « démocratie participative ! »), permet au KKE de consolider ses positions, y compris électorales, localement comme nationalement.

 

Les tenants du pouvoir en Grèce n’avaient pas besoin de leurs forces d’appoint potentiel qu’ils n’ont pas poussées politiquement et médiatiquement dans la campagne.

Les Verts, montés en épingle ces dernières années, restent en dessous du seuil des 3% qui permettent l’entrée au Parlement : 2,6% contre 1,1% en 2004.

La coalition de « gauche » (Syryza), sorte de « Front de gauche », rassemblant des « communistes repentis » (Synapsismos), des mouvementistes, des trotskystes, des alternatifs… soutenu par le Parti de la gauche européenne, malgré ses nombreux élus locaux obtenus grâce au PASOK, recule de 5,1% à 4,5%, toujours plus loin des 15% que leur promettaient les sondages fin 2008 lorsqu’il fallait canaliser le mouvement des jeunes.

Plus inquiétant, l’extrême-droite orthodoxe gagne deux points à 5,6% contre 3,8% en 2004.

 

Communistes français, nous adressons à nos camarades grecs du KKE nos vives félicitations pour le résultat obtenu, nous savons, au prix d’efforts incessants.

L’exemple du KKE constitue un immense encouragement pour les communistes.

Il montre qu’un parti communiste historique, peut redévelopper, dans son pays, son organisation sur une ligne révolutionnaire conséquente, comme le parti de classe et de masse, au service des travailleurs dans la lutte des classes.

Par Vive le Parti Communiste Français

      Voir l'article plus complet  publié sur: 
 
http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/article-37000340.html
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3 octobre 2009 6 03 /10 /octobre /2009 08:07


Appel commun de partis communistes et ouvriers de pays d’Europe sur le nouveau référendum irlandais - Solidarité avec le NON irlandais



Le refus du Traité de Lisbonne par le peuple irlandais lors du référendum qui s'est tenu l'année

Le refus du Traité de Lisbonne par le peuple irlandais lors du référendum qui s'est tenu l'année Le refus du Traité de Lisbonne par le peuple irlandais lors du référendum qui s'est tenu l'annéedernière, tout comme les refus précédents des Traités Européens et de la Constitution Européenne par d'autres peuples dans plusieurs Etats-membres de l'UE, a créé de grandes difficultés aux gouvernements et à une série de forces politiques qui sont au service des monopoles ainsi qu'à l'UE, cette union inter-étatique impérialiste dont le moteur reste la défense des intérêts du grand capital.


Pour cette raison, en refusant d'accepter le résultat du verdict populaire, Bruxelles, avec le soutien des partis politiques bourgeois en Irlande, oblige le peuple irlandais à revoter, espérant qu'il puisse être effrayé et intimidé au point de changer de décision.


Le Traité de Lisbonne, comme ceux de Maastricht et de Nice avant lui, consolide et renforce la stratégie impérialiste de l'UE favorable aux intérêts du capital monopoliste.


Ce traité en particulier:

 Les forces populaires et ouvrières sont désormais plus conscientes du fait que l'UE n'a rien à voir avec les intérêts des peuples. C'est une union du chômage et du sous-emploi, de la casse des droits des travailleurs et de la sécurité sociale, du gel des salaires et des retraites, de la marchandisation de la santé, de la protection sociale, de l'éducation et de la culture. Les peuples d'Europe ont accumulé de l'expérience puisque l'UE et ses traités ne se sont pas révélés dans la pratique être une protection contre la crise économique, mais au contraire, qu’ils ont consolidé les profits du capital qui sont à l'origine de la crise.


Les partis communistes et ouvriers expriment leur solidarité avec le peuple irlandais et nous l’encourageons, une fois de plus, à s'opposer de manière résolue à l'orientation anti-démocratique et anti-ouvrière inhérente à l'UE, à rejeter le militarisme de l'UE et la menace faite à la paix et aux droits populaires qu'elle représente.


Nous les encourageons à résister aux ultimatums de l'UE; à ne pas croire les promesses de modifications, d'améliorations et autres “protocoles sur le respect des droits annexés au traité” qui ne changent pas la nature réactionnaire du traité.


Nous appelons les travailleurs des états membres de l'UE:

 

 


L'Europe des multinationales s'est rangée derrière les forces du “Oui”. Nous, partis communistes et ouvriers, en appelons aux travailleurs pour qu'ils se mobilisent et prennent position en solidarité avec la classe ouvrière irlandaise et les autres forces populaires du pays.


Nous appelons le peuple irlandais à garder son sang-froid, à voter « NON » à nouveau et à porter le coup décisif qui marquerait l’abandon de ce traité réactionnaire.

Un tel résultat serait de nature à faire obstacle à l'attaque menée par les impérialistes européens et donnerait un nouvel élan aux luttes de la classe ouvrière et des couches populaires pauvres dans toute l'Europe.

 

 

 

Les partis signataires:

Parti Communiste du Bélarus 

Parti du Travail de Belgique

Parti Communiste des Travailleurs de Bosnie-Herzégovine

Parti Communiste de Grande-Bretagne

Nouveau Parti Communiste de Grande-Bretagne

Parti Socialiste des Travailleurs de Croatie

Parti Communiste au Danemark

Parti Communiste du Danemark

Parti Communiste d'Estonie

Parti Communiste de Finlande

Parti Communiste de Grèce

Parti Communiste Ouvrier Hongrois

Parti Communiste d'Irlande

Parti des Travailleurs d'Irlande

Parti Socialiste de Lettonie

Parti Communiste de Luxembourg

Nouveau Parti Communiste des Pays-Bas

Parti Communiste de Norvège

Parti Communiste de Pologne

Parti Communiste Portugais

Parti Communiste de la Fédération Russe

Parti Communiste des Travailleurs Russes – Parti Révolutionnaire des communistes

Parti Communiste de Slovaquie

Parti Communiste des Peuples d'Espagne

Parti Communiste de Suède

Parti Communiste de Turquie

 

Site du Parti Communiste d'Irlande: http://www.communistpartyofireland.ie/

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 15:31
SOUTIEN AU JOURNALISTE ENRICO PORSIA ET A SA FAMILLE

MOTION AVEC DEMANDE D’EXAMEN PRIORITAIRE

M. Michel STEFANI AU NOM DU GROUPE « COMMUNISTE, REPUBLICAIN ET CITOYEN ».

CONSIDERANT que le 26 août dernier le véhicule du journaliste Enrico PORSIA a été détruit par un engin explosif,

CONSIDERANT qu'un tel acte est inacceptable et que l'intimidation ne peut être considérée comme élément du débat démocratique,

CONSIDERANT que l'explosion a eu lieu à quelques mètres de l'habitation où se trouvaient sa famille et ses enfants endormis.

L’ASSEMBLEE DE CORSE

CONDAMNE cet attentat.

REAFFIRME son attachement à la liberté et au pluralisme de la presse.

EXPRIME sa solidarité à Mr PORSIA et à sa famille.

vote pour la motion:
communiste pour,
ump contre,
nationalistes,radicaux abstention .



 
QUESTION ORALE POSEE PAR M. Dominique BUCCHIN
I

Privatiser-la-Poste.jpg

Changement de statut de la Poste

Monsieur le Président, ma question n'a directement aucun lien avec le champ de compétences ne la CTC. Cependant, compte tenu du sujet dont elle traite et du rapport qui existe entre notre collectivité et la Poste précisément parce que dans une région comme la notre le service public postal est bien souvent le dernier lien social pour de nombreuses personnes souvent âgées et isolées.

Or je le dis sans esprit polémique, le changement de statut qui fait l'objet d'un texte de loi gouvernemental, modifiera considérablement les choses en termes de service car une Société Anonyme n'aura jamais les mêmes objectifs qu'une entreprise de service public.

Le 20 septembre les salariés de La Poste se sont mobilisés massivement pour montrer leur attachement au statut public de l'entreprise nationale. La forte mobilisation citoyenne, à laquelle de nombreux élus, dont nous sommes, tend à démontrer que cette transformation n'est pas acceptée.

Un service public moderne, puisque c'est de cela qu'il s'agit, implique une distribution du courrier le lendemain de son envoi, avec des bureaux de plein exercice à proximité, dans les zones rurales comme les quartiers populaires, et enfin des tarifs accessibles et identiques sur tout le territoire.

Sans les agents, sans les postiers en nombre suffisant, sans un statut privilégiant le service à la population et non la rentabilité financière et les dividendes des actionnaires, il en sera fini de la Poste. Déjà, la séparation des télécommunications, l'éclatement en 25 filiales, la transformation en banque postale, la fermeture de milliers de bureaux, la précarisation de l'emploi avec l'intérim, et les CDD lui ont porté de graves coups.

Il faut stopper cette politique et, pour moderniser véritablement la Poste, d'une part étendre les pouvoirs d’intervention et de décision des salariés, des usagers et des élus et d'autre part rompre avec les logiques de rentabilité financière contraire à l’efficacité sociale. La Poste doit disposer des moyens nécessaires à la satisfaction des besoins des usagers et à une gestion nouvelle autour de quatre objectifs : l'efficacité sociale, la coopération, la démocratie et la participation à un pôle public financier mobilisant l’épargne populaire au service de l’emploi, de la formation.

Monsieur le Président ce choix c'est celui d’un service public pour les usagers et non pour la mise concurrence. J'ai bien entendu les Ministres nous expliquaient les uns après les autres que l'apport en capital n'était pas la privatisation mais comme les salariés et les usagers nous en doutons.

Nous en doutons tout simplement parce que le gouvernement lui-même nous explique que la transformation en SA est imposée par l'ouverture européenne à la concurrence dès 2011 alors que la directive européenne sur la libéralisation du marché du courrier, inacceptable pour ce qui nous concerne, n’impose aucunement ce changement de statut.

La Poste a certes besoin de financement mais force est de constater que l’Etat en honorant sa dette lui apporterait le soutient positif dont elle a besoin sans en passer par le changement de statut qui a conduit, les expériences du même type le montrent notamment à GDF, à la privatisation.

Au regard de ces éléments et de la place que la Poste occupe dans notre région en tant que service public, ne croyez vous pas que notre collectivité devrait demander au gouvernement de suspendre son projet afin de donner la parole au peuple ?

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 14:45

                                                    


Les 10 et 11 octobre se déroulera la 50 ème Fête de Terre Corse. C’est un événement au regard du demi siècle écoulé et de l’histoire qui l’a marqué, notamment la Résistance.

 C’est pour cette raison que la 50 ème édition de la Fête de Terre Corse accordera une place significative à ce moment historique avec la projection du film de Robert Guédiguian consacré à  l’Affiche Rouge, « L’armée du crime », qui sera suivi d’un débat, le samedi 10 octobre au cinéma de Furiani.

 

 Pour ceux qui considèrent que les retours sur l’histoire sont réservés aux passéistes incapables d’appréhender la modernité contemporaine, l’actualité du message de la Résistance sera souligné d’autant qu’en ce moment la politique gouvernementale remet en cause systématiquement les acquis sociaux et démocratiques du programme du Conseil National de la Résistance.

 

Deux autres débats sont prévus le dimanche 11 octobre, salle des Congrès du théâtre municipal de Bastia, l’un consacré aux échéances de 2010, l’autre aux enjeux de la réforme institutionnelle et à son impact local, national et européen.

Le premier s’inscrit dans la préparation des Etats-Généraux de l’Alternative auxquels les communistes consacrent leurs efforts. AU moment où beaucoup s’interrogent sur la capacité de la gauche à offrir une alternative, cet échange ouvert aux progressistes, aux syndicalistes, aux formations de gauche, comme aux citoyens intéressés, sera un temps fort de ce rendez-vous politique annuel.

 

 Le projet de réforme des collectivités locales quo constitue l’enveloppe institutionnelle de la politique antisociale du gouvernement Fillon/Sarkozy et de la majorité UMP sera décortiqué au cours du second débat.

 

Ainsi la 50 ème Fête de Terre Corse contribuera à la nécessaire mobilisation

 Pour obtenir une politique régionale de rupture avec la promotion exclusive du tourisme de luxe et des choix en terme de transports publics, d’aménagement du territoire, de financement de l’économie contenus dans le PADDUX ultralibéral de la droite.

De fait, elle contribuera à faire grandir la riposte contre la politique dévastatrice di gouvernement Fillon/Sarkozy.

 

 

                              
                         LE PROGRAMME DE LA FETE

 

 

Samedi 10 octobre,  Cinéma de Furiani

 

14 H. : Projection du film « L’Armée du Crime »  de Robert Guédiguian, consacré aux Résistants de l’AFFICHE ROUGE, suivi d’un débat sur le thème : «  Résistance, internationalisme, communisme » avec Ange ROVERE, historien, Léo MICHELLI, Résistant, dirigeant du PCF clandestin.

 

Dimanche 11 octobre, Théâtre Municipal de Bastia.

 

 10H Salle des Congrès, sur le thème : « Enjeux de 2010, rassemblement et alternative pour battre la droite ».

 Dominique BUCCHINI, Maria GUIDICELLI, Michel STEFANI et Josette RISTERUCCI, élu(e)s régionaux l’animeront aux côtés des deux premiers adjoints d’Ajaccio et de Bastia, Pau Antoine LUCIANI et Ange ROVERE et enfin de Jacques CHABALIER, dirigeant et membre de la coordination nationaledu PCF.                                                                                             

 

12H au péristyle du Théâtre, apéritif et banquet républicain (1) participation 15 E.

 

14H30, salle des Congrès, débat sur le thème :

 « La réforme institutionnelle et son impact local, national et européen » avec Francis RIOLACCI, adjoint au maire de Bastia, Maxime NORDEE, secrétaire départemental du PCF Corse du Sud et Jacques Chabalier.

 
   (1) Il est préférable de s’inscrire en téléphonant à la Fédé :04 95 31 60 01 

                                                      

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 09:43

                                                        

Elections anticipées en Grèce le 4 octobre 2009 : le vote communiste, le seul pour renforcer la riposte aux projets antipopulaires du pouvoir

 

Le premier ministre grec a décidé de convoquer des élections législatives anticipées le 4 octobre 2009. Son but est clair : que son parti conservateur, la « Nouvelle démocratie » ou son concurrent le Parti socialiste PASOK puisse bénéficier d’une légitimité renouvelée pour poursuivre et aggraver la politique antipopulaire menée au nom de la « crise ».

C’est ainsi que l’analyse nos camarades grecs du Parti communiste grec qui nous ont fait l’honneur d’être présents sous notre stand à la Fête de l’Humanité.

Plus que jamais, le KKE, dont le travail s’ancre dans l’action militante dans le monde du travail, dans l’organisation syndicale apparaît comme la seule alternative. Comme dans d’autres pays, les tenants de l’idéologie dominante ont tenté de mettre en avant une vague coalition anticapitaliste pour contrer l’action des communistes.

L’effet d’annonce de cette coalition opportuniste, Syrisa – Synapsismos, composée de groupes de « gauche alternative » se dégonfle heureusement devant ses divisions, son appât des postes électifs, le flou de ses positions sur le principal, notamment sa collaboration ouverte avec l’UE du capital. Il est fort regrettable que la direction du PCF, dans le cadre du PGE, continue d’entretenir des relations privilégiées avec cette formation.

Nous reproduisons ci-dessous un extrait du numéro spécial du journal du KKE Rizospastis diffusé en français à la Fête de l’Huma. La déclaration de la Secrétaire générale du Comité central, Aleka Papariga (en photo au meeting du 27 septembre à Salonique).

 

Correspondant PCF Paris 15 pour vivelepcf.

 

Déclaration de Aleka Papariga, Secrétaire Générale du CC du KKE concernant les élections législatives anticipées :

 

«Le fait que nous allons vers les élections anticipées, bien sûr sous responsabilité du gouvernement, est directement lié à la crise financière aiguë.

La ploutocratie du pays, les entreprises et leurs partis, ND et PASOK, attendent l’élection d’un gouvernement fort, chacun pour son intérêt.

Ils attendent un gouvernement capable de répondre, non aux problèmes du peuple, mais à la recherche de nouveaux profits capitalistes, un gouvernement capable d’adopter des mesures nouvelles plus rigoureuses, plus sauvages contre les travailleurs.

Nous devons contrecarrer leurs plans et les élections anticipées constituent une occasion pour le faire. Ni la ND ni le PASOK ne pourront prendre de mesures en faveur du peuple. Ils ne le veulent pas, ils ne le peuvent pas.

Le seul espoir du peuple est de les rejeter tous les deux, d’annuler leurs projets, de les affaiblir, de renforcer la mobilisation populaire, afin de pouvoir faire face au nouvel « orage » qui s’annonce.

Une condition préalable est essentielle pour que le peuple devienne plus fort : il faut renforcer le KKE et que les deux partis, ND et PASOK sortent affaiblis des urnes.

Ces deux partis obéissent à la même stratégie. Ils font les mêmes choix – comme c’est le cas dans tous les pays membres de l’UE – conformes à la stratégie du grand capital grec et européen.

En conséquence, oui, les élections anticipées constituent une bonne occasion de faire sortir une perspective nouvelle des urnes, au-delà de ce que les élections européennes n’ont pas donné.»


e-mail:cpg@int.kke.gr

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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 09:40

Le PCF serait maintenant « altercapitaliste » ! Un lapsus ou un révélateur de l’état de la direction de notre parti ?


par rédaction de vivelepcf

Dans le numéro daté du 2 septembre du supplément hebdomadaire « Communistes » paraissant le mercredi avec l’Humanité, on peut lire ces phrases dans l’éditorial :

 

« Nous ne voulons pas être complices de renoncements au changement et nous ne voulons pas nous cantonner dans un anticapitalisme sans alternative. Nous sommes clairement altercapitalistes. Fidèles à nos engagements, nous voulons poursuivre, enraciner, élargir la démarche du Front de gauche, sans limitation a priori du périmètre de ce front. » 

 

Le texte est signé de Francis Parny, membre du Comité exécutif national du PCF.

 

Que vient faire le mot « altercapitaliste » ?

Quel communiste, quel révolutionnaire, quel marxiste peut imaginer un « autre capitalisme », un « bon capitalisme », pourquoi pas un « capitalisme à visage humain » ?

 

Peut-être n’est-ce qu’un lapsus ou une faute de frappe, même si on se demande quel autre mot aurait été déformé.

 

Dans ce cas, une rectification s’impose. De toute façon, une correction politique s’impose !

Imaginez un peu que l’on puisse dire et répéter que même le Parti communiste français serait devenu favorable à un « certain capitalisme » !

 

Que « l’anticapitalisme », concept purement négatif, proclamé par d’autres formations politiques aux pratiques fortement influencées par le réformisme et l’électoralisme, ne soit pas une perspective satisfaisante pour les communistes, c’est une évidence.

Mais ce n’est pas pour autant que nous serions devenus adeptes d’un « autre capitalisme ».

 

Que la plupart des partis qui se disent « de gauche » se conçoivent ou soient dans les faits partisans d’aménagements au capitalisme, nous le savons. Mais nous ne sommes pas seulement un « parti de gauche », nous sommes un parti communiste. Et la victoire électorale d’une « gauche » ne saurait tenir lieu pour nous de projet de société.

 

Il est vrai que les congrès successifs du PCF depuis le 28ème et la « Mutation » ont semé le trouble dans la perspective politique que propose la direction du Parti. Subrepticement, au 29ème congrès, le socialisme a été effacé laissant, au 30ème congrès, une « visée communiste » fumeuse, censée advenir sans étape, sans rupture, suivant un processus quasi spontané de « dépassement » du capitalisme (même si le débat sur le sens philosophique du terme « dépassement » n’est pas clos).

Depuis, même cette « visée communiste » a été délaissée. La direction du PCF ne sait plus nommer ce pour quoi elle se bat.

 

Peut-être est-ce pour cela que certains comme Francis Parny pourraient être tentés de donner enfin un nom au point final de la Mutation qu’ils ont engagée.

Ils révèleraient alors jusqu’où mènent les reniements idéologiques successifs : jusqu’à la négation même de notre engagement communiste et de la raison d’être notre parti.

 

Pas question de les laisser aller jusqu’au bout ! Le PCF ne peut pas être un parti pour des « altercapitalistes » !

Par Vive le Parti Communiste Français
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 12:18

LE PARTI COMMUNISTE PROPOSE 12 MESURES D'IRGENCE POUR LES JEUNES 

 Le Le président vient d’annoncer ses mesures afin d’« agir pour la jeunesse ». En 2007, le candidat Nicolas Sarkozy annonçait un plan Marshall pour la jeunesse : « Si je suis élu je mettrai en œuvre un grand plan Marshall de la formation pour tous les jeunes de nos quartiers, pour qu’aucun ne soit laissé de côté, pour que chacun puisse tenter sa chance, pour que chacun ait un emploi. »

 

 

Les mesures annoncées aujourd’hui, loin de constituer un tel Plan Marshall, nous inspirent une seule réflexion : décidément, on achève bien les jeunes !

C’est une sorte de double peine dont les jeunes sont victimes. Avant la crise, ils étaient déjà les plus mal lotis sur le marché de l’emploi. Et, avec la crise, ce sont eux qui payent le plus lourd tribut : le taux de chômage des moins de 25 ans est, au deuxième trimestre 2009, de 23,9% (hausse de 32% entre juillet 2008 et juillet 2009). Ce sont des chiffres qui font mal. Si l’on veut que la jeune génération cesse de souffrir de la crise, il faut réagir vite et à la hauteur de l’enjeu posé à notre société. Il semble que ce ne soit pas l’objectif du président.

La multiplication prévue de contrats aidés à temps partiel sera inefficace, injuste et renforcera la précarité. Et, après le contrôle des chômeurs par la réforme de Pôle emploi, c’est le contrôle des jeunes que veut organiser le président par sa réforme du service public d’orientation. L’extension annoncée du RSA aux jeunes de 18 à 25 ans sous condition d’avoir travaillé deux ans sur les trois dernières années concernera quant à elle moins d’un jeune sur dix. L’octroi d’un dixième mois de bourse ne concernera lui qu’un étudiant sur dix.

Le président fait donc le choix politique de ne pas répondre aux aspirations de la jeunesse. Il fait aussi le choix d’utiliser la jeune génération pour tirer l’ensemble des droits vers le bas, notamment ceux des salariés. Le PCF dénonce ces choix politiques.

Au contraire, pour les communistes, il est urgent de mettre en œuvre une politique jeunesse qui soit l’embryon d’une nouvelle politique de civilisation. Les jeunes sont l’avenir de nos sociétés. Faire le choix de la jeunesse, c’est faire le choix d’autres logiques que celles qui viennent de plonger notre monde en grave crise. C’est faire le choix de sécuriser leurs parcours de vie. C’est faire le choix de leur donner tous les moyens pour déterminer leurs aspirations et les réaliser pleinement. Faire cela, c’est initier une révolution de nos sociétés.

Parce qu’il y a urgence, dès aujourd’hui, à changer de politique envers les jeunes, le PCF propose 12 mesures. Au delà de ces mesures nécessaires, nous pensons qu’une réponse plus globale s’impose. Elle nécessitera, après un grand débat inter-générations, la rédaction d’un projet de loi qui expose l’ensemble des dispositifs, droits et pouvoirs permettant de redonner une place de premier plan aux jeunes dans notre société.

D’ores et déjà le PCF propose que cette construction soit articulée autour de six engagements : 1. Promouvoir avec confiance et respect l’exercice de la citoyenneté des jeunes. 2. Renforcer le droit à une formation initiale et continue, pour la réussite de tous les jeunes. 3. Assurer à chaque jeune un emploi ou une formation tout au long de sa vie. 4. Faciliter l’accès de tous les jeunes à la culture, aux sports, aux loisirs et à la découverte du monde. 5. Assurer le droit au logement, à la santé, aux transports et à la mobilité pour tous les jeunes. 6. Instituer de nouveaux droits sociaux pour assurer l’autonomie des jeunes.

Le Parti communiste français propose 12 mesures d’urgence pour les jeunes

Scolarité, Formation initiale

1.Fixer l’âge limite de la scolarité obligatoire à 18 ans. Tout élève en alternance doit avoir au moins 16 ans. Le travail de nuit et de weekend est interdit pour tous les mineurs.

2.Toute formation doit mener à un diplôme, inscrit dans un cadre collectif, et reconnu sur le marché du travail. Cette mesure doit permettre à chaque jeune de faire valoir un niveau de qualification et les droits afférents sur le marché du travail.

3.Créer une « Allocation de formation » : une aide financière mensuelle pour l’autonomie des jeunes en formation ou en recherche d’un premier emploi. Elle se substitue notamment aux bourses dans l’enseignement supérieur en revalorisant leurs montants et en étendant leurs versements sur 12 mois. D’un montant adapté à la situation de chaque jeune, elle lui assure également une sécurité de revenu lors de la recherche du premier emploi.

Emploi, Formation continue

4.Renforcer le CDI pour tous les jeunes arrivant sur le marché du travail. Chaque jeune doit pouvoir bénéficier d’un contrat à durée indéterminée et à temps plein qui contribue à sécuriser son parcours professionnel. Pour cela, ce contrat doit assurer au jeune travailleur le même salaire que les autres salariés de même qualification et de même poste. Il doit également lui permettre de bénéficier d’un droit à une formation continue adaptée à ses diplômes et à sa qualification.

5.Installer des « Cellules Jeunesse » : un service public implanté au sein de Pôle Emploi. Chaque jeune, dès la fin de l’obligation scolaire, est affilié à ces cellules. Celles-ci assurent à chaque jeune soit un emploi, avec comme contrat un CDI renforcé, soit une formation, avec comme aide financière l’allocation de formation. Elles mobilisent pour cela d’importants moyens autour des missions locales, de l’AFPA, de l’Education Nationale...

6.Élaborer une « Charte nationale des stages » : un règlement pour encadrer la pratique des stages en entreprise. Cette charte comprend une rémunération obligatoire qui empêche toute mise en concurrence avec des postes statutaires et un contrat pédagogique entre l’entreprise et l’établissement scolaire ou universitaire. Elle impose également un quota maximum de stagiaires par entreprise.

7.Faire un état des lieux de l’Apprentissage : faire un bilan de l’organisation des CFA et évaluer le statut des apprentis. Cet état des lieux doit permettre de mettre fin à la surexploitation des apprentis et de construire les réponses aux problématiques de tous les jeunes qui aujourd’hui choisissent ces filières.

Logement

8.Construire 200 000 nouveaux logements étudiant attachés au CNOUS et 500 000 logements sociaux avant 2014. Accroître l’offre de logements en foyer de jeunes travailleurs. Augmenter l’ensemble des aides pour le logement.

9.Développer une « Garantie Logement » : une caution publique assurée par un fond national pour le logement. Cette garantie permettrait à tous les jeunes en formation ou en recherche d’un premier emploi d’obtenir plus facilement un logement puisque l’État garantirait toute défaillance dans le paiement du loyer. Elle serait un premier pas vers un service public du logement et de l’habitat.

Protection sociale

10.Prendre en compte les années d’étude et la période d’insertion des jeunes dans le calcul des retraites. Cette prise en compte va dans le sens d’un renforcement du système par répartition des retraites.

Citoyenneté

11.Porter le droit d’éligibilité à 18 ans. Reconnaître et soutenir le droit à l’organisation et à l’expression associative, syndicale et politique de tous les jeunes.

12.Installer de nouveaux conseils représentatifs de la jeunesse et renforcer les missions et compétences de ceux qui existent.

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