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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 13:44
 
L’usage de l’expression « Nos ancêtres les Gaulois » est-il dangereux?
Histoire et « récit national »
Mercredi, 28 Septembre, 2016
L'Humanité
Photo Martin Bureau/AFP/Archives

Laurence de Cock Professeure en lycée à Paris et à l’université Paris-Diderot, fondatrice du collectif Aggiornamento histoire-géo Jean-Paul Demoule Ancien président de l’Inrap, membre de l’Institut universitaire de France, professeur émérite protohistoire européenne à l'université de Paris-I Mohammed  Ouaddane Délégué général du Réseau Mémoires- Histoires en Île-de-France, coordination générale de l’Inter-Réseaux national Mémoires- Histoires

La volonté de vivre ensemble fonde une nation par Jean-Paul Demoule Ancien président de l’Inrap, membre de l’Institut universitaire de France, professeur émérite protohistoire européenne à l'université de Paris-I.

Jean-Paul Demoule crédit : Anne FourèsÉvoquer « nos ancêtres les Gaulois » peut faire sourire : les Gaulois, ce sont les gauloiseries, Astérix, ou encore les manuels scolaires d’antan, à l’époque des blouses et des encriers. Mais quand ils sont évoqués par un homme politique à propos d’identité nationale, il n’y a plus de quoi rire. Quitte à alimenter sa stratégie de communication, quelques évidences doivent être rappelées. Se revendiquer d’« ancêtres gaulois » est absurde sous deux angles au moins : les Français et la France. L’histoire du peuplement de l’actuel territoire français n’est, banalement, qu’une suite ininterrompue de mélanges et de métissages. Arrivent, il y a au moins un million d’années, les premiers humains répertoriés, des Homo erectus venus d’Afrique. Lesquels évoluent sur place en hommes de Neandertal, il y a 300 000 ans, que supplantent en se mélangeant les Homo sapiens, vous et moi, venus eux aussi d’Afrique, il y a 40 000 ans (nous avons tous en nous 4 % en moyenne de gènes néandertaliens). Il y a 8 000 ans, des pionniers venus en masse du Proche-Orient apportent l’agriculture et l’élevage, Puis, on arrive aux Gaulois, dans le dernier millénaire avant notre ère, le nom que leurs donnent les Romains, tandis que les Grecs – qui ont fondé à Marseille en -600 avant J.-C., la première ville digne de ce nom– les appellent « Celtes ».

Pour les Romains, la Gaule n’est qu’une entité géographique divisée en une soixantaine de petits États, répartis en trois grandes zones culturelles du nord au sud, qui diffèrent totalement, disent-ils, tant dans leurs langues que dans leurs mœurs et institutions. Les Gaulois seront « romanisés », perdant langues, religions et cultures – d’autant que l’Empire romain proclame, en l’an 380, le christianisme comme seule religion autorisée.

Au Ve siècle de notre ère, arrivent des populations germaniques – Wisigoths, Burgondes, Francs, entre autres. Les derniers laisseront leur nom au pays et à la langue locale, pourtant descendante du latin, en même temps qu’ils s’immergent et disparaissent culturellement. Puis, viendront les Bretons, Vikings, Arabes. Et, un peu plus tard, les juifs expulsés d’Espagne en 1492, puis les morisques (musulmans christianisés), expulsés de même, les premiers Tziganes, mais aussi les suites des reines de France, toutes étrangères, les mercenaires des armées royales, composées pour un quart d’étrangers, et on arrive aux migrations de la révolution industrielle.

Mais qu’en est-il de la France elle-même ? L’empire de Clovis ne comprend à sa mort qu’une partie de notre actuel territoire, mais englobe la Belgique et le sud-ouest de l’Allemagne. Au XVIe siècle, il manque encore toute la partie orientale – Alsace, Lorraine, Savoie, comté de Nice, Corse –, sans compter les futurs territoires d’outre-mer. En même temps, l’agrandissement continu du domaine royal se fait aux dépens de populations linguistiquement et culturellement bien différentes : Bretons, Flamands, Basques, Occitans (eux-mêmes subdivisibles), Alsaciens, Corses, etc.

À partir de quand peut-on donc parler de la France ? Si l’école républicaine la fit commencer aux Gaulois, c’est par opposition à la monarchie et à l’aristocratie qui se réclamaient des Francs, et parce que la IIIe République fut fondée grâce à une défaite, Sedan, qui redoublait ainsi celle d’Alésia. La droite catholique préférait comme début le baptême de Clovis, roi franc – événement tout aussi absurde puisque, on l’a dit, le christianisme est alors depuis plus d’un siècle la seule religion permise, tandis que les rites païens continueront longtemps encore, comme le montre l’archéologie.

La nation comme communauté de citoyens n’a que deux siècles d’existence à peine. C’est la volonté de vivre ensemble qui fonde une nation, pas des romans historiques, confus, contradictoires, voire manipulés.

Une entreprise de spéculation électorale sur les thématiques identitaires  par Laurence de Cock Professeure en lycée à Paris et à l’université Paris-Diderot, fondatrice du collectif Aggiornamento histoire-géo.

Laurence de CockCrédit : D.R.(photo libre de droits)« Autrefois, notre pays s’appelait la Gaule et ses habitants s’appelaient les Gaulois. » La phrase a le goût sucré d’une madeleine. Elle éveille l’imaginaire de l’encre violette et des manuels scolaires du Petit Lavisse que l’on se figure dévorés par tous les enfants de la IIIe République assoiffés de connaissance et confits dans l’amour d’une France républicaine, maternelle et chaleureuse. L’image ainsi mobilisée des Gaulois est doublement efficace, et les chargés de communication de Nicolas Sarkozy l’ont bien saisie : on y lit l’âge d’or d’un roman national porteur d’une mythologie fédératrice des différences culturelles entre petits Français, et l’idée plus sourde et délétère de la quête de racines et de souches communes des Français qui remonteraient au temps béni des gauloiseries. C’est dans cet aigre-doux délicieusement pervers que peuvent se réfugier les soutiens du candidat présidentiel qui, feignant la naïveté, s’étonnent que le rappel du mythe gaulois des origines puisse défriser une bonne partie de la société. « Mais quoi ? nous rétorquent-ils, les yeux encore humides de larmes d’amour patriotique, n’y a-t-il pas chez ce peuple jovial, courageux, guerrier et viril l’opportunité évidente de se retrouver une identité commune ? »

Nous en sommes là en ce début de campagne, déjà bien embarqués dans le musée des horreurs dont on aimerait pouvoir rire s’il ne s’agissait pas d’une entreprise dangereuse de spéculation électorale sur les thématiques identitaires et racistes. Car plus personne aujourd’hui ne peut sérieusement réveiller le mythe assimilationniste gaulois sans s’asseoir ostensiblement sur des décennies de recherche historique, lesquelles insistent sur le morcellement des peuples gaulois mais montrent surtout l’usage politique de ce passé de la Gaule dans la construction du mythe national.

Tout cela révèle le mépris de l’intelligence au profit de la plus vile politique racoleuse dont devraient rougir tous ceux qui planchent sur ces discours électoraux de plus en plus creux. Ce n’est pas seulement la résurgence d’une tirade qui était jusque-là l’apanage du Front national qui choque dans cette triste aventure, c’est surtout la propension à considérer le passé comme un hypermarché géant, pourvoyeur de produits à bas prix pour candidats sans scrupule. De ce point de vue, le candidat Sarkozy n’en est pas à son coup d’essai. Dès la première campagne de 2007, son porte-plume Henri Guaino avait inauguré la foire aux références historiques sans toutefois sombrer dans des manipulations aussi grossières que cette saillie récente. Cette année, François Fillon s’est également engouffré dans la brèche en réclamant le retour à l’école d’un récit patriotique.

Mais aujourd’hui le marché de l’histoire n’est pas que bleu-blanc-rouge, il semble se noircir sur les bords. Affirmer dans le contexte d’exacerbation du racisme actuel que chaque être arrivant en France doit abandonner l’ensemble de son bagage culturel pour se conformer à celui du pays d’accueil est une rhétorique dangereuse. Elle ne peut être justifiée par le prétexte d’une construction bienveillante d’un roman fédérateur. C’est faire injure à la pluralité culturelle constitutive de la France, à son histoire et ses historiens, et à la plus élémentaire morale politique.

Quant aux nostalgiques du roman national à l’école, à celles et ceux qui se lamentent sur la perte de repères et de grandes figures identificatoires françaises, rappelons-leur que l’école n’est pas le lieu de la mystification mais de l’apprentissage d’une citoyenneté critique, dans la curiosité et le respect de l’altérité. Il semble que certains gardiens zélés des valeurs de la République gagneraient à troquer leur cervoise contre un bon cours d’histoire.

Une France plurielle faite de toutes ses singularités par Mohammed  Ouaddane Délégué général du Réseau Mémoires- Histoires en Île-de-France, coordination générale de l’Inter-Réseaux national Mémoires- Histoires.

Mohamed Ouaddane anthropologue23 mai 2013photo Francine BajandeL’histoire de France se conjugue au pluriel par le passé comme au présent et dans la société à venir ! Oui, mais pas pour tout le monde. Les idéologues en tout genre et de tous bords prospèrent avec le « commerce de la mémoire ». Ils surfent sur un fonds de méconnaissance des citoyens des faits historiques et de l’histoire, tout en pratiquant l’art de l’occultation, du déni, voire de la falsification. Leur instrument principal, « le peuple », racialisé, essentialisé, mythifié ! Comment en effet prétendre s’insurger contre toutes les formes de communautarisme, d’une part, et fabriquer – par ailleurs – de toutes pièces « des histoires à dormir debout » conduisant aux mêmes mécanismes de repli identitaire ? Les experts en histoire nationale entretiennent le « roman national » en dépit de l’évidence, et sans parler de la démonstration scientifique et critique qui peut y être opposée. Il ne s’agit pas de contester les figures de Vercingétorix ou de Jeanne d’Arc… C’est le recours au registre fictionnel de ces figures mettant en scène le mythe national – déjà dénoncé, il y a trente ans, par l’historienne Suzanne Citron – qui fait question ! Il fige la réalité en dehors de l’histoire.

Or, ne nous y trompons pas ; derrière les aventures d’Astérix et Obélix, Goscinny et Uderzo dénoncent l’ethnocentrisme de nos concitoyens. L’enseignement de l’histoire de France doit être transmis avec un sens élevé de l’éthique de responsabilité et de l’ouverture. Cette histoire, ces histoires de France, s’inscrit dans une histoire globale et connectée au monde en tout temps. Cette histoire n’est ni négative ni positive, elle est faite aussi de contradictions qu’il est nécessaire de reconnaître pour avancer.

Comment transmettre autrement, transmettre une histoire non exclusive, qui ne prend pas en otages la République, ses valeurs et ses citoyens de toute provenance. Une France dépouillée de toutes ses identités ne pourrait faire France, n’en déplaise aux trafiquants d’histoires qui n’y connaissent rien en conjugaison et ignorent cette belle grammaire !

Que peut-on dire à un enfant de la République, si on lui renie le droit à sa singularité plurielle ? Être français et parler breton, corse, italien, arabe ou chinois… serait-il incompatible avec le fait d’être français ? Il est urgent de faire face au « démon des origines » – pour reprendre l’expression du démographe Hervé Le Bras –, et continuer à construire non une France assimilationniste, mais une France plurielle, faite de toutes ses singularités.

Contre toute forme d’écriture idéologique ou officielle de l’histoire, la vigilance n’incombe pas uniquement aux historiens critiques, elle doit être partagée par le plus grand nombre de citoyens. Les trous de mémoire et d’histoire ne peuvent être éludés en permanence et de manière cyclique par des discours ou postures en trompe-l’œil. Il importe de prendre réellement en compte dans les programmes scolaires les contenus de l’histoire coloniale, des migrations, des luttes sociales… Cette transmission doit être effective également dans l’espace public et impliquer la majorité des citoyens. De plus en plus d’expériences citoyennes – certes, encore peu audibles ou visibles – proposent une réelle alternative d’éducation populaire, interculturelle et globale pour contrer toutes les formes de réaction et de régression sociale et politique. Les valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité ne pourront progresser qu’à cette condition !

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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 13:32
Mare n Matteo Renzi démissionne après l'échec de son référendumostrum:
Italie: Matteo Renzi démissionne après l'échec de son référendum
 
Lundi, 5 Décembre, 2016
Humanite.fr

 

Photo Tiziana Fabi/AFP via Getty Images
Photo Tiziana Fabi/AFP via Getty Images

Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a annoncé tôt lundi matin sa démission après le rejet massif de "sa" réforme constitutionnelle par les électeurs.

"Mon expérience de chef de gouvernement s'arrête là", a sobrement résumé Matteo Renzi, 41 ans. "J'ai perdu, j'en prends toute la responsabilité", a-t-il ajouté en direct sur les chaînes de télévision italiennes. Après un peu plus de 1.000 jours à la tête du pays, le plus jeune président du Conseil de l'histoire de la République remettra lundi sa démission au président italien Sergio Mattarella, à l'issue d'un conseil des ministres.
"De toutes façons, merci à tous. Vive l'Italie", avait réagi Matteo Renzi, peu après minuit sur Twitter, après la publication de sondages sorties des urnes, sans appel. Les premiers résultats partiels portant sur la quasi totalité des bureaux donnaient peu avant 03h00 (02h00 GMT) le non à 59,66% des voix.
Une large majorité de la classe politique, de la droite classique aux populistes du Mouvement 5 Etoiles (M5S) ou de la Ligue du Nord, en passant par tous les extrêmes et même des "frondeurs" de gauche du PD de M. Renzi, avait appelé à voter "non", dénonçant une trop forte concentration des pouvoirs dans les mains du chef du gouvernement.
Dès cette semaine, un gouvernement technique, comme l'Italie en a déjà connus plusieurs, devrait être rapidement nommé. Une de ses premières missions sera de s'assurer de l'adoption définitive du budget de l'Etat.
Plusieurs noms circulaient avant même le référendum pour prendre la tête de ce gouvernement, dont celui du ministre des Finances Pier Carlo Padoan, dans le souci de rassurer les marchés. Ces derniers, qui redoutent une nouvelle phase d'instabilité politique dans la troisième économie de la zone euro, pourraient se montrer nerveux lundi à l'ouverture en Europe.
Chef de l'Etat discret et effacé, Sergio Mattarella est appelé à jouer un rôle crucial dans les prochains jours. La Ligue du Nord, mouvement populiste et anti-euro, a déjà réclamé des élections anticipées, tout comme le mouvement Cinq Etoiles, autre grand vainqueur de cette consultation.
"C'est une leçon pour tous: on ne peut pas toujours mentir au peuple sans en subir les conséquences", a twitté dans la nuit Beppe Grillo, leader du Mouvement Cinq Etoiles (M5S, populiste et anti-système), et plus virulent adversaire de Matteo Renzi dans cette campagne référendaire. Au pouvoir à Rome et à Turin, le M5S ambitionne ouvertement de prendre le pouvoir. Selon des sondages, publiés avant le référendum, il est aujourd'hui le second mouvement politique en Italie derrière le Parti démocrate (PD, centre-gauche) de Matteo Renzi.
D'éventuelles élections anticipées ne pourront toutefois pas avoir lieu avant une réforme de la loi électorale à la Chambre des députés, défendue par la majorité actuelle au Parlement. Le Mouvement Cinq Etoiles ne veut pas en entendre parler et réclame des élections anticipées avec la loi actuelle, qui le favorise.

lusieurs noms circulaient avant même le référendum pour prendre la tête de ce gouvernement, dont celui du ministre des Finances Pier Carlo Padoan, dans le souci de rassurer les marchés. Ces derniers, qui redoutent une nouvelle phase d'instabilité politique dans la troisième économie de la zone euro, pourraient se montrer nerveux lundi à l'ouverture en Europe

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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 12:49

Le "marechaliste de service"

 
Alpes-Maritimes : Ciotti porte plainte contre des citoyens de la Roya, solidaires des migrants
Alors que des citoyens sont déjà poursuivis, Eric Ciotti, président du conseil départemental, les assimile à une filière d’immigration.
LE MONDE | • Mis à jour le | Par Maryline Baumard
 
Huit réfugiés quittent la résidence de Cédric Herrou, à Breil-sur-Roya, où ils ont été hébergés pendant plusieurs jours, le 21 novembre 2016.
Dans la vallée de la Roya, l’hiver s’est invité pour de vrai ce week-end, avec son froid et ses enfants oubliés qui dorment sous des toiles de tente. A Breil-sur-Roya, premier village d’entrée en France lorsqu’on quitte à pied Vintimille, dernière ville italienne, les migrants arrivent toujours, en dépit des dangers de la montagne en hiver. Samedi 3 décembre, Cédric Herrou, un paysan du lieu, héberge encore une douzaine de mineurs, oubliés des autorités du pays.
Vendredi soir, la guerre larvée que se livrent les autorités locales et les citoyens de la vallée a franchi une nouvelle étape. Le président du conseil départemental des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, a annoncé qu’il venait de signaler à la justice l’organisation, par « une poignée d’activistes », du « passage clandestin d’étrangers à la frontière franco-italienne », écrivait-il dans un communiqué.
La veille, 257 citoyens de la Roya, membres de l’association Roya citoyenne, avaient déposé une plainte contre X visant les autorités françaises, pour « délaissement de mineurs isolés étrangers ». Ils estiment en effet que les autorités départementales refusent de prendre en charge les enfants migrants qui échouent là après un dangereux périple à travers l’Afrique et l’Italie. Selon cette association, des mineurs étrangers qui auraient dû être placés en foyer ont au contraire été refoulés vers l’Italie, et cela constitue, selon elle, une infraction de « délaissement d’une personne hors d’état de se protéger ».

De l’intérêt supérieur de l’enfant

La frontière italienne est donc désormais devenue un échiquier sur lequel s’opposent, par justice interposée, deux regards antagonistes sur « l’intérêt supérieur de l’enfant », concept qui devrait prévaloir pour gérer la prise en charge de ces adolescents perdus…
Quand le chien de l’agriculteur aboie en pleine nuit, Cédric Herrou sait en effet que des migrants s’écroulent épuisés autour des cendres encore chaudes, au milieu de son jardin. Le néorural tient une petite ferme à l’entrée du village de Breil, non loin de la voie ferrée que les migrants suivent pour venir d’Italie. Ils arrivent donc chez lui, en hypothermie, après au moins six heures d’une marche nocturne. La galère commence alors pour M. Herrou, qui voudrait bien pouvoir se concentrer sur son élevage de poules et sa cueillette annuelle d’olives, mais ne se sent pas de laisser ces jeunes garçons sans aide. Cédric Herrou rêve en effet que ces mineurs, essentiellement érythréens, dorment au chaud, pris en charge par l’aide sociale à l’enfance. Ce qui n’est pas vraiment le cas, comme le dénoncent les habitants solidaires des migrants.
En vertu des décisions prises au lendemain des attentats du 13 novembre 2015 de réinstaurer des points de contrôle frontaliers, les autorités françaises déploient beaucoup de zèle pour stopper les migrants dans la bande de 20 kilomètres qui jouxte la frontière, afin de pouvoir les renvoyer directement en Italie, en vertu des accords bilatéraux.
Les citoyens de la Roya, qui entendent les arguments de ces jeunes mandatés par leur famille pour atteindre un but précis – rejoindre un membre de leur famille –, demandent que l’aide à l’enfance se charge d’eux. Ils aident parfois les majeurs et les familles à quitter ce cul-de-sac qu’est leur vallée, pour qu’ils puissent continuer leur voyage. Pour cela, ils déposent les adultes dans des gares éloignées de la bande des 20 kilomètres, leur permettant de continuer leur route.

Hors la loi

Pour le député Les Républicains, qui agit sur la base de l’article 40 du code de procédure pénale, « les agissements de ces individus » correspondent « à une aide au séjour irrégulier d’étrangers constitutive d’une infraction à la loi ». L’élu qualifie de « passeurs » ces citoyens, qui, eux, se disent solidaires de cette détresse humaine. Pour M. Ciotti, « les mineurs sont les premières victimes de ces filières ». Il demande donc au ministère de l’intérieur de « traquer, sans aucune complaisance, ceux qui exploitent la détresse humaine ».
Cédric Herrou est déjà poursuivi pour avoir apporté de l’aide, comme six autres citoyens proches de l’association Roya citoyenne. A la fin de novembre, un universitaire a comparu pour avoir emmené dans son véhicule des jeunes Erythréennes qui avaient un rendez-vous médical à Marseille ; le procureur a requis un emprisonnement avec sursis. M. Ciotti affirme que « la loi de la République doit s’appliquer dans la vallée de la Roya » et demande que ce principal point de passage vers la France des migrants venus d’Italie n’évolue pas « vers une zone de non-droit gérée par des individus hors la loi aveuglés par l’idéologie de la mouvance d’extrême gauche ».
Selon les chiffres de la préfecture, plus de 33 000 étrangers en séjour irrégulier ont été interpellés depuis janvier, plus que sur toute l’année 2015 (27 000). Quelque 1 500 mineurs isolés étrangers avaient été pris en charge l’an dernier, contre seulement 348 à ce jour en 2016.
Boîte de réception
x
christophe JEAN
13:40 (Il y a 7 minutes)
  
À TANIA, Florence, h.panon, Hannaa, moi
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5 décembre 2016 1 05 /12 /décembre /2016 12:43

IGNOMINIE
(par Hubert Cuilleron)

Au moment où l'on repose les cendres de Fidel, nous assistons sur tous les médias à une campagne bien orchestrée de propagande, un déchainement de haine sans précédent oubliant toute déontologie la plus élémentaire, on offre une tribune à la bile, à la haine en perdant toute relation avec la vérité qui saute aux yeux. Les mensonges les plus outranciers sont présentés comme des évidences.

Quelle honte ! Quelle insulte à Descartes, à Molière, à Voltaire, à Diderot, à Victor Hugo et tous ceux qui ont su par la raison, la sensibilité et leur génie donner à notre Nation toute sa grandeur, son prestige et sa fierté.

Honte à vous politiciens incapables de discerner la vérité de la propagande venant d'officines nauséabondes et vous prétendez diriger ce pays ! Par vos réactions vous montrez votre haine et votre mépris pour le peuple. Vous mettez en lumière votre vrai visage et dévoilez vos vraies intentions : maintenir le peuple dans l'ignorance avec la destruction de l'éducation, faire qu'après l'épuisement de sa force de travail, il ne devienne pas une charge de travail trop pesante avec la destruction de la sécurité sociale. Tous unis, du parti socialiste à l'extrême droite, c'est une surenchère dans la calomnie pour accéder au grade du meilleur larbin, pour dompter ce peuple qui, malgré vos efforts, fait encore peur à vos maîtres.

Quant à vous, pauvres soit disant journalistes, votre ignorance n'a d'égale que votre superbe. La poutre dans votre œil vous empêche de voir la paille dans l’œil de votre voisin, esclaves bien rémunérés des puissants qui, à juste raison, vous méprisent car dans la servilité, vos collègues de bien des pays que vous haïssez, pourraient s'ils étaient aussi infâmes en apprendre beaucoup de vous.

Vous pensez avoir marqué des points mais vous vous trompez, vous vous réjouissez d'avoir suscité mon indignation mais sachez que votre audience n'est due qu'à la curiosité un peu malsaine je l'avoue, de voir à quel niveau votre bassesse peut descendre.

Heureusement les peuples du monde ont rendu un juste hommage à celui qui a su par son action libérer l'Afrique du Sud de l'apartheid, une masse immense de l'analphabétisme et de l'absence de soins. Il a surtout transformé un bordel entouré de semi-esclaves en un lieu où la science, l'art et la culture rayonnent malgré les agressions, le terrorisme et le blocus.

Que des criminels soient punis, quelle atteinte aux droits de l'homme ? Que des mensonges grossiers ne soient pas diffusés, quelle atteinte à la liberté d'expression ? Mais que chez vous, ceux qui ne pensent pas comme vos maîtres soient quasiment interdits d'antenne, c'est la démocratie !

Avec mon plus respectueux mépris.

L’image contient peut-être : plein air
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4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 17:10
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4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 16:11
FIDEL ET SA MEMOIRE

 

 

source:(Prensa Latina)

 

"...Fidel Castro a insisté pour que, une fois décédé, son nom et son image ne soient jamais utilisés pour nommer les institutions, les places, les parcs, avenues, rues et autres lieux publics; ni d'ériger en sa mémoire des monuments , bustes, statues et autres formes similaires d'hommage..."

Santiago de Cuba, le 3 Décembre (Prensa Latina)

Le président cubain Raul Castro, a déclaré aujourd'hui que le leader historique de la Révolution de ce pays des Caraïbes, Fidel Castro, a insisté pour que son nom n'identifie aucun ouvrage ou espace public .
Fidèle à l'éthique de Marti selon laquelle toute la gloire du monde tient dans un grain de maïs, le leader de la Révolution a rejeté toute manifestation de culte de la personnalité et est resté en cohérence avec cette attitude jusqu'aux dernières heures de la vie, a déclaré le mandataire cubain.
Il a dit que Fidel Castro a insisté pour que, une fois décédé, son nom et son image ne soient jamais utilisés pour nommer les institutions, les places, les parcs, avenues, rues et autres lieux publics; ni d'ériger en sa mémoire des monuments , bustes, statues et autres formes similaires d'hommage.
Raul Castro a déclaré que, en cohérence avec la détermination du camarade Fidel, nous allons présenter à la prochaine session de l'Assemblée nationale du Pouvoir populaire (Parlement) de Cuba, les propositions législatives nécessaires à faire respecter sa volonté.
Dans la cérémonie politique en hommage posthume au leader historique de la Révolution cubaine, célébrée sur la Place de la Révolution Antonio Maceo, dans cette ville, aussi ils ont participé des présidents et personnalités du monde entier.
Ainsi , figurent parmi les orateurs de l’l'événement différents dirigeants et représentants d'organisations politiques et de masse de ce pays des Caraïbes.
Fidel Castro est mort le vendredi Novembre 25 et depuis le 28 du même mois ont commencé les cérémonies de souvenir , qui culminent officiellement le 4 Décembre avec l'enterrement de ses cendres dans le cimetière de Santa Ifigenia dans cette ville.

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4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 15:56
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4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 14:51

Cet article est reposté depuis Le Blog de Cécile Dumas.

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4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 14:19
La nature se rebelle contre la main de l’homme

Olmeta Di Capi Corsu, petit village et grande commune en superficie, avec ,cependant,une façade littorale restreinte empruntée par la route du Cap Corse:la RD 80.Catastrophe :le jeudi 24 novembre 2016, date qui restera dans les mémoires,:une partie de cette dernière s’ est effondrée au lieu dit e marghjine ,ouvrant un trou béant impressionnant :un précipice jusqu’à la mer.

route-effondree-r80-nov-16

Route du tour du cap coupée pour longtemps sans doute …surprise: pas un mot sur la presse ni aucune indication sur la liste des routes coupées fournie par la préfecture…route non barrée matériellement pendant plus de 36h...ce qui a permis à des inconscients de la franchir en empruntant avec leurs véhicules la mince bande restante le long de la falaise…
Autre catastrophe: la rivière Olmeta s’ est vengée de son manque d’entretien en effectuant de graves dommages :le magnifique et grand pont à deux arches de la marine de Negru a été emporté…ce pont datait du 15 siècle, mais, avait été reconstruit après un déchaussage, causé déjà par une forte crue en 1853…cette fois…ce n’est plus un déchaussage mais une complète destruction.;

Image 1: le pont détruit .2: l’ancien pont .3: les berges de la rivière dévastées  

Un pan de  notre patrimoine  s’effondre…mauvais signe ? Peut être un message de nos anciens sous forme de rappel au  devoir de mémoire :Olmetais occupez vous de votre patrimoine au lieu de l’ignorer et d’oublier de le mettre en valeur.

De cette route effondrée jusqu’au village,de gros éboulements empêchant la circulation.Au village même ,deux murs effondrés isolant le hameau disgraziatu dI u Poghju…Dans ce cas, là on attend le bon vouloir et la disponibilité des services de voirie du conseil départemental pour dégager la route d’accès et littorale, et, d’une entreprise privée pour ce qui concerne le territoire communal…
Ne voyant rien venir, des citoyens se sont mobilises:le sylviculteur Christophe Amadei a dégagé avec son gros tracto pelle la route littorale et d’accès au village et la route du cap à la sortie de Nonza, gratuitement avec l’accord du conseil général..Derrière lui ,quatre Olmetais volontaires, ont complété le travail de déblaiement de la marine de Negru jusqu’au village.Parmi eux, des adhérents de l’associu albore ulmitese comme ch Amadei .le berger du village ,lui ,a offert du carburant  et d’autres habitants du liquide de frein pour le fonctionnement de la pelle mécanique.Cela nous a mobilisé plusieurs heures  heures et toute la journée pour Christophe Amadei..Au village même, un habitant entrepreneur a dégagé la route obstruée par un éboulement, située devant un de ses chantiers; Mais un panneau téléphonique penché,au milieu de la pente éboulée  empêche le passage du camion de poubelle…..et ces dernières ne sont plus ramassées aux hameaux du poghju et de scariacciu  !!! alors que les containers sont à roulettes et peuvent donc être déplacés vers le camion par les employés de la communauté des communes  chargés de collecter les déchets  aidés par l’employé communal par exemple.

Restait  un  gros amas  de terre et de pierres d’un mur éboulé sur la chaussée d’une portion de la route du Poghju :le propriétaire ,habitant sinistré de Negru, a été prié par la mairie de le dégager, sinon elle allait charger une entreprise de le faire et ensuite  lui envoyer  la facture des travaux .Ce propriétaire a préféré confier le chantier à notre sylviculteur et sa société multi services qui, sur sa lancée, a effectué cet énorme  travail en deux jours.

la fermeture de la route du Cap a de graves conséquences économiques pour notre village et les villages de la côte occidentale du cap corse : les habitants d’Olmeta,  travailleurs ou  entrepreneurs  doivent faire plus de 70 km pour atteindre Bastia Ils sont  coupés  des commerces et des services de proximité de St Florent et du Nebbiu.et pour les élèves scolarisés à Patrimoniu ,St Florent, ou Bastia comment  faire?.comment vont s’organiser .les soins quotidiens ou les dispositifs d’assistance dont bénéficient certaines personnes? Comment va nous parvenir le courrier? Bref,il faudra trouver une solution rapide? la route effondrée ne peut être réparée sauf à installer une impossible infrastructure de soutien coûteuse et imposante qui partirait  du rivage jusqu’à atteindre la hauteur de la route c’est à dire une centaine de mètres plus haut  !!! Comme structure de dépannage provisoire.,on parle d’un pont métallique fourni par l’armée .Pourquoi pas ?si le risque d’installation est bien calculé.

En attendant ,c’est le système D :c’est à dire que scolaires ,personnels de santé et travailleurs et autres habitants traversent à pied  sous le regard sidéré des géologues et experts, une zone très dangereuse et barrée …..ce qui est impossible sur le reste de l’hexagone est possible chez nous !!! il est vrai que la vierge Marie sainte patronne trés célébrée de la Corse nous protège…..

Mais, habitués à la lenteur administrative  des services décisionnels locaux ou étatiques ,et, aux rafistolages durables ,la population de cette zone du  Cap  Corse ,s’est très vite  mobilisée sur les réseaux sociaux et en dehors.Peu confiante dans les élus locaux et ceux du département ,elle en a appelé à l’état et à la région.Deux  importantes réunions ont eu lieu in situ entre élus état et région .Nous en attendons des résultats concrets rapides .

Aux dernières nouvelles ,les travaux de restauration pour l’installation d’un pont provisoire venu de l’autre côté de la mer, commenceraient le 13 Décembre pour se terminer vers le 20 Décembre.Si tel est le cas  nous proposons de décorer  ce pont de guirlandes pour la fête de Noel ..Ce serait l’occasion de célébrer un événement:la preuve que l’on peut, dans cette île, quand on le veut vraiment, trouver ,une solution rapide à des problèmes importants.

la plage de Negru dont vous avez une image à la une de cet article, est dévastée :elle n’existe plus vraiment ,elle ressemble à un delta  parcouru par deux cours d’eau ; l’apport de nombreux cailloux et sédiments l’a agrandie  sur sa gauche .Son  rivage est jonché d’arbres qui hérissent les flots marins jusqu’au large  .Sur les fonds marins s’entassent un nombre impressionnants  de galets fluviaux ,sable,  déchets divers . Il faut espérer que ,grâce aux courants et aux vents ,la plage reprenne peu à peu sons aspect antérieur. Mais il faudra  nettoyer le rivage,  ce qui implique que l’on se retrousse les manches ou que les services du conseil départemental le fassent. Mais de toute manière ce paysage  va garder la marque indélébile de cette catastrophe naturelle .

il convient ,cependant ,de se poser des questions:pourquoi ces catastrophes? Le hasard , la fatalité ….pas seulement :la négligence des hommes aussi joue un rôle important :la portion de route effondrée était déjà lézardée et signalée comme telle par des habitants auprès des autorités compétentes , Quant à la crue de la rivière, semblable à celle d’autres rivières corses , elle s’ explique par son absence d’entretien et aussi par l’afflux soudain d’un ruissellement  très abondant d’une eau dévalant les rues pavées hermétiquement sans canal d’écoulement et les routes aux caniveaux bouchés ou inexistants .La nature parfois déborde d’excès que la main de l’homme accentue

Enfin ,les infrastructures d’accueil de l’île ne sont pas prévues pour subir l’invasion touristique d’un nombre si important de véhicules et de personnes .l’état  de notre réseau routier : vétuste  exigu ,mal entretenu ,pas prévu pour supporter le poids de gros engins de travaux  ou d’immenses camions qui ,urbanisation à outrance obligeant ,s’y succèdent ,ne le permet pas .

De plus, pour entretenir les bas côtés pentus des routes, on utilise des pelleteuses  qui arasent et creusent  les pentes , suppriment la végétation qui fixe la terre et la roche et ainsi les fragilisent :dés qu’il pleut un peu les pierres dégringolent .Dés qu’il pleut beaucoup, c’est un pan de pente qui atterrit sur la route .

l’élargissement de la route du cap et de celles des villages ont été faites en dépit du bon sens :les pentes sur lesquelles les routes s’accrochent côté montagne ont été labourées et creusées par de gros engins sans être stabilisées ensuite :une négligence désastreuse et impensable ailleurs qu’en corse .Les caniveaux des routes sont soit inexistants ou de profondeur inadaptée soit ,la plupart du temps, non nettoyés et  donc obstrués. L’eau ruisselle sur la chaussée et la dégrade rapidement .Enfin ,et on peut le remarquer sur les routes de la commune d’Olmeta ,et ,notamment sur notre portion de départementale RD 80, les éboulis terre -roches sont directement déposés en tas  par les services départementaux chargés de le faire  en bordure de route ou jetés sur les pentes donnant  sur la mer:ces dernières sont ainsi fragilisées par le poids des matériaux et la végétation de ces zones protégées, dévastée.

Dans d’autres lieux dans l’île, les dégâts sont considérables :habitations inondées ,voiture emportées .La plupart du temps .parce que ces habitations sont situées en zone inondable ou zone à risque .Certaines ont obtenu des permis de construire avant l’élaboration d’un PPRI (plan de prévention des  risques d’inondation)ou alors on leur a  simplement imposé une  surélévation du bâti  comme garantie de ne pas être inondées suivant une hauteur de flux calculée et  tenant compte du fait que les crues exceptionnelles ne se produisaient que tous les cent ans…..ce qui est évidemment n’est  plus le cas .Beaucoup trop de communes n’ont pas de plan de sauvegarde ou de PPRI;Trop d’apprentis sorciers avides de profit ,comblent en toute illégalité des zones humides pour en faire des ports à sec très lucratifs ou des ports privés; Saint Florent ,par exemple,ville très touristique a,ces dernières années, vu combler une surface très importante de ses zones  humides marécageuses légalement ou illégalement .Du coup elle est souvent inondée .C’est une ville en  grand danger si, à de fortes  pluies, s’ajoute une possible mini vague de submersion.

Les associations environnementales signalent, dénoncent auprès des préfets, procureurs ou en justice toutes ces pratiques dangereuses ou illégales,qui en même temps qu’elles portent atteinte à la biodiversité,  mettent en péril la vie des gens ,et détruisent leurs  biens .Mais les amendes sont ridicules ,les dossiers laissés sans suite ,et les contrevenants continuent leur dangereuse et suicidaire course au profit.Comme d’habitude ,il faudra attendre une catastrophe majeure et très destructrice en vies humaines et habitations pour qu’on recherche des responsables qui diront,alors , qu’ils ne sont pas coupables.

Alors ,il faut cesser d’évoquer la fatalité des catastrophes naturelles sans se poser des questions sur la responsabilité des hommes, notamment en ce qui concerne l’impact des dégâts qu’elles causent. En effet ,si la main de l’homme au service d’une civilisation du profit consumériste a une grande part dans un changement climatique qui augmente le nombre de phénomènes dévastateurs , la simple retour à la raison et au bon sens devrait en atténuer grandement les effets .

L’écologie n’est pas la manifestation d’un amour béat de la nature défendu par de doux rêveurs nostalgiques de l’habitat rural d’avant guerre ,mais une philosophie du respect :respect  de la nature dont on oublie qu’elle est nourricière et qu’on doit lui donner les moyens de continuer de l’être , respect de l’environnement au centre duquel se situe l’humain responsable plutôt que le consommateur avide de profit, respect des valeurs d’une économie durable c’est à dire  solidaire équitable et rentable non pas en termes de bénéfices éhontés  pour quelques uns mais au service d’une qualité de vie pour tous. .

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4 décembre 2016 7 04 /12 /décembre /2016 14:09
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