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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 07:37

Le drame de la mine de Canari

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Notre camarade Danielle De March-Ronco, députée honoraire au parlement européen, travaille sur les questions de l’amiante et a publié un livre

« Clara et les poussières bleues » qui porte le drame de la mine de CANARI en haute Corse.

Elle sera présente à Ajaccio, avec ses livres les 9 et 10 juillet, au FESTIVAL DU POLAR MEDITERRANEEN, place Foch. Les camarades qui le souhaitent pourront donc la rencontrer à l’occasion de ces deux journées.

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2 juillet 2010 5 02 /07 /juillet /2010 07:31

UNIVERSITE d’ETE du PCFdrapeau rouge agité

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Comme chaque année, l’université d’été du parti se tiendra au centre Belambra de Seignosse dans les Landes, les 27,28 et 29 août.

Notre congrès d’étape vient de nouveau d’affirmer la nécessité de répondre aux attentes et aux besoins de formation des communistes.

Depuis le début de l’année, l’activité de formation s’est fortement développée et diversifiée et l’université d’été en est un des évènements des plus importants.Durant ces 3 jours seront notamment abordés les sujets suivants :

  • Biologie, morale, civilisation- naissance du matérialisme moderne
  • Harcelement moral : une psychiatre dans l’entreprise
  • La crise du capitalisme – politiques d’austérité - changer le monde ou ne rien changer ?
  • Retraite : comprendre le projet du gouvernement – contre-projet
  • La réforme des collectivités locales
  • Sous le béton, la terre : micro et macro-écologie de l’habitat
  • Les questions d’avenir du Front de gauche – les échéances de 2012 – le lien avec le mouvement social et populaire…

contact: PC2B@wanadoo.fr

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 08:03

SCANDALEUX

 Lorsqu'on sait que le petit Louis (dernier de Sarkozy) est scolarisé depuis septembre à Dubaï l'article s'éclaire d'un jour nouveau ! 
 C'est intéressant. 


Pendant que Le gouvernement ratiboise les effectifs des profs, Sarkozy veut imposer une réforme géniale. Il a décide d'offrir aux expatriés  la gratuité des écoles et lycées français de l'étranger. Un cadeau  sympa, non ? Sauf qu'il va surtout profiter aux plus aisés, et que  l'addition, pour l'Etat, s'annonce carabinée. 

 Ces écoles, très cotées  étaient jusqu'à présent payantes. Certains lycées sont des établissements publics, d'autres, privés sous contrat. En tout 160  000 élèves y sont scolarisés, dont 80 000 français. Sous la tutelle du Quai d'Orsay, chaque établissement fixe assez librement ses tarifs et  il a atteint des sommets: 5 500 euros l'année à Tokyo, 6 500 à Londres, 15 000 à New York et 17 000 euros -Le record- à San Francisco. 


 Au diable l'avarice! Pour les expatriés modestes, un système de  Bourses plutôt généreux est déjà en place. 
 A New York, par exemple, il faut gagner moins de 65 000 euros par an -pas vraiment le smic- pour décrocher 4 500 euros d'aide. Environ un quart des élèves français bénéficient d'une bourse. Mais pour Sarko,  ce n'était pas assez. Depuis l'an dernier et à la demande expresse de  l'Elysée, l'Etat prend en charge l'intégralité des frais de scolarité des élèves francais de terminale... Quels que soient les revenus des  parents. Plus besoin de bourse !

 

 A la rentrée de septembre, ce sera le  tour des premières, puis des secondes l'an prochain, et ainsi de  suite. " J'aurais pu commencer la gratuité par la maternelle, a expliqué Sarko,  Le 20 juin dernier, devant la communauté francaise d'Athènes. Mais  j'ai voulu commencer par l'année la plus chère pour que vous puissiez  constater la générosité des pouvoirs publics francais." Encore merci ! 


> Mais générosité pour qui ? A Londres, l'une des familles concernées  par ce généreux cadeau déclare plus de 2 millions d'euros de revenus  annuels. Et deux autres gagnent plus d'un million. Jusqu'alors, une  partie du financement était assurée par des grandes entreprises  francaises désireuses d'attirer leurs cadres vers l'étranger. Ces  boites, comme Darty ou Auchan, rentrent déjà leur chéquier : pourquoi  payer les frais de leurs expat' si l'Etat régale ? Un coût qui fait  boum au Quai d'Orsay, l'Agence française de l'enseignement à  l'étranger a simulé Le coût de cette plaisanterie mais s'est bien  gardé d'en publier le résultat. Lequel est tout de même tombé dans les  palmes du "Canard". D'ici dix ans, appliquée du lycée jusqu'au CP  (sans parler de la maternelle), la gratuité coûterait à l'Etat la  bagatelle de 713 millions d'euros par an ! 


 Intenable ! La vraie priorité, c'est l'ouverture de nouveaux  établissements, pas la gratuité. Mais pourquoi Nicolas Sarkozy s'est lancé la dedans ? Peut-être parce qu'il se sent personnellement  concerné par la question : après avoir été annoncé à New York puis à  Londres, petit Louis est finalement inscrit au lycée français de  Doha...

Et il va falloir payer ! Auditionné par le Sénat à la fin  juin, Bernard Kouchner n'a pas nié ces menus "inconvénients". Son cabinet songe d'ailleurs à couper la poire en deux : une gratuité  partielle... mais toujours sans conditions de revenus. Sauf que, pour le moment, Sarko n'en veut pas. "Je tiens beaucoup à la gratuité", s'entête-t-il à chaque déclaration à l'étranger. Sans prendre le temps de préciser comment sera financée cette très généreuse gratuité !

 

 Eh oui, les caisses de l'Etat ne sont pas vides pour tout le monde..

 

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30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 07:28
Face aux politiques de l’UE et du gouvernement Berlusconi, c’est d’une gauche de classe menée par un parti communiste uni et fort dont nous avons besoin
vendredi 25 juin 2010 RIFONDAZIONE2.jpg
par Fosco Giannini, membre de la direction nationale du Parti de la Refondation communiste (PRC), sénateur honoraire, et dirigeant du courant de l’Ernesto

publié dans Liberazione, journal du Parti de la Refondation Communiste

Ceux qui aujourd’hui posent la question de l’unité de la gauche en supprimant la « question communiste » ne contribuent pas seulement à aggraver la condition du mouvement communiste italien, mais affaiblissent jusqu’au projet même de l’unité à gauche. Alors que ce dont nous avons besoin, face aux dures politiques libérales de l’UE et du gouvernement Berlusconi, c’est d’une grande gauche de classe qui ait comme cœur et comme moteur un parti communiste uni et plus fort.

La crise va porter atteinte, et ce pour une longue période, à la vie matérielle des peuples et des travailleurs dans toute l’Union Européenne, Italie comprise. Le taux de chômage des pays de la zone euro est de 9,7%, le taux le plus élevé depuis 1999, tandis que le taux de l’UE à 27 est de 9,2%, le plus élevé depuis 2000. Les chômeurs en chair et en os sont 22 millions et 123 mille, dont 15 millions et 324 mille dans la zone euro (Rapport Eurostat). Dominique Strauss-Kahn, directeur du FMI, a prévu pour 2011 un taux de chômage, pour l’UE, de 11%, avec le danger, « en perspective et si ne se dégage pas une stratégie de sortie de crise, que l’Europe atteigne les 50 millions de chômeurs ».

La gravissime crise grecque et celles qui frappent les autres pays de la zone Euro s’ajoutent à la radiographie déjà impitoyable du FMI, confirmant le caractère structurel, systémique, de l’involution hyper-libérale de l’Europe de Maastricht, d’Amsterdam et de Bolkestein et la nécessité d’une contre-offensive internationaliste, anticapitaliste et de classe aux attaques anti-ouvrières et anti-populaires inhérentes au code génétique de cette UE.

Les politiques des gauches modérées européennes par rapport à la « ligne d’Amsterdam » ont été utilisées au service du libéralisme de l’UE. Pour ceux qui insistent dans la recherche du réformisme mou, convient le dicton selon lequel « Dieu rend aveugle celui qu’il veut perdre ».

Frappante, de ce point de vue, la relecture du passage du texte Vendola au dernier Congrès du PRC, dans lequel il chantait des louanges répétées à Zapatero, identifié comme le nouveau phare de l’ensemble de la gauche européenne. Frappante parce qu’aujourd’hui c’est le même Zapatero qui est parmi les premiers à se mettre à genoux devant les diktats de l’UE, annonçant la mise en œuvre de politiques du sang et des larmes. Et frappant le fait qu’aujourd’hui, au sein du PRC, certains dirigeants d’ « Essere Comunisti » identifient dans Vendola – qui, avec sa scission, marquée par la volonté de liquidation historique du parti communiste, a frappé au cœur Rifondazione – le point cardinal de la construction d’une sorte de Die Linke italienne (évoquée de façon incongrue par le camarade Grassi, au vu de la différence historique et politique entre la formation allemande et la gauche modérée vendolienne), Linke dans laquelle se trouveraient aussi en son sein des communistes, réduits – dans cette optique – à n’être qu’une composante d’une force, d’un parti, de gauche. Tandis qu’il est tout à fait évident que pour la relance d’un parti communiste dans notre pays, est absolument prioritaire la nécessité de l’autonomie politique, culturelle et organisationnelle des communistes, autonomie qui ne s’oppose en rien à un élan unitaire à gauche.

Face à la crise structurelle du capital, avec l’attaque contre les conditions de vie et de travail des masses, et au danger concret de graves involutions antidémocratiques et autoritaires, si ce n’est bellicistes, nous devons nous poser la question – elle fait partie de la profonde culture communiste – de la construction d’un bloc social, d’un « front populaire » pour défendre le travail et la démocratie, unissant les forces politiques qui représentent les intérêts du prolétariat et des classes et des groupes sociaux touchés par la crise. La construction de la Fédération de Gauche peut être une première réponse partielle à cette exigence.

Mais si avec cette question ne se pose plus la question communiste – le fait est qu’on l’évacue – et on ne travaille plus, explicitement, pour construire un parti communiste plus solide, plus fort et socialement et politiquement plus incisif que les petits partis communistes aujourd’hui présent dans notre Pays – PRC et PdCI –, la question même de l’unité à gauche perd de sa valeur, perd du contenu et son caractère stratégique, glissant vers une opération politiquement molle et peu mobilisatrice pour les milliers de militants communistes qui en constituent l’ossature.

Seul un parti communiste – qui, en tant que tel, lutte pour « une alternative socialiste de système » et est donc anticapitaliste – peut-être le point cardinal d’une coalition de gauche plus large en mesure de tenir tête au néo-impérialisme européen et aux involutions antidémocratiques. Autrement, la gauche italienne sera vouée à sa défaite définitive, courant derrière l’idée vendolienne de servir de caution de gauche au centre-gauche et de glisser vers une position de subordination envers le PD et la libéral-démocratie. Tout comme l’expérience communiste italienne serait vouée à sa perte si nous ne posions plus, comme question centrale dans notre Pays, la reconstruction d’un parti communiste qui puisse, dans la période donnée, servir à nouveau à la classe ouvrière de point de référence crédible et rouvrir, à temps, un horizon de transformation sociale radicale. Cette force, par ailleurs, si ce n’est celle communiste, pourrait saisir l’essence stratégique de la promesse de carnage social qui aujourd’hui vient du gouvernement Berlusconi et organiser, en l’élargissant à gauche, la réponse de classe.

Pendant un long moment, au PCI qui « s’occhiettisait » et ensuite même au PRC, il y eut (et il reste) un ostracisme idéologique par rapport au Parti communiste de Grèce (KKE). Aujourd’hui que le message de lutte lancé par le KKE aux peuples européens depuis l’Acropole d’Athènes s’empare des jeunes et des mouvements de lutte de toute l’Europe, nous devrions, avec plus de détermination et de liberté intellectuelle, nous poser le problème prioritaire de la reconstruction, dans notre pays, d’un parti communiste en mesure d’impulser, d’organiser la lutte et d’unir les forces de la gauche de classe, porteuse d’alternative.

Les involutions modérées, fussent-elles en mesure d’obtenir à court-terme quelque succès électoral, pourraient bien au contraire mener à une défaite stratégique.

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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 07:14

 

Le prix du timbre augmente le 1er juillet 2010 – La Poste a supprimé 8326 emplois en 2009

 

Au 1er juillet 2010, le prix du timbre poste pour les lettres de moins de 20 grammes passe de 56 à 58 centimes d’euros. Le tarif lent dit « économique » passe de 51 à 53 centimes.

 

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Rien d’autre ne justifie cette hausse de 3,6% et 3,9%, qui va encore pénaliser les ménages, supérieure à l’inflation, que la poursuite de la politique de privatisation.

C’est payer plus cher pour un service public plus dégradé.  

 

Officiellement, la direction de La Poste prétend que cette augmentation va servir à financer le « service universel ».

Mais qui va payer pour ce service minimal de distribution du courrier dans tout le pays, 6 jours sur 7 ? Les usagers, les particuliers eux-mêmes! Les gros « clients » de La Poste, les grandes entreprises, sont, eux, totalement épargnés par l’augmentation.

Il ne faudrait pas qu’ils passent à la concurrence affirme La Poste. Voilà une illustration de plus que le processus de marchandisation et de mise en concurrence, c’est toujours faire payer plus les "petits" pour le profit des "gros". On se doute que pour la direction de La Poste, on ne va pas en rester à 58 centimes.

 

Notre argent pour quoi faire ?

 

Pour continuer à préparer la privatisation et les profits des futurs actionnaires. De l'argent, La Poste en a déjà. Elle a réalisé 531 millions d’euros de bénéfices en 2009 (1,8 milliard d’excédent brut d’exploitation), sur ses usagers. L’Etat et la Caisse des dépôts vont injecter plusieurs milliards d’euros à l’opérateur. C’est sous ce prétexte que La Poste a été transformée en société anonyme le 1er mars 2010.

 

Tout cet argent va servir à continuer à déstructurer la filière courrier, à supprimer les centres de tri départementaux, à financer la suppression de 50.000 emplois. Le coût du plan « Cap qualité courrier » est estimé à 3,4 milliards d’euros pour optimiser le profit en fonction sur les activités les plus rentables aux dépens du service public.

Cet argent va servir à fermer des bureaux de poste et des guichets. Le coût de la transformation de tous les bureaux est estimé à 600 millions d’euros.

Cet argent va servir à racheter des groupes financiers pour poursuivre la transformation de la Banque postale en banque spéculative comme les autres.

 

L’augmentation du prix du timbre n’est qu’une petite partie, mais très symbolique, de tout ce qu’usagers, nous payons en frais bancaires supplémentaires, en opérations nouvelles facturées, en dégradation du service, en temps perdu à faire la queue… 

 

En 2009, sur une seule année, la direction de la Poste admet avoir détruit 8326 emplois en remplaçant moins de 3 départs sur 10 (dans le rapport social présenté le 17 juin 2010).

8326 chômeurs de plus, ce n'est pas un coût, ça, pour la société!

La dégradation des conditions de travail s’accélère, parfois dramatiquement.

 

L’opposition à la privatisation de La Poste est massive dans le pays comme les mobilisations de l’automne l’ont montré. Les agents de La Poste, notamment les facteurs du 15ème en janvier, ont mené dans des dizaines de sites et de villes des luttes conséquentes contre les conséquences de cette politique de privatisation.

Les forces existent pour inverser ce processus, faire reculer la politique au service de l’argent.

Une grande victoire sur les retraites peut et doit débloquer les choses dès la rentrée. 

Par PCF - Section Paris 15ème -
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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 06:41

Moldavie - interdiction des symboles communistes : Déclaration du Parti Communiste de Transniestrie          

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DÉCLARATION du Comité central du Parti communiste de Transniestrie - traduction Nicolas Maury
Moldavie - interdiction des symboles communistes : Déclaration du Parti Communiste de Transniestrie
Les autorités moldaves ont déclaré le 28 juin "journée de l'occupation soviétique", ont demandé le retrait immédiat des soldats de la paix russe en Transniestrie, la Moldavie est entrée dans un cycle d'hystérie anticommuniste. Le président par intérim de la République Moldave Mihai Ghimpu préconise une initiative législative visant à interdire les symboles communistes.

Lui et ses proches appliquent cette politique, non en raison de la haine pour le passé soviétique, mais par peur de leur propre avenir. En effet, pour cacher les effets néfastes de leur politique, ils tentent d'effacer la mémoire des gens sur le passé soviétique. Ils ont appelés "occupation" la période de notre histoire commune (Moldavie + Transniestrie - ndlr), celle ou nous prospérions sous le signe de la faucille et du marteau, un symbole de paix.

Moldavie - interdiction des symboles communistes : Déclaration du Parti Communiste de Transniestrie
C'est le moment ou la terre moldave a développé son industrie moderne, son agriculture moderne, la science qui se développe en même temps que la culture. Quand le peuple est fier de son histoire, il avance avec confiance vers l'avenir. Et maintenant les autorités actuelles de la Moldavie ont lancé un plan visant à détruire l'identité nationale du peuple moldave. En fait ils il préparent la fusion de la Moldavie avec la Roumanie.

Les seul capable d'éviter cela, le Parti des Communistes de la République de Moldavie. Ils sont les principaux visé par l'interdiction des symboles communistes. Ghimpu et l'Alliance libérale pro-européenne sont prêt a annoncer, hors la loi le PCRM, lui interdire de participer aux élections et de travailler légalement sur le territoire de la République de Moldovie. Les ennemis du peuple moldave ont peur que les communistes reviennent au pouvoir, ils devront répondre de leurs actes.

Moldavie - interdiction des symboles communistes : Déclaration du Parti Communiste de Transniestrie
Le 16 juin 2010, cela fait un an que le parlement a était dissout, selon la constitution et les lois en vigueur le législateur suprême n'a pas pu élire un président légitime après les deux tentatives, qui représentent le délais avant une nouvelle dissolution. Hors M Ghimpu refuse de dissoudre le parlement et refuse la tenue de nouvelles élections législatives anticipées. Dans le même temps il ignore les lois nationales qui reconnaissent depuis 2003 à la Moldavie le statut d'état pluriethinque dans laquelle la diversité culturelle et linguistique est considéré comme principal. La langue que reconnait Ghimpu est le roumain, rejetant ainsi les autres langues (russe...)

Ce n'est pas la première fois dans l'histoire que le nationalisme débridé se transforme en trahison des intérêts nationaux. Le Président par interim de la République de Moldovie, "l'Alliance pour l'intégration européenne", Marian Lupu, Serafim Urechean et Vladimir Filat, partagent avec Mihai Ghimpu la responsabilité de ce qui se passe.

Moldavie - interdiction des symboles communistes : Déclaration du Parti Communiste de Transniestrie
Qu'est-ce qui se passe en Moldavie est aujourd'hui une menace réelle pour les citoyens de Transnistrie. Le Président par intérim de la Moldavie a lui-même préparer le décret pour ordonner le retrait des soldats de la paix russes de Transnistrie, ce qui entraînera inévitablement un bain de sang sur le Dniestr. L'interdiction des symboles communistes et des activités des organisations communistes, va certainement s'étendre au territoire de la République Moldave de Transniestrie. Dans la pratique, cela signifie qu'il devient possible de poursuivre un ancien combattant la Seconde Guerre mondiale pour le port de décorations militaires marqués de la faucille et du marteau, ou tout officier public, qui utilise les formulaires marqué de l'emblème national du Mont-Royal, qui comprend également un marteau et une faucille.

En réponse aux récents événements survenus en République de Moldova, du Comité central du Parti Communiste de Transnistrie déclare qu'il ne considère pas légitime le régime au pouvoir, qui n'a pas le droit de représenter la République de Moldovie et le peuple moldave.

La Transnistrie communiste exprime sa solidarité fraternelle avec les communistes de la République de Moldovie, qui, dans les circonstances actuelles, très difficile se battent pour les intérêts du peuple moldave, pour les idéaux de la démocratie, la vérité historique et le droit des peuples à un avenir meilleur.
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29 juin 2010 2 29 /06 /juin /2010 06:27

Assemblée de Corse - Subvention Sporting Club de Bastia

Michel Stefani

Explication de vote

Nous allons nous abstenir quoique l'on puisse entendre par ailleurs, de manière assez surprenante quand les propos s'apparentent à une mise en demeure, sur ce choix qui reflète notre état d'esprit, nuancé pour le moins, concernant cette délibération.

  • Nous sommes en effet partagés entre deux appréciations l'une qui consiste à dire il faut aider le Sporting, l'autre qui tient compte du contexte général, économique et social, des aléas juridiques, des incertitudes sportives et financières du club, et enfin des positions antérieures que nous avons défendues ici à plusieurs reprises s'agissant de la politique sportive de la CTC.
  • On peut partant de là, essayer de caricaturer notre position, ponctuelle au demeurant, en laissant croire qu'elle aurait une valeur intemporelle supérieure à notre positionnement politique fondamental, la manœuvre restera peu convaincante.
  • Que ceux qui s'en inquiètent soient rassurés, l'intervention générale de notre groupe le démontre, même dans cette abstention, nous tenons à affirmer notre attachement aux valeurs de gauche aux principes d'une formation qui ne situe pas au centre du paysage politique mais clairement à gauche, contre la droite, et dans ce cas avec une certaine idée du sport en rupture avec la logique mercantile du gouvernement.
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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 13:04

                                          J’aimerais tellement me tromper...     

                                                    samedi 26 juin 2010 

fidelcastro4.jpgQUAND Granma publiera ces lignes demain vendredi, le 26 Juillet, ce jour où nous évoquons toujours avec fierté l’honneur d’avoir résisté aux coups de boutoir de l’Empire, sera encore lointain, même si à peine trente-deux jours nous en séparent.

Ceux qui décident de chaque pas du pire ennemi de l’Humanité – l’impérialisme étasunien, ce mélange de sordides intérêts matériels, de mépris et de sous-estimation des autres habitants de la planète – ont tout calculé avec une précision mathématique.

La passion sportive ne cesse de croître, envoûtant des centaines de millions, voire des milliards de personnes dans le monde. J’ai écrit dans mes Réflexions du 16 juin : « On nous glisse diaboliquement les nouvelles entre deux matchs de la Coupe du monde de football, de sorte que personne ne s’en soucie… »

 La fameuse compétition sportive est entrée dans ses moments les plus passionnants. Pendant quatorze jours, les équipes formées par les meilleurs joueurs de trente-deux pays se sont battus pour accéder aux huitièmes de finale ; viendront ensuite les quarts de finale, les demi-finales et la finale.

 Je me pose une question : combien savent, en revanche, que des bâtiments de guerre étasuniens, dont le porte-avions Harry S. Truman, escorté d’un ou de plusieurs sous-marins atomiques et d’autres navires de guerre dotés de missiles et de canons plus puissants que ceux des vieux cuirassés de la dernière guerre mondiale (1939-1945), ont franchi le canal de Suez en direction des côtes iraniennes ?

Les forces navales yankees sont accompagnées de navires de guerre israéliens équipés eux aussi d’armements de pointe, pour inspecter n’importe quel bateau chargé des exportations et des importations des produits commerciaux dont l’économie iranienne a besoin pour fonctionner.

Le Conseil de sécurité des Nations Unies a, sur proposition des USA, soutenus par la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, voté une dure résolution à laquelle aucun des cinq pays titulaires n’a opposé son droit de veto. Le Sénat étasunien a voté une résolution plus dure. Plus tard, l’Union européenne en a voté une autre encore plus dure.

Tout ceci a eu lieu avant le 20 juin, ce qui explique pourquoi le président français, Nicolas Sarkozy, s’est rendu d’urgence en Russie pour s’entretenir avec le chef d’Etat de ce puissant pays, Dmitri Medvedev, dans l’espoir de négocier avec l’Iran et d’éviter le pire. Il s’agit maintenant de calculer quand les forces navales étasuniennes et israéliennes se déploieront en face des côtes iraniennes afin de s’unir aux porte-avions et autres bâtiments des USA qui montent déjà la garde dans cette région.

Le pire, c’est que, à l’instar des USA, Israël, leur gendarme du Moyen-Orient, possède des avions d’attaque dernier cri et des armes atomiques très modernes que ceux-ci lui ont fournies, ce qui en fait, par sa force de frappe, la sixième puissance nucléaire des huit reconnues comme telles, dont l’Inde et le Pakistan. En 1979, l’ayatollah Ruhollah Khomeini avait renversé le shah d’Iran sans employer une seule arme. Plus tard, les USA imposèrent à ce pays une guerre au cours de laquelle l’Irak utilisa des armes chimiques –dont ils lui avaient fourni les composants en même temps que les renseignements dont avaient besoin ses unités de combat– contre les Gardiens de la Révolution iranienne.

Cuba le sait parce que, comme je l’ai expliqué d’autres fois, elle présidait alors le Mouvement des pays non alignés. Nous savons bien les ravages causés à la population iranienne. Mahmoud Ahmadinejad, le chef d’Etat iranien actuel, commandait la sixième armée des Gardiens de la Révolution et les Corps des Gardiens dans les provinces occidentales du pays qui supportèrent le gros de cette guerre. Aujourd’hui, en 2010, comme voilà trente et un ans, les Etats-Unis et Israël sous-estiment le million de soldats des Forces armées iraniennes, leur capacité de combat terrestre, ainsi que les forces aériennes, maritimes et terrestres des Gardiens de la Révolution. Il faut ajouter à celles-ci les millions d’hommes et de femmes âgés de douze à soixante ans, choisis et entraînés systématiquement par les diverses institutions militaires, parmi les soixante-dix millions d’habitants du pays.

 L’administration étasunienne a tracé un plan pour déclencher un mouvement politique qui, se fondant sur la soif de consommation capitaliste, aurait divisé les Iraniens et renversé leur gouvernement. Cet espoir n’est plus qu’une lubie. Il est risible de penser que les bâtiments de guerre étasuniens et israéliens puissent éveiller les sympathies d’un seul citoyen iranien ! J’avais cru au départ, après avoir analysé la situation, que la guerre commencerait dans la Péninsule de Corée, où se trouve le détonateur de la deuxième guerre coréenne qui, à son tour, donnerait lieu immédiatement à la seconde guerre imposée à l’Iran par les USA.

La réalité actuelle change la donne, en sens inverse :

la guerre d’Iran déclenchera aussitôt celle de Corée.

Les dirigeants nord-coréens, accusés d’avoir coulé le Cheonan, mais qui savent pertinemment que cette corvette a été coulée par une mine que les services de renseignement yankees ont collée à sa coque, ne perdront pas une seconde et agiront dès que l’attaque sera déclenchée contre l’Iran.

Il est tout à fait légitime que les supporteurs se passionnent pour la Coupe du monde de football. Moi, je fais mon devoir en mettant notre peuple en garde, et je pense surtout à notre jeunesse pleine de vie et d’espoirs, en particulier à nos merveilleux enfants, pour que les faits ne nous prennent pas à l’improviste. Je souffre de penser à tant de rêves conçus par les être humains et aux créations étonnantes qu’ils ont été capables d’engendrer en seulement quelques milliers d’années.

Quand les rêves les plus révolutionnaires sont en train de se concrétiser et que la patrie se redresse fermement, j’aimerais tellement me tromper !

 Fidel Castro Ruz

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 12:56

lundi 28 juin 2010

 
Rome – CPI

La capitale italienne, Rome, a témoigné, vendredi 25 juin 2010, de violents affrontements après que des extrémistes sionistes ont attaqué une manifestation organisée par des Palestiniens et des solidaires italiens avec le peuple palestinien devant le siège de la municipalité de Rome.

Cette manifestation était organisée pour dénoncer les pratiques inhumaines des autorités occupantes israéliennes à l’encontre des détenus palestiniens et pour exiger l'amélioration de la situation des détenus.

Selon le délégué du croissant rouge palestinien à la capitale italienne, Dr. Youssef Salama, plus de 30 extrémistes sionistes ont attaqué les manifestants devant le siège de la municipalité en les frappant d'une manière cruelle et sauvage.

"Les extrémistes sionistes ont blessé grièvement un palestinien et un solidaire italien" a déclaré Salam.

L’attaque était programmée et la police n'est intervenue qu'après 20 minutes.
Ce n’est pas la première fois que des extrémistes sionistes s’en prennent à des manifestants pro-palestiniens.

De leur côté, les organisations solidaires avec le peuple palestinien ont appelé le maire de Rome à présenter ses excuses et à punir les auteurs de cet acte criminel.



Le sionisme souhaite-t-il exporter ses pratiques fascistes et ses violences sur le sol européen ?
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27 juin 2010 7 27 /06 /juin /2010 14:51

Nous sommes, chacune et chacun, adhérents du parti communiste français. Notre adhésion est parfois très récente parfois beaucoup plus ancienne mais nous voulons toutes et tous que nos droits basiques d’adhérents soient respectés. Le plus simple de ces droits est de se voir remettre sa carte et de pouvoir participer à la vie du Parti.

Pourtant la direction nationale du PCF refuse de nous donner nos cartes et nous empêche de prendre part aux décisions collectives. A quelques semaines du 35ème congrès nous n’avons été associés à aucune des étapes de sa préparation.

Pourquoi un tel acharnement à nous exclure de fait de notre Parti ? Nos statuts ne disent-ils pas qu’« Est adhérent-e du Parti communiste français, toute femme ou tout homme qui en exprime la volonté. Il ou elle reçoit sa carte avec les statuts du Parti communiste français » ?

Nous voulons lancer un appel à la raison : dans la situation actuelle, le Parti communiste ne peut se passer d’aucun de ses membres.

Nous voulons prendre au mot l’appel de Pierre Laurent, coordinateur national du PCF, aux camarades tentés par le départ pour les inviter à reprendre toute leur place au sein du Parti.

Nos désaccords avec la direction du Parti sont profonds mais pas plus que les divergences qui séparent cette même direction et les refondateurs qui quittent le PCF. Par conséquent, si, comme le dit Pierre Laurent, « chacun compte pour un » au sein du Parti et qu’il faut « retrouver la voie du débat collectif » en dépit de nos désaccords, cela ne vaut-il pas aussi pour nous ?

Si tel est le cas, alors que le 35ème congrès soit l’occasion d’un geste fort afin que tous les communistes puissent prendre part au débat sur la reconstruction du PCF : que la direction nationale remette immédiatement leur carte à l’ensemble des adhérents.

Mais que personne ne s’y trompe, autant notre volonté de tendre la main est sincère, autant nous refusons que certains se comportent comme les propriétaires de notre Parti. Que ce soit dans notre action militante, dans l’élaboration du projet communiste ou dans notre participation aux élections, aucun d’entre nous ne se laissera déposséder de son organisation politique.

1er signataires :

Maxime Gremetz (Député, Amiens), Jacques Pecquery (Conseiller général et maire, Gamaches), Fiodor Rilov (Paris), Thierry Vansevenant (Conseiller général, Friville-Escarbotin), Bernard Defrançois (Maire, Ville-Le-Marclet), Patrice Caron (adjoint au maire, Roye), Guy Champion (Mers-les-bains), Kostya Rilov (Amiens), Patrick Le Scouëzec (Amiens), Patrick Sellier (Abbbeville), Odette Royer-Barbier (Longueau), Jean-Michel Herlin (Condé-Folie Hallencourt), Louis Blanchard (Ailly-Le-Haut-Clocher), Marie-José Bacquet (Ham), Francis Deblangy (Amiens), Jacques Merlier (Feuquières), Yves Messio (Condé-Folie Hallencourt), Sébastien Wasson (Amiens), Laurence Andrieu (Amiens).

1er soutiens :

Jean-Claude Danglot (Sénateur, Pas-de-Calais), Jean-Jacques Candelier (Député, Nord), André Gerin (député, Vénissieux), Charles Beauchamp (conseiller général du Nord), Eric Jalade (Secrétaire fédéral du Tarn, membre du CN), Frédéric Bernabé (Secrétaire fédéral de Haute Saône, membre du CN), Jean-Luc Tournay (secrétaire de section de St-Quentin, Aisne), Corinne Bécourt (membre du CN, Aisne), Caroline Andréani (membre du CN, Seine-St-Denis), Roger Marié (St-Quentin), Jean-Paul Legrand (maire adjoint, Creil), Habib Abba-Siddick (maire adjoint, Creil), Mohamed Assamti (maire adjoint, Creil), Claude Sadin (Noyon), Gérard Tollet (Méru), Jacques Lambert (Bouches du Rhöne), David Noël (Secrétaire de section, Hénin-Beaumont), Hervé Maillot (Chalon-sur-Saône), Romuald Reymond (Firminy), Grégory Glorian (Rouvroy), Arleux), Gérard Martel (Longueau), David Michel (St-Quentin).

Continuons à exiger la remise de sa carte d’adhérent à chaque membre du PCF. Pour cela signez et faites signer le plus largement possible la lettre ouverte à Pierre Laurent et le bulletin de soutien qui y est joint.


Pour soutenir la lettre ouverte des sans-cartes du PCF :

Adresser un message précisant nom, prénom, section / cellule, profession, téléphone et adresse postale à :

Soutien aux sans cartes du PCF c/o Brigitte Devauchelle 128, rue Riolan - 80000 Amiens

Adresse électronique : soutienauxsanscartesdupcf@hotmail.fr


Note de RC associer à cet appel les militants de la section Paris I et II (Halle Bourse) privés de cartes et expulsés de leur local par voie de justice.

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