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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 07:36

MARE-NOSTRUM.jpg

      Du jamais vu dans l'histoire de l'Humanité

                  Tuerie au large de Gaza...

 

        

L'impérialisme américain et ses complices de l'ONU

DEMANDENT AUX CRIMINELS D'ENQUETER SUR LEUR CRIME !!!!

 

 

 

                                                       u cursinu rossuu-cursinu-rossu.jpg

 

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3 juin 2010 4 03 /06 /juin /2010 07:13

Ecole publique : Le plan de démolition 
de Luc Chatel

                                                (in  L'Humanité)

Un document interne du ministère de l’Éducation nationale détaille les pistes à explorer pour diminuer encore les effectifs d’enseignants entre 2011 et 2013. Décryptage d’une offensive sans précédent.

Évoqué lundi par l’Humanité, le Schéma d’emplois 2011-2013, discuté actuellement entre le ministère de l’Éducation nationale et les rectorats, n’aurait jamais dû être rendu public. Malheureusement pour Luc Chatel, certains responsables académiques ont dû estimer – à raison – que son contenu ne pouvait rester confidentiel. Résultat ? Depuis ce week-end, ce document « interne » circule en boucle sur Internet. Et révèle, sans gants ni pincettes, les pistes envisagées par le ministère pour continuer à supprimer des postes (environ 16 000 en 2011) et tenir, quel qu’en soit le prix, l’objectif du non-remplacement d’un prof sur deux partant à la retraite.

Augmenter la taille des classes ? le document :
Document PDF - 220.9 ko

La liste de ces « gisements d’efficience », détaillés dans une douzaine de fiches, fait froid dans le dos : augmentation du nombre d’élèves par classe, suppression des Rased (les maîtres spécialisés dans la difficulté scolaire), « mise en extinction » des psychologues scolaires, baisse de la scolarisation des moins de trois ans, fermeture des petites écoles rurales, recours accru aux étudiants vacataires pour assurer les remplacements… Pour chacune de ces pistes, les recteurs doivent chiffrer les économies réalisables, un bilan global devant être fait le 15 juin. À aucun moment ne sont évoqués l’intérêt des élèves, ou même une quelconque préoccupation d’améliorer le fonctionnement de l’école. La seule recommandation du ministère aux recteurs est de réaliser ces objectifs comptables « sans dégrader les performances globales ». La divulgation du document a provoqué un tollé. Aussi bien dans l’opposition que chez les syndicats, qui voient leurs craintes confirmées noir sur blanc. « Rien n’échappe à cette chasse budgétaire qui explore les moindres recoins du système éducatif sans jamais s’interroger sur les finalités de l’école », s’alarme Christian Chevalier, secrétaire général du SE-Unsa. « Avec un parfait cynisme, Luc Chatel abat enfin ses cartes, note le Snes-FSU, principal syndicat du second degré. Ce document est la preuve qu’au gouvernement, et en particulier au ministère de l’Éducation nationale, il y a bien un discours côté cour et un discours côté jardin. » Décryptage de ce côté jardin.

De plus en plus d’élèves par classe

C’est la première des solutions prônées : augmenter le nombre d’élèves par classe, aussi bien en primaire qu’au collège. Car, voyez-vous, selon le ministère, « les études et expériences les plus récentes indiquent que la diminution des effectifs dans les classes n’a pas d’effets avérés sur les résultats des élèves et que les très petites écoles ne s’avèrent plus toujours performantes ». Conclusion : « L’augmentation de la taille des classes peut donc être globalement envisagée sans dégradation des résultats des élèves. » Pour parvenir à ce résultat, les recteurs sont invités, hormis dans les zones d’éducation prioritaire (ZEP), à relever les seuils d’ouverture de classe ou encore à organiser, « en accord avec les communes concernées », des « fusions » d’écoles afin de fermer celles ne comprenant qu’une ou deux classes (environ 12 000 écoles en France). La perspective est alléchante pour les comptables de la Rue de Grenelle : une augmentation d’un élève par classe en moyenne se traduirait par une économie de 10 000 classes, soit un peu plus de 4 % du total. Selon le Snuipp-FSU, premier syndicat dans le primaire, ce sont entre 6 000 et 7 000 postes qui disparaîtraient dans ce cadre. Et ce, alors même que « les classes sont déjà plus chargées en France que dans les autres pays européens ». Pour le SE-Unsa, on nage en pleine contradiction : « Ils envisagent une augmentation générale des effectifs, malgré les recommandations pédagogiques d’individualisation de l’enseignement… »

Des remplaçements moins en moins formés

Cette année, environ 25 000 emplois dans le premier degré sont affectés au remplacement, en grande majorité (21 000) de professeurs malades ou en congé maternité. Le reste se partage entre le remplacement de profs en stage de longue durée (760 emplois) ou en formation continue (3 100 emplois). C’est cette dernière qui est considérée comme la « principale variable d’ajustement » pour grappiller des postes. Comment ? En demandant aux académies d’organiser « tout ou partie des sessions de formation continue en dehors des pics d’absences (automne et printemps) ou, mieux, en dehors du temps scolaire (mercredi après-midi et pendant les vacances scolaires) ». Les enseignants apprécieront. L’autre piste est de généraliser le recours aux profs vacataires (le but est qu’ils assument 80 % des absences de moins de deux jours), étant entendu, souligne le ministère, que ces non-titulaires « présentent une ressource plus flexible dont le rendement est proche de 100 % ». Qui seront-ils ? Le ministère a son idée : « Dans le cadre de la réforme du recrutement, il est judicieux d’offrir à des étudiants la possibilité de se familiariser avec la pratique enseignante. » Les parents et les élèves apprécieront.

Baisse de la scolarisation des moins de trois ans

En dix ans, la scolarisation des moins de trois ans est passée de 34,8 % à 15,2 %. Une chute libre… dont se félicite le ministère, qui entend l’amplifier ! Il demande ainsi aux recteurs de « mesurer les gains en emplois qui peuvent être générés par une baisse de la scolarisation à deux ans lorsque celle-ci peut être considérée comme le « fruit de l’histoire » et ne correspond pas aux objectifs d’égalité des chances assignés à cette politique ». En clair, hormis dans les quartiers populaires, plus de places pour les tout-petits ! Au fond, le ministère ne croit pas un instant aux bienfaits de la préscolarisation. « Les études disponibles ne démontrent pas que la scolarisation à deux ans constitue un avantage évident dans toutes les situations par rapport à d’autres modes de garde alternatifs. »

Moins d’enfants scolarisés à deux ans ? le document :

Document PDF - 138.3 ko

Étonnant. En 2007, la revue Éducation et Formations, éditée par le ministère, constatait que les enfants qui ont suivi le moins l’enseignement préscolaire étaient ceux qui avaient « la position la plus défavorable face au redoublement »…

Menaces sur les Rased et les prfs spécialisés

En avril, Luc Chatel avait reçu les organisations syndicales, promettant de pérenniser l’avenir des Rased, ces réseaux d’enseignants spécialisés dans l’échec scolaire. La réalité est tout autre. En fait, le ministère estime que les deux heures hebdomadaires « d’aide personnalisée » assurées par l’enseignant lui-même sont largement suffisantes pour résoudre les difficultés des élèves. En conséquence, il demande aux recteurs d’étudier « trois scénarios » : supprimer les maîtres G (spécialisés dans la rééducation), supprimer les maîtres G et E (spécialisés dans la pédagogie), supprimer les maîtres G, E et mettre « en extinction » les psychologues scolaires ! « Comment lutter contre le décrochage et les difficultés de lecture si on démunit le système éducatif de ces personnels spécialisés ? » peste le Sgen-CFDT.

L’apprentissage des langues attendra

Ah ! Que n’a-t-on pas entendu sur la mauvaise maîtrise des langues étrangères par les petits Français… Même Nicolas Sarkozy s’en est mêlé, en octobre dernier, décrétant un « plan d’urgence » en la matière, avec l’objectif que chaque lycéen devienne « au moins bilingue et pour certains trilingues »… Ouah ! Mais pour les moyens, au moins en primaire, il faudra repasser. Le ministère préconise en effet de tailler à la hache dans les effectifs des 2 500 « intervenants extérieurs » et « assistants étrangers » qui épaulent les profs des écoles pour apprendre l’anglais ou encore l’allemand à partir du CE1. Gain espéré : un millier d’emplois.

Le lycée trinquera aussi..

C’était promis ! La réforme du lycée n’entraînera pas de suppressions de postes. En 2010, du moins. Car, pour la suite, le ministère ne s’en cache pas : « La réforme offre des possibilités significatives d’optimisation. » Comme regrouper dans une même classe les élèves de différentes séries pour les matières du « tronc commun »…

Laurent Mouloud

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 15:27

Retraite : ce n’est qu’un début… L'Humanité

                      "_La retraite, faut la prendre jeune !

                             _Faut surtout la prendre vivant.C'est pas dans les moyens de tout le monde"

                                                  G.Lautner "Les barbouzes"

 

 

 

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Taclant le gouvernement qui ignore leurs propositions, cinq syndicats, la CGT, la CFDT, la FSU, Solidaires et l’Unsa, appellent à une nouvelle journée de mobilisation le 24 juin.

Réunis hier au siège de la CGT, les représentants de cinq confédérations syndicales (CGT, CFDT, FSU, Unsa, Solidaires) ont décidé, après trois heures d’échanges, d’appeler les salariés à une nouvelle journée d’action sur la retraite. Ce sera le 24 juin, soit quelques jours après la présentation par le gouvernement de son projet de réforme, attendu autour du 18 juin. La CFDT, qui tient, la semaine prochaine, un congrès dont les travaux seront largement focalisés sur le dossier retraite, a finalement résolu, sans attendre, de s’associer à ce rendez-vous. Seule la CFTC, qui participait à la réunion d’hier, a jugé nécessaire de consulter ses instances pour décider si elle s’y joint ou non. Alors que le gouvernement avait affiché son intransigeance au lendemain de la mobilisation du 27mai, l’intersyndicale, qui porte « une appréciation positive » sur cette dernière journée, parlant de « dynamique de rassemblement », répond donc en montrant sa détermination à monter encore la pression.

Etre plus nombreux

Nadine Prigent, dirigeante de la CGT, en fixait la barre hier, indiquant  : « On est tout à fait en capacité de réussir le 24 juin une journée supérieure au 27 mai. Il faudra être encore plus nombreux. » Dans un communiqué commun, les cinq confédérations constatent en effet que « les orientations du gouvernement ignorent l’essentiel des exigences formulées par les organisations syndicales ». Elles taclent le cabinet Fillon qui, « avec mépris, a affirmé vouloir maintenir le cap sans prendre en compte la mobilisation des salariés » et qui « écarte toute idée d’un véritable débat et distille son projet au fil de l’eau ».

Sur le fond, l’intersyndicale juge « inacceptable et injuste » la remise en cause de l’âge légal à 60 ans, qui ferait porter les efforts sur les salariés qui ont commencé à travailler tôt et les précaires. Cela aurait, a souligné Marcel Grignard, le numéro deux de la CFDT, « des conséquences extrêmement lourdes », avec « une incidence nulle pour certains et une augmentation de trois ans de la durée d’activité pour d‘autres ». L’intersyndicale considère « incontournable » la reconnaissance de la pénibilité, qui « ne peut se concevoir à partir d’un examen médical » (méthode qu’envisage le gouvernement et qui limiterait considérablement le nombre de salariés astreints à des travaux pénibles et susceptibles de bénéficier d’un départ anticipé).

« Rien n’est joué  ! »

Enfin, en dépit de l’annonce très floue par le ministre du Travail d’une « contribution des hauts revenus et des revenus du capital », les syndicats estiment que « la question des nouvelles ressources reste pleine et entière », et ils rappellent l’importance, pour la retraite, du problème de l’emploi.

Alors que « le gouvernement a choisi le rapport de forces avec les syndicats », « il est extrêmement positif qu’on ait pu décider d’une nouvelle journée d’action », se réjouit Pierre Khalfa, de Solidaires. « On ne peut pas laisser le gouvernement annoncer son projet sans réagir », renchérit Bernadette Groison, pour la FSU, pointant les « silences lourds de menaces » sur la question de l’harmonisation entre secteur public et privé. Pour Nadine Prigent, « les salariés ne s’y trompent pas  : dans les négociations salariales, c’est zéro, les plans de suppressions d’emplois continuent, et maintenant, on leur annonce qu’ils vont devoir payer sur la retraite  ! Ils commencent à comprendre l’injustice d’être sans arrêt mis à contribution ». « Rien n’est joué  ! », conclut l’intersyndicale, en annonçant son intention de « se retrouver régulièrement tout au long du processus qui court jusqu’à l’automne ». Prochaine réunion le 14 juin, pour fixer les modalités de la journée du 24 juin.

 

Yves Housson

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 15:13

Quand l’Union européenne enferme ses voisins

      par Olivier Clochard, géographe  

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Les camps d’étrangers, symbole d’une politique

Dans ce billet, le géographe Olivier Clochard, qui a conçu la carte de l’externalisation du contrôle des frontières européennes publiée dans le numéro de juin du Monde diplomatique, revient sur les conséquences de cette politique.

 La carte des morts d’étrangers aux frontières de l’Union européenne, établie par le réseau de chercheurs Migreurop, et publiée une première fois dans le numéro de mars 2004 du Monde diplomatique, est le symbole brutal des effets de la politique migratoire des trente dernières années.

 

En voici une version actualisée, avec les données de la période janvier 1993-avril 2009.

JPEG - 814 ko
Mourir aux portes de l’Europe (carte d’Olivier Clochard)

L’enfermement des indésirables n’est certes pas nouveau. Qu’on pense aux premiers camps de concentration, établis en Afrique du Sud pendant la guerre des Boers au début du XXe siècle, à l’internement des républicains espagnols en France après la victoire des troupes franquistes en Espagne à la fin des années 1930, ou encore à celui des Américains d’origine japonaise aux Etats-Unis au début des années 1940 après Pearl Harbour. Cependant, il est longtemps resté inscrit dans une logique de protection de la sécurité de l’Etat ou de surveillance de personnes présumées dangereuses. La mise en détention de ressortissants étrangers pour des motifs liés à leur seule condition de migrants ou de demandeurs d’asile est un phénomène plus récent.

En 2010, il y avait 250 camps d’étrangers dans les 27 Etats de l’Union européenne, soit près de 32 000 places. Pourtant, bien qu’il s’agisse d’une des politiques prioritaires de l’Union, il n’existe pas de données officielles publiques à l’échelle européenne. Pour réaliser cette carte, les sources d’information dont on dispose sont principalement celles des organisations non gouvernementales (ONG). Ces données sont fort lacunaires, et loin d’être homogènes. Les effectifs des personnes détenues pour des raisons liées à la législation sur l’immigration varient beaucoup d’un Etat à l’autre. En 2006, le phénomène concernait moins de 1 000 personnes en Hongrie ou Lettonie, alors qu’il y avait plus de 45 000 étrangers « retenus » en France ou en Grèce [1].

Le plus souvent, les lieux d’enfermement des migrants sont situés dans des postes de police ; parfois, dans des prisons (Allemagne, Chypre, Irlande) ; et même — dans plusieurs pays d’Europe centrale — dans de vieilles casernes de l’armée soviétique. Plus au sud, des camps insulaires apparaissent, au gré des naufrages, faits de tentes ou de bâtiments de fortune (Espagne, Grèce, Italie, Malte). Là, les conditions matérielles sont très précaires. Ailleurs, certains établissements récemment construits offrent de meilleures conditions de logement, mais leur gestion sécurisée [2] renforce leur aspect carcéral et participe de la criminalisation croissante des migrants.

Bien que les régimes administratifs et judiciaires diffèrent d’un Etat membre à l’autre, voire à l’intérieur d’un même pays, le fonctionnement de la machine à refouler les étrangers se ressemble. Partout, on constate un accroissement progressif de la durée légale de la détention administrative. En France, en 1981, la mesure de rétention ne pouvait excéder sept jours. Le délai est passé à dix jours en 1993, puis à trente-deux jours en 2003. La France reste toutefois l’un des pays où la détention est la moins longue : elle peut aller jusqu’à 8 mois en Belgique, 12 mois en Pologne, 18 mois en Allemagne. Parfois, comme à Chypre ou au Royaume-Uni, la loi ne fixe pas de limite, et des étrangers peuvent être enfermés pendant plusieurs années avant qu’il ne soit décidé de leur sort.

Depuis l’adoption, en décembre 2008, de la directive « retour » par l’Union européenne, qui en fixe la durée maximum à 18 mois, trois pays – l’Espagne, l’Italie et la Grèce – ont augmenté la durée légale de la détention des étrangers pour pouvoir mieux les expulser.

Selon les termes de cette directive, la détention des étrangers devrait rester d’un usage exceptionnel dans la procédure d’éloignement, et réservée aux cas où « il existe un risque de fuite, ou quand (l’intéressé) évite ou empêche la préparation du retour ». Les chiffres montrent que, en réalité, l’enfermement est un élément clé du dispositif. La multiplication des camps au cours des dix dernières années s’articule avec la rationalisation des modalités d’expulsion : cela se traduit notamment par leur installation à proximité de tous les grands aéroports et ports internationaux, afin de faciliter le tri dès l’arrivée et les départs par « vols groupés » (autrement dit par charter).

Nul n’est épargné : les malades, les familles avec de jeunes enfants, et plus généralement toutes les personnes dites « vulnérables » peuvent aujourd’hui être détenues, y compris, de plus en plus, les demandeurs d’asile que leur statut devrait pourtant protéger (lire l’article d’Alain Morice et Claire Rodier). Invisible, peu documenté et à peine encadré juridiquement, l’internement administratif des étrangers est tout à la fois symbolique et générateur de multiples violations des droits fondamentaux.

Notes

[1] Migreurop, Atlas des migrants en Europe. Géographie critique des politiques migratoires, Armand Colin, Paris, 2009, p. 67.

[2] C’est le cas du nouveau centre du Mesnil-Amelot de 280 places construit près de l’aéroport de Roissy.

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 14:55

ina-balladur-sarkozy.jpg

 

Un rapport policier luxembourgeois étaie les soupçons de rétrocommissions vers la France via une société off-shore créée avec l'aval, en 1994, du ministre du budget Nicolas Sarkozy, et évoque, sans en apporter la preuve, un financement occulte de la campagne d'Edouard Balladur.

 

  

Ce rapport rédigé en janvier et révélé mercredi par le site d'information Médiapart a été réalisé à la demande de juges financiers parisiens qui enquêtent sur un espionnage informatique présumé à la Direction des constructions navales (DCN). Dans le cadre de cette enquête, les juges Françoise Desset et Jean-Christophe Hullin se sont penchés sur une société luxembourgeoise, baptisée Heine et créée en 1994 par la branche internationale de DCN avec l'aval de M. Sarkozy, à l'époque ministre du budget d'Edouard Balladur.

"DES RÉFÉRENCES FONT CROIRE À UNE FORME DE RÉTROCOMMISSION"

C'est par cette société off-shore que transitaient une partie des commissions, légales jusqu'en 2000, sur les contrats d'armement, dont la vente de sous-marins Agosta au Pakistan en 1994, susceptible d'avoir servi de mobile à l'attentat de Karachi en 2002. Selon les policiers du Grand-Duché, "une partie des fonds qui sont passés par le Luxembourg reviennent en France pour le financement de campagnes politiques françaises".

"En 1995, des références font croire à une forme de rétrocommission [illégale] pour payer des campagnes politiques en France", poursuivent les policiers luxembourgeois. "Nous soulignons qu'Edouard Balladur était candidat à l'élection présidentielle en 1995 face à Jacques Chirac et était soutenu par une partie du RPR, dont Nicolas Sarkozy et Charles Pasqua", ajoutent les policiers.

"NICOLAS SARKOZY EST AU CŒUR DE LA CORRUPTION"

Des sources proches du dossier interrogées par l'AFP ont confirmé la teneur du rapport et les indices relatifs aux rétrocommissions mais s'interrogeaient sur les éléments ayant conduit les enquêteurs luxembourgeois à conclure à un financement politique. Le chef de l'Etat avait qualifié, en juin 2009, de "fable" la thèse d'un financement occulte de M. Balladur. L'ancien premier ministre a lui aussi fermement démenti tout financement illégal de sa campagne présidentielle de 1995.

Pour l'avocat de six familles de victimes de l'attentat de Karachi, Me Olivier Morice, "ce rapport montre que Nicolas Sarkozy est au cœur de la corruption et qu'il a menti aux familles". "Nous ne sommes pas en présence d'une fable mais d'un mensonge d'Etat", a estimé l'avocat, ajoutant que "les familles sont indignées et demandent [la] démission" de M. Sarkozy.

Par valenton rouge  
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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 14:52

 

moldavie communisteEn Moldavie, l'interdiction de la faucille et du marteau comme préalable à l'interdiction du Parti Communiste


 

Article AC pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net/



Plusieurs centaines de personnes ont manifesté mardi dernier (25 mai) dans la capitale moldave Chisinau contre le projet d'interdiction des symboles communistes porté par le président du Parlement, et président provisoire de la République, Mihai Ghimpu.



Ghimpu avait proposé que le rapport préparé par la « Commission pour le bilan du communisme » soit discuté au Parlement le 1er juin et que soient mis à l'ordre du jour l'interdiction des symboles communistes, comme préalable à l'interdiction du Parti Communiste.



Calculs politiques et géo-politiques derrière cette interdiction



pcmoldaveCe plan anti-communiste est avant tout un calcul politique.

 

Le Parti Communiste, avec 45% des voix aux dernières législatives et 48 sièges sur 101, reste le premier parti moldave, bénéficiant d'un soutien populaire massif, et bloquant l'activité des partis de droite au Parlement.

 

 

 

En pleine crise politique depuis les dernières législatives, les partis de droite ne voient dans d'issue politique que dans l'interdiction de leur ennemi principal, sachant que les derniers sondages donnent les communistes  largement gagnants en cas d'élections anticipées.



Mais ce projet est aussi un calcul géo-politique, une façon de donner patte blanche aux institutions européennes et à l'OTAN.

 

Le premier ministre a pu ainsi déclarer que la présence d'un Parti communiste fort était le principal obstacle à l'entrée de la Moldavie dans l'UE et la Roumanie négocie depuis l'an dernier avec le gouvernement actuel pour délocaliser certains des boucliers anti-missiles de l'OTAN sur le territoire moldave. 



Car c'est vers la Roumanie que le gouvernement soi-disant « nationaliste » regarde. Tout en cherchant à rompre à tout prix avec le passé soviétique, et à couper les ponts avec la Russie actuelle, le gouvernement prépare le terrain pour une intégration de la Moldavie à la Roumanie, qui passerait par une « roumanisation » linguistique, culturelle et in fine politique de la Moldavie.



Une nouvelle étape dans la criminalisation du communisme en Europe de l'Est

 

pc moldave affichesLes communistes qui se voient comme la seule force réellement nationale du pays,  celle qui défend le droit du peuple à disposer de lui-même, et qui sont vus comme tels par un e grande partie de la population Moldave, ne laisseront pas faire.



 

 

Ils ont déjà exigé l'arrêt immédiat des travaux de la Commission sur le « bilan du communisme » tandis que le député communiste Mark Tkachuk a lui dénoncé « un coup d'Etat anti-démocratique ».



Le Parti Communiste de Moldavie en a vu d'autres, durant les années 1990, ses membres ont subi menaces, insultes publiques, poursuites judiciaires, licenciements abusifs pour seule appartenance au Parti Communiste. Cela n'a pas empêché le Parti de résister et de se renforcer puis de gérer le pays de 2001 à 2009, après le fiasco de la gestion libérale post-communiste des années 1990.



Il convient de rappeler que cette menace envers le Parti Communiste de Moldavie n'est pas isolée. Elle fait partie d'un plan européen de criminalisation du communisme. Après les pays Baltes où les partis communistes sont interdits, la tentative d'interdiction du parti en Hongrie (où les symboles communistes sont interdits) et de la jeunesse communiste en République Tchèque, et la récente interdiction des symboles communistes en Pologne, c'est au tour du puissant et gênant Parti Communiste de Moldavie d'être la cible de cet anti-communisme à l'échelle européenne.



A nous aussi, communistes français et d'Europe, d'afficher notre solidarité avec nos camarades moldaves! De montrer que nous ne laisserons pas faire!

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 13:58

   SECOURS-POP--2.jpg     GAZAdrapeau-palestine-.gif

       Soirée culturelle & débat

             en l'honneur des

  

  Musiciens pêcheurs de Gaza

 

        avec la participation de :

               drapeau-palestine-.gif Robert Archiapati,

               drapeau-palestine-.gifles Frères Ricoveri,

               drapeau-palestine-.gif I Mantini

               drapeau-palestine-.gifDavia,

               drapeau-palestine-.gifSaïd   

     Le lundi 7 juin 2010,à 20h30

                           au théâtre San Angelo de Bastia

 

               La discussion sera animée par:

 

 

 

Petru Mari  (RCFM)

 avec la participation de Florence Jean, maître de conférences à l'Université de Corse 

 

       et le soutien de                  AVA BASTA 2

                                            RESF- 1    et  

Entrée à 10€

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 09:25

Ci-dessous le rappel de la lettre écrite par Marie-George à B.Kouchner, le 6 mai dernier, avant le massacre au large de Gaza....

Ne faudrait-ilpas envisager la suspension(au minimum!!!) de la présence d'Israël au sein de l'OCDE?

Intégration d’Israël au sein de l’OCDE
Marie-George Buffet écrit à Bernard Kouchner

 

jeudi 6 mai 2010, par Marie-George Buffet

Marie-George Buffet
Secrétaire nationale du Pcf

à

Monsieur Bernard Kouchner
Ministre des Affaires étrangères
37, quai d’Orsay
75351 Paris cedex 07

Paris, le 5 mai 2010

Monsieur le Ministre,

L’ Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE) doit se prononcer ce mois-ci sur la candidature d’Israël. Cette intégration d’Israël au sein de l’OCDE suscite nombre d’interrogations et même de très sérieuses préoccupations.

Le Parti communiste français souligne pour sa part que cette intégration ne peut être en aucun cas considérée comme un processus d’adhésion normal voire banal.

L’OCDE se réfère à des principes généraux connus : promotion d’un monde économique meilleur et de gouvernements « éthiques », aide à un meilleur niveau de vie et à l’accès à des services économiquement et socialement utiles. Comment concilier ces principes avec le blocus de Gaza et le maintien de centaines de barrages militaires en territoires occupés ? La permanence de cette fermeture aux échanges et de cette pression économique dont est victime le peuple palestinien me semble totalement incompatible avec l’esprit censé guider l’OCDE dans son activité.

J’ajoute qu’après la tragédie de Gaza et le vote du rapport Goldstone par l’Assemblée générale des Nations Unies, une acceptation de l’État d’Israël au sein de l’OCDE apparaîtrait comme la légitimation objective de l’action d’un État par ailleurs condamné pour crimes de guerre voire pour crimes contre l’humanité, par une majorité d’États membres de l’ONU.

La France peut-elle assumer ces contradictions et cette conception à géométrie variable du multilatéralisme sans problèmes pour le respect de ses propres valeurs ?

Je vous demande donc, Monsieur le Ministre, d’intervenir pour que le principe de cette adhésion soit repoussé tant que l’État d’Israël ne se conformera pas au droit international, aux résolutions des Nations Unies et aux pratiques les plus communément admises dans ce que l’on appelle la « communauté internationale ».

Je vous remercie pour l’attention que vous pourrez porter à cette sollicitation.

Je vous prie d’agréer......

                                                                    
                                                                      U cursinu rossuu-cursinu-rossu-copie-2.jpg
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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 09:21

                                                        MARE-NOSTRUM.jpg

"Flottille de la liberté"
Appel du Parti communiste libanaisAnimation2 PCL

 

lundi 31 mai 2010, par Marie Nassif-Debs

Aux Partis Communistes et Ouvriers,

Chers Camarades,

Un nouveau crime contre l’Humanité vient d’être exécuté par le terrorisme d’Etat israélien. Ce crime, qui vient s’ajouter à tous ceux perpétrés depuis 1948 contre les peuples arabes, et en premier lieu contre le peuple palestinien, eut lieu dans les eaux territoriales de la Palestine.
Le gouvernement Netanyahu-Liebermann, appuyé par les Etats-Unis et l’OTAN, ainsi que par des gouvernements de l’Union européenne, profite de ces appuis et de la faiblesse de l’ONU pour poursuivre ses violations de toutes les conventions internationales, surtout que la majorité des gouvernements arabes sont sous la coupe de Washington et font, depuis longtemps, la sourde oreille sur tout ce qui se passe dans les territoires arabes occupés.

Chers Camarades,

Nous sommes sûrs que vous avez déjà commencé vos actions de solidarité ; cependant, nous voudrions vous demander de faire en sorte que ces actions ciblées aillent dans deux sens :
Le premier, dans le sens des ambassades d’Israël et des Etats-Unis, responsables du terrorisme d’Etat qui se pratique contre nos peuples et tous ceux qui sont solidaires avec leur juste lutte pour le droit du peuple palestinien au retour sur la terre de ses ancêtres et à y ériger son Etat indépendant, ayant Al-Qods pour capitale.
Le second, dans le sens de vos gouvernements, afin de les pousser, non seulement à condamner ce terrorisme d’Etat, mais aussi à voter des sanctions contre le gouvernement israélien, dont le gel des relations diplomatiques et des conventions bilatérales passées avec cet Etat. Nous appelons, dans ce sens, les Camarades européens à œuvrer pour mettre fin aux traités favorisant la coopération politique, économique et militaire avec le gouvernement de Tel Aviv, surtout l’utilisation de leurs territoires comme point de départ des agressions contre nos peuples arabes.

Le Bureau politique
Du Parti Communiste libanais

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2 juin 2010 3 02 /06 /juin /2010 08:41

 

marns 31 mai Grève des marins du 31 mai



Un grand succès qui annonce une intensification de la lutte contre les armateurs et le patronat en général

 

 

Communiqué du Parti Communiste Grec (KKE)

 

Traduction MA pour http://solidarite-internationale-pcf.over-blog.net

 

 

Les efforts déployés pour intimider et calomnier les grévistes du PAME se heurtent à la réponse offerte par la solidarité populaire

                                                      AKROPOLI2  

 

La grève nationale de 24 heures des marins, ce 31 mai, de toutes les catégories de navire constitue un grand pas en avant dans l'intensification de la lutte des marins et de tous les travailleurs contre l'offensive générale contre les droits du peuple. Ce fut une bataille marquée par une solidarité populaire de grande échelle, qui a levé un bouclier contre les efforts et les manœuvres des armateurs, du gouvernement et du patronat du secteur touristique pour intimider les grévistes.

 

Dès 6 heures du matin, les marins étaient sur le pont déterminés à défendre leurs droits; à repousser l'attaque sur les acquis de la Sécurité sociale; à ne pas permettre que les navires soient transformés en « ghettos flottants » avec des contrats non-déclarés, sous la coupe de véritables esclavagistes, comme le veulent les armateurs, le gouvernement et l'UE, par la dérégulation des transports défendue dans un premier temps pour les navires de croisière et ensuite pour tous les types de navires. Dans le même temps, ils ont exigé la signature de conventions collectives qui prennent en compte l'augmentation de leurs besoins.

 

Les armateurs ont essayé toute la journée de briser la grève en instrumentalisant les passagers de deux navires qui attendaient de monter à bord. Ils les ont forcé à patienter pendant des heures, pris au piège dans des autobus. C'est seulement après l'intervention des syndicats de classe des ouvriers non-qualifiés responsables aux machines et des ingénieurs de la marine marchande (PEMEN et STEFENSON) qui ont rejoint le PAME, que les compagnies maritimes ont été contraintes de leur fournir un hébergement en hôtel. Il est à noter que lorsque les touristes Chinois ont réalisé ce qui se passait, ils ont écrit sur une grande banderole blanche: « LOUIS CRUISES: Ils savaient pour la grève, ils n'ont rien fait. Ils nous ont laissé dormir dans la rue. »

 

Une poignée de gros commerçants d'Athènes et du Pirée ont aussi essayé de casser la grève et de retourner les touristes contre les grévistes. Néanmoins, leurs efforts sont tombés à plat et ont rencontré la réponse des petits commerçants qui sont venus sur le port afin d'exprimer leur solidarité dans la pratique.

 

Les forces de classe du PAME ont organisé de nouvelles manifestations ce mardi 1er juin contre l'offensive anti-populaire et le massacre au large de Gaza orchestré par l'armée Israélienne.

 
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