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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 10:11


                                                                                       MARE-NOSTRUM.jpg




site: LIBAN RESISTANCE


Après les victimes palestiniennes, des enfants algériens convoités dans le trafic illégal d’organes…
Nouvelle révélation dans l'affaire du trafic d'organes dirigé par plusieurs rabbins, dont le rabbin américain Itzhak Rosenbaum : des enfants algériens font partie des victimes convoitées.



        Ils sont kidnappés de l'ouest de l'Algérie, puis emmenés malgré eux au Maroc où l'extirpation des organes s'opère avant de les envoyer aux États-Unis ou en Israël, pour un montant allant de 20 à 100 mille dollars, révèle le journal libanais en ligne "Al-Akhbar".

Le dossier d’enquête sur le démantèlement du réseau international, réseau découvert à New Jersey, cite la ville algérienne de Tlemcen et note l’implication d’algériens, de marocains et d’autres africains parmi les spécialistes dans l’enlèvement d'enfants algériens et leur transfert, à travers la frontière avec le Maroc, vers le lieu d’extirpation.

L'enquête, menée en collaboration avec Interpol, s'est penchée sur le lieu où ces opérations d'extirpation des organes se faisaient; il s'agit de Oujda, au sud du Maroc.

Par ailleurs, l'accusé Rosenbaum a reconnu son implication dans ce trafic ayant des ramifications avec l'entité sioniste et a signalé que le réseau avait également des activités au Maghreb.

Rappelons que de cadavres de jeunes palestiniens tués par l’armée israélienne eurent le même sort : corps jamais restitués à leurs familles ou restitués après en avoir extirpé les organes.

                                  gaza-point-de-passage.jpg
     Point de passage de Erez (Frontière entre Israël et la bande de Gaza). Seuls les humanitaires et les journalistes sont censés traverser ce point de passage (Photo : Frédéric Sautereau)

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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 10:04

Où va le NPA ?

 

Contrairement à feue la LCR, le NPA ne se dit ni communiste, ni révolutionnaire. C’est sans doute pour cela que ces premiers mois d’existence sont obnubilés par des préoccupations électorales, loin de la priorité affichée aux luttes.

 

Il faut dire que l’opportunité de créer le NPA est venue directement d’un résultat électoral, celui d’Olivier Besancenot aux présidentielles de 2007, et des espoirs de développement rapide qu’une exceptionnelle publicité ont suscités.

Les européennes de 2008 et les derniers « baromètres du JDD » ont commencé à traduire les limites de cette dépendance médiatique.

 

Le pari de la transformation rapide en parti de masse a clairement échoué pour l’instant. La LCR revendiquait 3500 adhérents en 2008. Le NPA annonce 8000 adhérents en novembre, après 9000 au congrès fondateur de février. Mais seulement 4000 à 4500 ont participé au récent vote interne sur la stratégie électorale aux régionales.

Parmi les « nouveaux » qui participent à la vie du NPA, on retrouve des adhérents de toute une série de groupes ou groupuscules préexistants, de la fraction « Etincelles » de LO à d’obscurs « prométhéens », en passant par certains écologistes ou « alternatifs ».

Ce n’était peut-être pas la cible première de la recherche de renforcement. Cela n’aide pas à devenir un parti de masse et à sortir de l’art, typiquement gauchiste, de la division interne.

 

Trois tendances, à peu près égales, sont ressorties du vote sur les régionales, tel que ses résultats ont été communiqués le 7 décembre 2009. Le point commun aux trois positions, A, B et C soumises au vote, est la condamnation impitoyable du PCF. Sans surprise, dans aucune des trois motions, on ne trouvera d’opposition à l’Europe des régions ou au principe de supranationalité européenne.

 

Les positions B et C ont le mérite de la clarté.

 

La position B, défendue notamment par les « Etincelles », proposait de présenter des listes autour de la LCR, actant l’échec des négociations unitaires.

Dans son programme « anticapitaliste », elle met en avant, entre autres, les positions les plus identitaires de l’extrême-gauche : l’interdiction des licenciements, la régularisation de tous les sans papiers et leur droit de vote à toutes les élections, aussi, l’opposition à la légalité de l’Etat, la recherche de formes « d’auto-organisation des travailleurs et populations en lutte ». On en passe, des propositions acceptables comme d’autres dont on connaît la nocivité gauchiste dans les luttes.

Cette motion 100% trotskyste a obtenu 28,5%.

 

La position C rejoint très précisément celle de Christian Piquet qui a déjà rejoint le Front de gauche sous le nom de « Gauche unitaire ». Dure uniquement envers le PCF, indulgente vis-à-vis du PG, elle proposait au NPA « d’aboutir à des listes unitaires de la gauche antilibérale », à l’unité « à gauche du PS », se satisfaisant du résultat des négociations « unitaires ». Quasiment aucun axe programmatique n’est avancé. Visiblement, l’unité des organisations tient lieu de ligne. La ligne politique est donc celle du Front de gauche : être l’aile gauche d’une gauche institutionnelle à vocation majoritaire dans la perspective de 2012.

Cette motion, 99% « front de gauche », a obtenu 31,5%.

 

La position A était défendue par Besancenot, Krivine et la majorité de la direction. Elle n’obtient que 36,3% officiellement.

Ce résultat traduit un vrai désaveu.

La direction du NPA a probablement souffert de son ambiguïté, sinon de sa contradiction interne. Très proche sur le fond de la position C, elle portait malgré tout l’idée de candidatures NPA indépendantes dans toutes les régions.

La direction du NPA a participé à toutes les négociations « unitaires » qui ont animé le microcosme des organisations de la « gauche de la gauche » dont elle souhaite l’unité.

Mais elle estime ne pas pouvoir aller jusqu’à des listes unitaires aux régionales à cause de « déclarations hostiles » du PCF et de la nécessité de rompre avec les pratiques de cogestion avec le PS dans les régions.

Pourtant dans les négociations, elle a consenti à peu près à toutes les concessions qu’on lui demandait, notamment à ne pas exclure d’emblée la participation à des exécutifs régionaux de « gauche ».

Difficile à suivre, d’autant que les quelques axes de programme avancés « anticapitalistes et écologiques » ne vont pas très loin (jamais le mot « nationalisation » par exemple) et ne sauraient heurter les autres composantes du Front.

 

C’est sûr : aller d’ores et déjà avec le Front de gauche aux élections, ce serait vider le NPA de sa raison d’être, ne pas lui laisser le temps de capitaliser ses positions « anticapitalistes ».

Mais le manque de souffle et de conséquence de l’aventure NPA risque de transparaître déjà aux régionales.

 

Le NPA se dirige, suite au vote, vers des listes unitaires avec le PG dans les régions où le PCF fera alliance dès le 1er tour avec le PS : Lorraine, Bretagne… S’émanciper du PS avec les socialistes du PG qui viennent de le quitter mais refuser d’aller avec le PCF là où il se présente dans le « Front de gauche » ? Voilà qui n’est pas bien lisible non plus !

Ne pas suivre la même ligne nationale dans toutes les régions pourra coûter aussi cher au NPA qu’au PCF.

Contrairement à l’épisode des collectifs antilibéraux, à tort ou à raison, le NPA va aussi endosser le mauvais rôle de diviseur Et puis Besancenot ne pourra pas être candidat dans toutes les régions à la fois et les media semblent attirés maintenant par Mélenchon.

 

Depuis 25 ans au moins, la LCR de Krivine a fait le choix de « l’autre gauche », de la « petite gauche », à gauche du PS et toujours contre le PCF historique.

En 1988, elle soutenait Juquin. Très tôt, elle a pris le virage de la priorité aux questions « sociétales ». Dès 1992, la direction de la LCR a avancé l’idée d’abandonner la référence communiste pour passer ensuite au « 100% à gauche ». Ces dernières années, la crise et la défaillance du PCF lui ont ouvert un espace politique du côté du monde du travail. Avec Olivier Besancenot, elle l’a un peu occupé médiatiquement. Mais l’évolution de fond, que l’ont peut qualifier de réformiste, n’a pas changé.

 

A peine né, le NPA fait face à une crise existentielle prévisible. La position B ramène au petit parti trotskyste. Les positions A et C, dans la suite de l’évolution de la LCR, conduisent tout droit à l’intégration dans le « Front de gauche ».

 

Parions que le NPA, dès le lendemain des régionales, se transformera en caution « anticapitaliste » d’un « Front de gauche », lui-même caution électorale d’une social-démocratie recomposée.

On est loin du parti de classe et de masse que seul le PCF a été et doit redevenir.

 

Rédaction de vivelepcf

Par Vive le Parti Communiste Français -
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13 décembre 2009 7 13 /12 /décembre /2009 09:51

TERRITORIALES 2010

 

Comité de soutien à la listeconduite par  Dominique Bucchini

Si vous êtes :

·                                 En profond désaccord avec la politique du gouvernement et décidé à empêcher que la droite garde la direction de la Collectivité territoriale de Corse

·                                 Attaché à ce que la gauche consacre du temps à construire un projet alternatif plutôt qu’à accompagner la dérive ultra libérale de la société

·                                 A la recherche d’une dynamique de rassemblement de toutes les forces disponibles pour appliquer ce projet

·                                 En attente d’une majorité régionale bien ancrée à gauche qui assume la mission que lui confieront les électeurs

·                                 Demandeur d’une gauche déterminée à changer les rapports entre le pouvoir et les citoyens, à entendre et appuyer le mouvement social

·                                 Insatisfait de ses bilans lorsqu’elle a exercé le pouvoir...

Le Front de gauche est fait pour vous !

 

* Nous avons besoin de vous adhérez au comité de soutien en remplissant le formulaire inclus dans le billet du 9 Décembre  sur le site:

  http://vociaiaccini-ubloggu.elunet.fr/index.php/category/TERRITORIALES

> Le Comité de soutien à la liste conduite par Dominique BUCCHINI

 

Les premiers signataires

·                                 M BLANDINO Jean-Paul (20090 AJACCIO)

·                                 Mme/M CECCALDI Françoise (20090 AJACCIO)

·                                 M CESTER jacques (20000 AJACCIO)

·                                 M DELAVALLE Pierre-Jean (20 000 AJACCIO)

·                                 Mme/M FERRACCI Nicole (20169 BONIFACIO)

·                                 Mme/M GAUDEMARD Francine (20137 PORTO VECCHIO)

·                                 Mme/M GPEjAqlrbtw HRrzYOlkxmoUReIPXli (CONUhAncPG lRslmWjzAMpKvzKVE)

·                                 M JEAN Robert (20217 OLMETA DI CAPICORSU)

·                                 Mme/M JEAN Danielle (20217 OLMETA DI CAPICORSU)

·                                 M LLEDO Yves (20166 PORTICCIO)

·                                 Mme/M LLEDO Jacqueline (20166 PORTICCIO)

·                                 Mme/M LOVIGHI Catherine (20100 SARTENE)

·                                 M LUCIANI Paul Antoine (20000 AJACCIO)

·                                 M NORDEE Maxime (20000 AJACCIO)

·                                 POLI Marthe (20090 AJACCIO)

·                                 M RABATE Jean (20136 BOCOGNANO)

·                                 Mme/M RASORI Marléne (20090 AJACCIO)

·                                 Mme/M kzFDpQMzkxsfVVFRJmB ouEWjExveNxEE (TbLxjfAVfl xgNHRDdZhzGL)



 

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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 10:19

Nelson Mandela 1964 prix Nobel de la Paix

    MANDELA---2.jpg                                                       
« J’ai combattu la domination blanche et la domination noire. J’ai chéri l’idéal d’une société libre et démocratique dans laquelle tous les hommes pourraient vivre en harmonie et avec des chances égales. C’est un idéal que j’espère défendre ma vie durant. Mais, s’il le faut, c’est un idéal pour lequel je suis prêt à mourir. »
                                                     Mandela 

 

 Barack Obama, 2009, prix Nobel de la paix
More troops for Afghanistan by Latuff2[1]


Oui, les instruments de la guerre ont un rôle à jouer dans la préservation de la Paix. Et pourtant, cette vérité doit coexister avec une autre: celle qui dit que oh combien justifiée, la guerre reste la promesse d'une tragédie humaine."
                                        Obama
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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 10:05

                          MARE-NOSTRUM.jpg


Un mur de fer séparera bientôt l'Egypte de Gaza

 

 L'Egypte a lancé la construction d'un épais mur de fer le long de sa frontière avec la bande de Gaza, dans une tentative de fermer les tunnels de contrebande qui relient les deux territoires. De source égyptienne, ce mur devrait être long de 10 kilomètres et s'enfoncer de 20 à 30 mètres dans le sol.

Il sera impossible d'y percer une brèche, rapporte le quotidien israélien Ha'Aretz. En dépit des efforts israéliens, poursuit le journal, la contrebande est restée pour l'instant florissante à Gaza.

                                                                                                        GAZA-CARTEMUR-2.jpg

Un mur de plomb pour séparer la Bande de Gaza de l'Égyptedede Gaza de l'Égypte MUR-GAZA-EGYPTE.jpg
Al Manar.

09/12/2009 - Les Palestiniens devraient s'attendre à davantage de renfermement.

Alors que l'entité sioniste s'attelle à poursuivre l'édification de la barrière de séparation érigée entre les territoires palestiniens de 1948 et ceux de 1967, sur une longueur de 300 Km, l'Égypte se prépare à en édifier un pour séparer la Bande de Gaza du territoire égyptien.

Selon des sources égyptiennes citées par le quotidien israélien Ha'Aretz, ce mur qui devrait être en plomb, va s'étendre sur 9 kilomètres, tout au long de l'axe de Philadelphi, et aura pour profondeur entre 20 et 30 mètres.

Cette mesure a pour but de rendre impossible les opérations de creusement des tunnels qui permettent aux Gazaouis de contourner le blocus imposé par Israël en y faisant circuler les marchandises et les produits nécessaires à leur survie. Ces derniers temps, les observateurs ont constaté que le rythme de destruction des tunnels par les Égyptiens s'est élevé, avant d'être propulsé par du gaz.

Selon le journal israélien, l'idée du mur émane d'experts sécuritaires américains. Les travaux d'édification du mur ont déjà été entamés du côté de Rafah.

                                                                                                                MUR-EGYPTEgaza-150x150.jpg
Note ISM :
Un mur entre Gaza et l'Egypte existe déjà, au-dessus du sol, et les Palestiniens en avaient démoli un long tronçon en janvier 2008.

Et dans le cadre du bétonnage sioniste de toute la région, lire :

Netanyahu donne son accord pour un mur frontalier Israël - Egypte

Maan News .


 ET ENCORE:

Des soldats israéliens ont envahi Naplouse hier  matin à l’aube et ont kidnappé plusieurs responsables du parti de gauche Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP).

Une source éminente au FPLP a déclaré que les enlèvements avaient lieu au milieu de discussions sur la libération du secrétaire général du FPLP Ahmad Saadat, dans le cadre d’un accord d’échanges de prisonniers.

Selon la radio israélienne, les soldats auraient trouvé des armes et des munitions chez l’un des habitants de Naplouse et kidnappé le détenteur.

Source : IMEMC

Traduction : MR pour ISM


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12 décembre 2009 6 12 /12 /décembre /2009 09:48

  l’Huma                  Une logique de malfaiteurs                    

Ce n’est pas d’histoire dont Nicolas sarkozy se pique, c’est de propagande et même d’un certain décervelage qui s’accommode mal de la rigueur des faits.

Par Patrick Apel-Muller

                                                                                               
Le fatras dans lequel les idéologues sarkozystes essaient de noyer l’histoire de notre pays n’a pas égaré l’opinion. 69 % des personnes interrogées dans notre sondage IFOP sont en désaccord avec la suppression de la discipline en terminale S. 22 % seulement soutiennent la décision que veut imposer le gouvernement, moins que les 30 % d’inconditionnels qui soutiennent habituellement le président. Ce projet donne la mesure de la réforme des lycées concoctée par Luc Chatel ; elle en devient l’incarnation.

Quelques scientifiques ont cru opportun dans un texte publié par Libération d’opposer les sciences à l’histoire, comme si l’honnête homme du XXIe siècle n’avait pas besoin de mêler culture scientifique et humanités, pour assumer sa responsabilité de citoyen face à des enjeux de plus en plus complexes. Alors que la filière S fonctionne hélas comme un filtre sélectif (qui attire donc la moitié des élèves), elle formerait des décideurs dont la science ferait bon marché de la conscience. Comment comprendre l’économie sans l’histoire et la géographie, qui étudie les milieux naturels et humains ? « L’histoire est la véritable histoire naturelle des hommes », résumait Marx.

Certains s’étonnent que ce même président qui souhaitait la lecture de la lettre de Guy Môquet dans les classes décide l’élimination de la discipline du programme de terminale. Mais ce n’est pas d’histoire dont Nicolas Sarkozy se pique, c’est de propagande et même d’un certain décervelage qui s’accommode mal de la rigueur des faits. Le sacrifice du jeune résistant communiste devrait être invoqué mais sans ses motivations ni son contexte. Sous quel autre régime d’ailleurs aurait-on envisagé de réunir les ministres européens à Vichy pour réprimer l’immigration ?

L’UMP préférait biffer les sinistres précédents quand elle lance son débat sur « l’identité nationale ». La réactivation des réflexes racistes et l’exaltation de l’œuvre « civilisatrice » de la colonisation supporte mal qu’on en dépeigne la trace sanglante. Le musée de l’Histoire nationale que veut ouvrir Nicolas Sarkozy vise lui aussi à construire une représentation réactionnaire et figée de la nation. Et ses tentatives d’enrôler Jaurès sous sa bannière idéologique exigent, bien entendu, d’expurger les mémoires du souvenir du combattant au côté des mineurs de Carmaux, du tribun dénonçant l’antisémitisme qui bannissait Dreyfus de la nation, du militant qui mêlait la république au socialisme et au communisme.

Ce gouvernement, dont un ministre décrit les saillies racistes qui fleurissent dans ses assemblées de préfecture comme un caractère national, préférerait anesthésier les consciences pour les livrer au feuilleton des communicants de l’Élysée. « L’histoire est la science du malheur des hommes », notait l’écrivain Raymond Queneau. Effacer la trace serait effacer le fait ; une logique de malfaiteur est à l’œuvre au plus haut niveau de l’État

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11 décembre 2009 5 11 /12 /décembre /2009 16:46

REFLEXIONS DE FIDEL Rien ne forçait Obama à agir cyniquement

 

             More_troops_for_Afghanistan_by_Latuff2-1-.jpg                                                                                     

DANS les derniers paragraphes de mes réflexions d’il y a deux mois, le 9 octobre 2009, Le glas sonne pour le dollar, j’ai évoqué le changement climatique que le capitalisme impérialiste a provoqué au grand dam de l’humanité. Parlant des émissions de carbone, j’avais écrit : «Les USA ne font vraiment aucun effort spécial. Ils n’acceptent qu’une réduction de 4% par rapport à 1990.» Or, les scientifiques exigeaient une réduction minimale d’entre 25 et 40% d’ici à 2020.

Et j’avais ajouté:

« Le monde a appris ce matin, vendredi 9, qu’«Obama le bon», pour reprendre l’énigme posée par le président vénézuélien Hugo Chavez aux Nations Unies avait reçu le Prix Nobel de la paix. Je ne partage pas toujours les positions de cette académie, mais je dois reconnaître que c’est une mesure positive dans les circonstances actuelles. Elle compense le revers essuyé par Obama à Copenhague quand Rio de Janeiro, et non Chicago, a été désigné comme organisatrice des Jeux olympiques de 2016, ce qui a provoqué de violentes attaques de la part de ses adversaires d’extrême droite.»

«Beaucoup jugeront qu’il n’a pas gagné pour l’instant le droit de recevoir une telle distinction. Je souhaite voir dans cette décision, plutôt qu’un prix au président étasunien, une critique de la politique génocidaire suivie par nombre de présidents de ce pays qui ont conduit le monde au carrefour où il se trouve aujourd’hui, une exhortation à la paix et à la recherche de solutions qui permettrait à notre espèce de survivre.»

Il est évident que j’observais avec soin le président noir élu dans une société raciste en proie à une profonde crise économique, sans préjuger à partir de ses déclarations de la campagne électorale et de sa condition de chef du pouvoir exécutif yankee.

Presque un mois après, j’ai écrit ce qui suit dans des Réflexions intitulés: De la science-fiction :

«Le peuple étasunien n’est pas coupable, mais bel et bien victime d’un système insoutenable et, pis encore, d’ores et déjà incompatible avec la vie de l’humanité.»

«L’Obama intelligent et rebelle qui a souffert l’humiliation et le racisme durant son enfance et sa jeunesse le comprend, mais l’Obama élevé dans le sérail et compromis avec le système et les méthodes qui l’ont conduit à la présidence des Etats-Unis ne peut résister à la tentation d’exercer des pressions, de menacer, voire de tromper les autres. »

«Il est obsédé par son travail. Aucun autre président des USA ne serait peut-être capable de se lancer dans un programme aussi intense que celui qu’il se propose de réaliser dans les huit prochains jours. »

J’analysais dans ces Réflexions-là, comme on peut le constater, la complexité et les contradictions implicites dans sa longue tournée à travers l’Asie du Sud-Est et je me demandais: «De quoi pense traiter notre illustre ami durant cette intense tournée?» Ses conseillers avaient précisé qu’il parlerait de tout avec la Chine, la Russie, le Japon, la Corée du Sud, etc.

Il est évident qu’Obama préparait le terrain au discours qu’il allait prononcer à West Point le 1er décembre 2009. Ce jour-là, il s’est donné à fond. Il a élaboré et classé avec soin cent soixante-neuf phrases destinées à presser chacune des «touches» qui l’intéressaient pour obtenir que la société étasunienne appuie sa stratégie de guerre. Il a eu des effets de manche qui auraient fait pâlir Cicéron dans ses Catilinaires. J’ai eu l’impression ce jour-là d’écouter George W. Bush: ses arguments et sa philosophie ne se différenciaient en rien de ceux de son prédécesseur. Exception faite d’une petite feuille de vigne: il s’opposait à la torture.

Le chef de l’organisation à laquelle on attribue l’acte terroriste du 11 septembre  a été recruté et entraîné par l’Agence centrale de renseignement pour combattre les troupes soviétiques, et il n’était même pas Afghan.

Cuba a fait savoir ce même jour qu’elle condamnait cet acte et a annoncé d’autres mesures. Nous avons aussi averti que la guerre n’était pas la voie à suivre pour combattre le terrorisme.

L’organisation des Talibans – qui veut dire «étudiants» - est née au sein des forces afghanes qui se battaient contre l’URSS et n’était pas ennemie des Etats-Unis. Une analyse honnête permettrait de retracer la véritable histoire des événements qui ont engendré cette guerre-là.

Aujourd’hui, ce ne sont pas les soldats soviétiques, mais les troupes étasuniennes et celles de l’OTAN qui occupent ce pays à feu et à sang. La politique que la nouvelle administration offre au peuple étasunien est celle de Bush qui a ordonné d’envahir l’Iraq alors que ce pays n’avait rien à voir avec l’attentat des tours jumelles.

Le président des Etats-Unis n’a pas dit un mot des centaines de milliers de personnes innocentes, dont des enfants et des vieillards, qui sont mortes en Iraq et en Afghanistan, et des millions d’Iraquiens et d’Afghans qui souffrent des conséquences de la guerre, sans avoir la moindre responsabilité dans les faits survenus à New York. La phrase par laquelle il a conclu son allocution: «Que Dieu bénisse les Etats-Unis», semblait, plutôt qu’une prière, un ordre donné au Ciel.

Pourquoi donc Obama a-t-il accepté le prix Nobel de la paix alors qu’il avait déjà décidé de porter la guerre en Afghanistan jusqu’à ses dernières conséquences? Rien ne le forçait à agir cyniquement!

Il a annoncé ensuite qu’il irait recevoir son prix dans la capitale norvégienne le 11 et qu’il se rendrait au Sommet de Copenhague le 18.

Il ne reste plus qu’à attendre à Oslo un autre discours théâtral, un nouveau compendium de phrases visant à occulter le fait réel que nous avons affaire à une superpuissance impériale qui possède des centaines de bases militaires disséminées de par le monde, dont les interventions militaires dans notre continent remontent à plus de deux siècles, et les actions génocidaires au Vietnam, au Laos et dans d’autres pays d’Asie, d’Afrique, du Moyen-Orient, des Balkans, et partout dans le monde, à plus d’un siècle.

Le hic maintenant pour Obama et ses alliés les plus riches, c’est que la planète qu’ils dominent d’une poigne de fer est en train de se déliter entre leurs doigts.

Le crime commis par Bush contre l’humanité est de notoriété publique: avoir ignoré le Protocole de Kyoto et n’avoir pas fait pendant dix ans ce qu’il aurait fallu faire depuis belle lurette. Obama n’est pas un ignare; il connaît, tout comme le connaissait Gore, le grave danger qui nous menace tous, mais il vacille et se montre faible face à l’oligarchie irresponsable et aveugle de son pays. Il n’agit pas comme l’a fait un Lincoln pour régler le problème de l’esclavage et maintenir l’intégrité du pays en 1861, ou comme un Roosevelt face à la crise économique et au fascisme. Mardi, il a lancé une pierre timide dans les eaux agitées de l’opinion internationale: Lisa Jackson, administratrice de l’Agence de protection de l’environnement, a informé que le réchauffement mondial serait considéré comme une menace à la santé publique et au bien-être du peuple étasunien, ce qui permettrait à Obama d’adopter des mesures sans passer par le Congrès.

Aucune des guerres qui ont eu lieu tout au long de l’Histoire ne représente un danger pire.

Les nations les plus riches s’efforceront de faire retomber sur les plus pauvres le fardeau des actions nécessaires au sauvetage de l’espèce humaine. Il faut au contraire exiger aux plus riches le maximum de sacrifices, le maximum de  rationalité dans l’emploi des ressources et le maximum de justice envers notre espèce.

Il est probable que ce qu’on obtiendra tout au plus à Copenhague, c’est un minimum de temps pour aboutir à un accord contraignant qui serve vraiment à chercher des solutions. Si c’est le cas, le Sommet aura signifié au moins une modeste avancée.

On verra bien!

Fidel Castro Ruz

 

Le 9 décembre 2009

12 h 34

(Traduction ESTI) Par cuba si lorraine

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 09:41

 

Non, mille fois « Non » !

mercredi 9 décembre 2009, par Jean-Claude Lefort

Après TF1 qui a consacré un reportage sur notre compatriote Florence Cassez, détenue au Mexique, en appelant à une manifestation devant l’Ambassade du Mexique aujourd’hui tout en conservant un silence épais sur le cas et le sort de Salah Hamouri, voilà que le Quai d’Orsay s’en mêle.

Dans une déclaration faite ce jour 8 décembre 2009, le porte-parole du Quai d’Orsay, Monsieur Bernard Valero, a indiqué que « de nouveaux éléments » amènent la France à « douter » que notre compatriote ait bénéficié d’un « procès équitable ». « Nous sommes pleinement mobilisés à ses côtés », a-t-il ajouté.

Nous sommes heureux pour elle et ses proches si tel est bien le cas.

Mais nous sommes certains que Salah Hamouri, lui, n’a pas « bénéficié » d’un « procès équitable » et nous n’avons aucun « doute » sur ce point. Or jusqu’à présent le Quai comme la Présidence n’ont jamais remis en cause une seule fois l’illégalité du tribunal militaire israélien d’occupation qui a condamné Salah à 7 ans de prison. Jamais.

Cette attitude est insupportable. Oui pour Florence ! Oui pour Gilad ! Oui pour Clotilde ! Mais pourquoi « non » pour Salah ? Pourquoi ce silence total et ce refus de prendre en compte, comme il se doit, le cas de Salah Hamouri ?

Nous ne pouvons l’accepter. Par principe. Par solidarité. Par humanité. Et aussi par circonstances : aujourd’hui où la libération de Gilad Shalit semble proche notre compatriote franco-palestinien devrait lui aussi sortir de prison pour regagner sa maison à Jérusalem. Il n’a commis aucun acte délictueux. Aucun. Son jugement est « nul et non avenu ». La France doit se mobiliser.

Pour cela il y a urgence à nous manifester plus encore et tous pour obtenir sa libération. Les conditions sont propices.

Salah à la maison !
Salah liberté !

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 09:30

Appel de Sixte UGOLINI ancien bâtonnier du barreau de Marseille.

"Pour sauver la gauche de l'échec et la Corse du marasme"

La gauche de France est en grand danger, non parce que le peuple de gauche aurait été gagné par la dépression ou par une idéologie envahissante mais surtout parce que les dirigeants de gauche ont, depuis 30 ans, abandonné les valeurs de solidarité et d'égalité pour voguer dans le sillage de ce que l'on nomme l'économie de marché mondialisée et qui n'est autre que le capitalisme insolent et sauvage. Pour parler clairement, la gauche au pouvoir n'a eu de cesse que de trahir ses engagements pour appliquer des politiques de droite. C'est cette politique qui a détruit la gauche.

La continuer serait criminel.

En Corse nous en savons quelque chose ! On dit que la Corse a été le laboratoire des réformes futures. La Corse est encore en avance sur ce qui risque d'arriver. Les élections régionales viennent à point pour nous le démontrer. La guerre qui se déroule au sein de la gauche majoritaire, le Parti Radical de Gauche, une autre spécificité de l'île, n'est pas seulement une guerre de chef, c'est une question de choix politiques et d'honnêteté. Car dans ce Parti, les uns militent pour élaborer un programme de gauche susceptible de rassembler largement pour battre la droite qui gouverne la Corse depuis toujours, les autres veulent gagner mais pour mieux trahir comme cela s'est vu lors des dernières élections régionales, certains envisageant même de rejoindre carrément, pour peu qu'on le siffle, le gouvernement Sarkozy. Quel beau programme en perspective ! Dans cette confusion et ce tumulte, on ne peut s'y retrouver et la gauche n'y trouvera assurément pas son compte.

Un espoir subsiste cependant : La liste conduite par Dominique BUCCHINI.

Tous ceux qui comme moi on le désir sincère de voir mettre en œuvre une autre politique fondée sur des valeurs humanistes de la Révolution et sur les principes fondateurs de la République issus du programme du Conseil National de Résistance créé par le général De Gaulle, doivent désormais oublier leurs réserves et dépasser leurs réticences car le Groupe communiste républicain et citoyen peu nombreux certes mais très combatifs a accompli un travail magnifique de résistance et de propositions. Son bilan pour empêcher les mauvais coups et défendre les plus vulnérables est exemplaire. Et s'il n'a pu faire plus, c'est parce qu'il représente peu. Mais ce peu là est encore trop pour ceux qui voudraient continuer politiquement dans le consensus et l'alternance : "Un coup à toi, un coup à moi !" la nouvelle loi électorale qui va s'appliquer dès mars prochain n'a qu'un seul but : empêcher cette voix qui dérange d'être représentée à l'Assemblée de Corse quel que soit le clan victorieux. Ce serait catastrophique pour l'avenir de l'île. Les vrais démocrates ne peuvent rester sans réagir et cela d'autant plus que la réforme institutionnelle, approuvée par la majorité de nos élus, n'est que la sournoise reprise d'un projet rejeté par le peuple consulté par référendum il y a peu. C'est pourquoi, contre le consensus qui a prévalu tout au long de la dernière mandature, contre la politique des copains, contre la mise en place des politiques libérales accordant toujours plus aux uns et demandant toujours plus de sacrifices aux autres, il faut donner à la liste conduite par Dominique BUCCHINI la force suffisante pour s'opposer à tous les mauvais coups. Il faut que le peuple soit encore mieux représenté au sein de la future assemblée.

Tous les démocrates sincères, comme moi à qui personne n'a rien demandé, voteront dès le premier tour des élections régionales pour la liste BUCCHINI.Il n'y a pas d'autre alternative pour sauver la gauche de l'échec et la Corse du marasme.

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9 décembre 2009 3 09 /12 /décembre /2009 08:56

                                                   

Quiconque a voyagé en Palestine connaît quasiment par cœur cette phrase cent fois entendue : « Mais pourquoi l’Occident, où s’est produit le génocide des juifs, nous a-t-il imposé de le réparer en cédant la majorité de notre terre, alors que nous n’en portons aucune responsabilité ? »

Confrontée à cette logique populaire, simple mais incontestable, la propagande israélienne exhibe, depuis des décennies, la période durant laquelle le Grand mufti de Jérusalem, Hadj Amine Al-Husseini, collabora activement avec le IIIe Reich comme avec l’Italie fasciste.

Sous le titre La Croix gammée et le turban. La tentation nazie du Grand mufti, Arte consacre à ces événements une émission, mercredi 9 novembre à 20 h 45. Sans préjuger de son contenu, regrettons que les réalisateurs n’aient pas fait appel à notre collaborateur Gilbert Achcar, dont le nouveau livre, Les Arabes et la Shoah. La guerre israélo-arabe des récits (1), constitue une somme sur l’ensemble de cette problématique.

On ne saurait évidemment résumer en quelques lignes plus de cinq cents pages consacrées aux rapports entre le mouvement national arabe, le nazisme et le génocide des années 1930 à nos jours. D’autant qu’elles sont à la fois savantes, riches en références et surtout caractérisées par un sens de la nuance absent de la plupart des ouvrages sur cette thématique.

Quelques idées-forces sur la question du Mufti, auquel Achcar consacre plus de soixante pages, contribueront à informer le téléspectateur et à l’inviter à lire le livre pour en savoir plus. L’auteur éclaire en effet le chemin qui conduisit l’ex-leader palestinien à s’allier à Mussolini et Hitler, au point de constituer en 1942 deux légions SS musulmanes. Composées pour l’essentiel de Bosniasques, celles-ci ne participèrent toutefois pas au « nettoyage ethnique » antijuif des Balkans : elles combattirent surtout les Serbes. A Berlin comme à Rome, les unités palestiniennes proprement dites ne dépassèrent jamais quelques dizaines d’hommes, pour la plupart prisonniers de guerre, contre neuf mille dans la seule armée britannique…

Le mufti a pris fait et cause pour le nazisme, au point d’approuver le judéocide. Ce faisant, il est allé bien plus loin que la logique, certes simpliste, selon laquelle « l’ennemi (allemand) de mon ennemi (britannique) est mon ami ». Et il a ainsi porté un tort considérable à la cause du peuple palestinien, comme en témoigne l’exploitation effrénée par la propagande pro-israélienne de cet épisode de sa vie. Mais il ne fut pas le seul à tisser des relations compromettantes.

Après tout, fin 1940, le Lehi d’Itzhak Shamir, issu d’une scission des Révisionnistes de Zeev Jabotinsky, n’avait-il pas proposé au Reich une alliance stratégique ? Sept ans plus tôt, l’Organisation sioniste mondiale conclut même avec les autorités nazies l’accord dit de la Haavara, grâce auquel plusieurs dizaines de milliers de juifs allemands gagnèrent la Palestine avec une partie de leur capital – mais nul, à l’époque, n’imaginait la Shoah…

Une chose est sûre : la démarche du Mufti et celle du Lehi n’étaient représentatives ni des mouvements nationaux palestinien et arabe dans leur ensemble, ni du mouvement sioniste. Si les juifs de Palestine se rangèrent massivement et naturellement dans le camp des Alliés au cours de la seconde guerre mondiale, le nombre des Arabes qui combattirent dans le même camp et y trouvèrent la mort a été incomparablement plus élevé que le nombre de ceux qui se joignirent aux troupes de l’Axe.

Dominique Vidal

(1) Sindbad, Actes Sud, Arles, 2009.

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