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CHANTS REVOLUTIONNAIRES

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 14:41

Le dernier pays que nous avons libéré d’un « dictateur » est maintenant celui où l’on fait ouvertement commerce des esclaves...

19 Avr

14 avril 2017 à 15h28

( ANTIMEDIA ) Il est bien connu que l’intervention de l’OTAN dirigée par les Américains pour renverser la Libye de Muammar Gaddafi en 2011 a donné lieu à un vide qui a permis à des groupes terroristes comme ISIS de prendre pied dans le pays.

Malgré les conséquences destructrices de l’invasion de 2011, l’Occident prend actuellement une trajectoire similaire en ce qui concerne la Syrie. Tout comme l’administration Obama a dénoncé  Kadhafi en 2011, en soulignant ses violations des droits de l’ homme et insistant sur le fait qu’il devait être écarté du pouvoir pour protéger le peuple libyen, l’administration Trump pointe maintenant la politique répressive de Bachar al-Assad en Syrie et prévient que son régime touchera bientôt à sa fin – tout cela au nom de la protection des civils syriens.

Mais, comme les Etats-Unis et leurs alliés ne produisent pas des raisons juridiques de leur frappe aérienne récente – et encore moins fournissent des preuves concrètes pour étayer leurs dénonciations en affirmant qu’Assad serait responsable d’une attaque chimique mortelle la semaine dernière – nous sommes confrontés à un risque majeur d’invasion américaine pour destituer un chef d’Etat.

Cette semaine, il y a eu la révélation d’une autre conséquence involontaire d’une « intervention humanitaire »: la croissance de la traite des esclaves humains.

The Guardian (1) a signalé que si « la violence, l’extorsion et le travail des esclaves » sont une réalité pour les personnes victimes de la traite en  Libye, le commerce des esclaves a récemment augmenté. Aujourd’hui, les gens vendent d’autres êtres humains au vu et au su de tous.

« Les derniers rapports sur les « marchés d’esclaves » concernant les migrants peuvent être ajoutés à une longue liste de crimes [en Libye], » a déclaré Mohammed Abdiker, dirigeant du traitement des situations d’urgence pour l’Office international des migrations, une organisation intergouvernementale qui promeut « une migration humaine et ordonnée au profit de tous »,  sur son site Web. « La situation est désastreuse. Plus l’OIM s’engage en Libye, plus nous apprenons que c’est une vallée de larmes pour beaucoup trop de migrants ».

 Le pays d’Afrique du Nord est couramment utilisé comme un point de sortie pour les réfugiés fuyant les autres régions du continent. Mais depuis que Kadhafi a été renversé en 2011, « le vaste pays peu peuplé a glissé dans le chaos violent et les migrants avec peu d’argent et généralement sans papiers sont particulièrement vulnérables, » explique The Guardian

Un survivant du Sénégal a dit qu’il est passé par la Libye à partir du Niger avec un groupe d’autres migrants qui tentaient de fuir leur pays d’origine. Ils avaient payé un passeur pour les transporter par bus jusqu’à la côte, où ils tenteraient de prendre un bateau pour l’Europe. Mais plutôt que de les mener jusqu’ à la côte, le passeur les a emmenés à Sabha, en Libye. Selon Livia Manente, un officier de l’OIM qui interroge les survivants « leur chauffeur a dit tout à coup qu’ils ne pouvait pas payer les intermédiaires sur ses honoraires et ses passagers ont été mis en vente. »

« Plusieurs autres migrants ont confirmé son histoire, ils décrivent les types de marchés d’esclaves ainsi que les types de prisons privées partout en Libye, » ,  l’ OIM en Italie a confirmé des histoires similaires de migrants débarquant en Italie du Sud.

Le survivant du Sénégal a dit qu’il a été emmené dans une prison de fortune, qui sont monnaie courante en Libye.

« Les personnes détenues à l’intérieur sont contraintes de travailler sans salaire, ou pour de maigres rations , et leurs ravisseurs appellent régulièrement leur famille chez eux exigeant une rançon. Ses ravisseurs ont demandé 300.000 francs ouest africains (environ 380 £), puis l’ont vendu à une prison plus grande où la demande a doublé sans explication « .

Lorsque les migrants sont détenus trop longtemps sans qu’aucune rançon ait été payée pour eux, ils sont emmenés et tués. « Certains ne vivent que de maigres rations dans des conditions insalubres, ils meurent de faim et de maladie, mais les chiffres globaux ne sont pas connus, » a rapporté The Guardian.

« Si le nombre de migrants diminue, en raison de la mort de l’un des détenus, les kidnappeurs vont alors sur le marché et en achètent d’autres », a déclaré Manente.

Giuseppe Loprete, chef de la mission de l’OIM au Niger, a confirmé ces informations inquiétantes. « Il est très clair qu’ils se considèrent comme étant traités comme des esclaves », a-t – il dit. Il a travaillé au rapatriement de 1.500 migrants dans les seuls trois premiers mois de cette année et constaté la multiplication d’histoires et d’incidents et le retour d’un plus grand nombre de migrants de Libye.

« Et les conditions empirent en Libye, donc je pense que nous pouvons en attendre plus dans les prochains mois », a-t-il ajouté.

Comme le gouvernement des États-Unis continue de proclamer un changement de régime en Syrie comme une solution viable aux nombreuses crises dans ce pays, il devient de plus en plus évident que l’éviction des dictateurs – même haïssables – n’est pas efficace. Renverser Saddam Hussein a conduit non seulement à la mort de civils et la radicalisation au  sein de la population, mais aussi la montée de Daech.

En Libye, jadis un phare de stabilité dans la région, les retombées de l’intervention « humanitaire » occidentale continuent à avoir de terribles conséquences  – et que les êtres humains sont prisonniers dans une situation d’esclavage alors que les viols, les enlèvements sont la réalité vécue par la population – il est de plus en plus évident que la guerre crée de nouvelles souffrances de façon imprévue.

(1) https://www.theguardian.com/commentisfree/2017/feb/20/migrant-slave-trade-libya-europe

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 14:31

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 14:28
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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 13:56

La Gériatrie « François Macron En Marche ! » du Palais de l'Élysée – Présidence de la République Française.
A celles et à ceux qui parlent de la fraîcheur d'Emmanuel Macron et de nouveaux visages – Election Présidentielle 2017.
Voici ses soutiens de première heure.
Ne votez pas pour l’intérêt de cette « Oligarchie Française » les 23 avril et 7 mai 2017.

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 12:50

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 12:30
Le ban et l'arrière ban de la CFDT au secours de l'oligarchie

Réveil Communiste

le ban et l'arrière ban de la CFDT ... au secours de l'oligarchie ! - Front Syndical de Classe

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19 avril 2017 3 19 /04 /avril /2017 06:53

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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 16:43
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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 13:05
Propositions pour une nouvelle école démocratique
Jeudi, 13 Avril, 2017
Humanite.fr

texte collectif

Depuis quarante ans les gouvernements de droite comme de gauche précipitent notre école  de Charybde en Scylla. Si elle reste apparemment une institution dédiée à la transmission du savoir, c’est seulement parce que les professeurs continuent à enseigner malgré les réformes. Peut-on espérer qu'un projet sensé et ambitieux sera enfin proposé par le prochain gouvernement pour éviter le naufrage total ou la dénaturation de notre mission d’instruction démocratique ? N’attendons rien de ceux pour qui les solutions seront toujours du côté du tri ethnique, social, géographique des élèves, de la concurrence, et du triomphe des forts. Mais souhaitons que ceux qui se prétendent de gauche cessent d’administrer à l’école publique les mêmes potions managériales que la droite, déguisées en remèdes démocratiques : assez de saignées budgétaires, de diminution des heures de cours1 et de réduction du nombre d’enseignants ; assez d’injonctions pseudo-modernes émanant de gourous de ministère qui, sous couvert de pédagogie novatrice, imposent sans débat des méthodes absurdes qui ruinent l’école et dégoûtent d’apprendre et d’enseigner ; que nos gouvernements cessent de faire semblant de lutter contre l’inégalité, semblant d’instruire, semblant de nous consulter. Nous, professeurs de terrain, connaissons les dégâts des précédentes réformes, dont les promoteurs s’inscrivent, plus ou moins consciemment, dans une même logique appauvrissante : la connaissance y est de plus en plus vidée de ses contenus et soumise à la seule optique utilitariste de la concurrence économique.

Nous avons donc décidé d’intervenir dans le débat électoral en exposant les principes qui  devraient, selon nous, présider à une politique éducative démocratique, vraiment nouvelle.

L’institution scolaire a pour mission de donner à tous les élèves, quels que soient leur origine et leur milieu, une véritable formation intellectuelle exigeante. Nous considérons qu’elle est défaillante quand, au prétexte de s'adapter à un prétendu « déficit »2 des plus démunis culturellement, elle propose aux jeunes un simulacre d’instruction, à coup de gadgets pédagogiques et d’activités infantilisantes. Nous préconisons une politique ambitieuse pour tous. Il faut en finir avec les programmes tape-à-l’oeil et organiser une progression raisonnée de savoirs consistants, procédant selon une difficulté croissante d’année en année, afin de proposer aux jeunes des défis qui soient à leur mesure. Il ne faut plus imposer l’interdisciplinarité comme une panacée à des élèves qui ne maîtrisent pas les disciplines et il faut donc supprimer les TPE, les EPI3 et autres dispositifs creux afin de donner ce temps à une réelle appropriation des connaissances, incluant la répétition et l’entraînement. Pour ouvrir à tous ses lauréats un accès égal à l’enseignement supérieur, il faut défendre la valeur du bac qui doit rester national et anonyme, en bannissant le contrôle continu, en proposant des épreuves assez complexes et assez nombreuses4 et en cessant d’imposer aux correcteurs des barèmes complaisants. 

Pour réaliser l’égalité d’instruction il faut défendre le collège unique et enseigner les mêmes savoirs avec les mêmes exigences dans tous les établissements du territoire. Ce sont les méthodes qu’il faut adapter aux élèves, non les contenus. Cela nécessite de mettre en place toutes  les mesures à même d’ aider les élèves en difficulté, au lieu de leurrer des générations entières sur l’air de « tout va très bien, madame la marquise », tandis que s’opère un tri sournois, par classe, par établissement, par secteur, et une mise en concurrence qui entretient les privilèges. Nous dénonçons les dispositifs trompeurs, comme cet « Accompagnement Personnalisé » à 30 élèves, ou comme ces livrets de compétences5, complexes et fumeux qui rendent impossible un suivi sérieux des acquis. Nous demandons par conséquent un allègement général des effectifs, un encadrement adéquat,  renforcé en cas de difficultés persistantes, ce qui signifie une augmentation des personnels chargés d’instruire et d’aider les élèves, un droit au redoublement6, repensé comme un droit au rattrapage. Le français et les lettres ont un rôle fondamental à jouer dans la formation des jeunes et nous déplorons l’érosion dont cet enseignement est victime depuis quarante ans, sous les coups conjugués des réductions budgétaires et de contre-vérités pernicieuses : il n’est pas vrai qu’un élève qui ne sait pas lire en fin de CP pourra rattraper son retard en CE1, et ainsi de suite ; ni que le français s’enseigne dans toutes les matières ; ni que la grammaire serait ennuyeuse, ou inutile ou trop normative ; ni que la culture classique serait élitiste ou discriminante. Il faut, à l'école primaire, permettre aux enfants d’acquérir vraiment les réflexes de déchiffrage et de compréhension de l’écrit, grâce à une augmentation des heures spécifiquement consacrées à ces savoirs élémentaires. Au collège, il faut en finir avec l’obligation d’organiser le cours de français en « séquences » qui éparpillent l’enseignement de la grammaire au hasard des textes étudiés. La littérature doit être revalorisée dans toutes les sections : elle est le lieu privilégié d’accès à une langue exigeante, qui rend possible l’élaboration d’une expression claire, d’une pensée structurée. Elle ouvre des horizons de connaissances multiples, et permet de développer la curiosité intellectuelle, la réceptivité à l’altérité. Les langues anciennes, outre qu’elles facilitent l’apprentissage du français, offrent « un espace alternatif » et « d’autres références éthiques » qui contribuent « à la libération de l’imaginaire » 7. C’est pourquoi le latin et le grec doivent pouvoir être étudiés, à égalité, sur tout le territoire, dans tous les établissements secondaires. Un enseignement artistique beaucoup plus ambitieux qu’aujourd’hui serait aussi à repenser dans cette optique.

Loin de limiter la laïcité aux questions religieuses, nous pensons que l’école doit protéger les jeunes de toutes les pressions idéologiques et économiques. Les ingérences des religions dans les contenus disciplinaires doivent être fermement proscrites, qu’il s’agisse desprogrammes, des activités ou des oeuvres étudiées, tout comme les prétentions des acteurs politiques qui aimeraient utiliser l’école pour convertir l’élève à leurs vues, qu’il s’agisse de la grandeur de la France en histoire ou des vertus du libéralisme en sciences économiques. L’école publique doit aussi refuser l’intrusion des intérêts marchands qui profitent du « tout-numérique » et de la recherche d’activités ludo-pédagogiques pour vendre leurs services. La définition des programmes d’instruction n’est pas du ressort des politiques car « la première condition de toute instruction étant de n’enseigner que des vérités, les établissements que la puissance publique y consacre doivent être aussi indépendants qu’il est possible de toute autorité politique »8, dit Condorcet. En application de ce principe des Lumières, nous demandons la suppression du Conseil Supérieur des Programmes, actuellement composé de « personnalités qualifiées » nommées par le ministre, au profit d'un conseil composé d'enseignants et d'universitaires élus par leurs pairs, sur le modèle des élections professionnelles. Nous défendons une haute idée du métier de professeur. Intellectuels titulaires de    diplômes de haut niveau, les professeurs ne sauraient être de simples exécutants de directives émanant d’une hiérarchie généralement ignorante des réalités concrètes de la classe. Il faut donc en finir avec les dogmes pseudo-pédagogiques imposés dans les ESPE (ex IUFM) et lutter contre le modèle managérial. Les programmes doivent être recentrés sur les contenus et non les procédures ; toute référence à une méthode obligatoire doit en être bannie. Il faut pérenniser un statut qui reconnaisse la spécificité du métier d’enseignant, exigeant une grande part de temps de travail librement organisé, dédié à la recherche, au suivi des élèves et à l’échange avec les parents et les collègues. Les professeurs doivent bénéficier d’une formation universitaire de haut niveau dans leur discipline, ainsi qu’en psychologie, sociologie, histoire de ’éducation. Une initiation progressive aux pratiques du métier doit être organisée à travers l’observation des classes et les échanges entre pairs. La formation initiale et continue doit donner un aperçu de tous les courants pédagogiques et être nourrie de recherches de sciences avérées.Il est urgent de redonner espoir et envie à ceux qui enseignent et à ceux qui espèrent tout de l’école. Dans le domaine de l’éducation comme ailleurs, nous attendons de ceux qui briguent nos suffrages sous la bannière de la gauche qu’ils aient le courage de transformer le réel au lieu de s’y soumettre, et de renouer avec un idéal scolaire porté depuis la Révolution française par Condorcet, Jules Ferry, Jean Zay, Langevin-Wallon. C'est pourquoi « Sauver les Lettres » interpelle les candidats à la présidentielle, en les soumettant à un questionnaire9, qui est aussi une invitation à modifier en profondeur les cadres conceptuels auxquels se sont référés tous les politiques au pouvoir depuis quarante ans. Il s’adresse aux candidats qui auraient le courage, comme le disait Paul Ricoeur, d'honorer les promesses non tenues du passé ”.
 
1 http://www.sauv.net/horaires.ph p : En 1976, un élève qui sortait du collège avait reçu 2800 heures d'enseignement du français depuis son entrée au CP. En 2015, il en a reçu environ 600 de moins. Il a donc perdu l'équivalent de deux années. La réforme du collège de 2016 peut en faire perdre encore jusqu'à 540 heures, toutes matières confondues,
l’« autonomie » des établissements instaurant des horaires variables d'un collège à l'autre.
2 CF. Jean Pierre Terrail, Pour une école de l'exigence intellectuelle, Changer de paradigme pédagogique, La
Dispute, 2016 : selon ce sociologue, les réformes scolaires des quarante dernières années dessinent un « paradigme
déficitariste ».
3 TPE : Travaux Personnels Encadrés (en 1ère) ; EPI (Enseignements Pratiques Interdisciplinaires (de la 5ème à la 3ème)
6 Sait-on que le redoublement n’est plus possible du CP à la terminale (à de très rares exceptions près) depuis un
décret du 20 novembre 2014 ?
7 Cf. Florence Dupont, L’Antiquité, territoire des écarts. Entretiens avec Pauline Colonna d’Istria et Sylvie Taussig,
Albin Michel, 2013
8 Rapport sur l’organisation générale de l’instruction publique, 20 et 21 avril 1792

 

 
 
 
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18 avril 2017 2 18 /04 /avril /2017 12:56
c'est clair pour tout le monde ?
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Cette fois-ci, c'est clair pour tout le monde ?

 

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